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Le progrès technique ne suffira pas à la diminution des émissions de gaz à effet de serre des avions, indispensable contre le réchauffement climatique, affirment plus de 550 étudiants du secteur de l’aéronautique dans une tribune au « Monde », qui plaident en faveur de reconversions industrielles et d’une réduction du trafic aérien.
Alors que les États-Unis viennent de lancer avec succès leur premier vol habité à destination de la Station Spatiale Internationale grâce au lanceur SpaceX développé par une entreprise privée, une première. Mais, en temps de crise écologique, sociale et morale, la conquête spatiale demeure-t-elle une aventure pertinente et porteuse de rêves ? L’astrophysicien Aurélien Barrau questionne la démarche dans ce texte.
Le bilan annuel du Global Forest Watch révèle que le couvert forestier a reculé de 24 millions d’hectares dans le monde en 2019. Près d’un tiers de ce recul est survenu dans les forêts primaires tropicales humides, qui jouent un rôle clé dans la régulation du climat.
Après le Haut conseil pour le climat, la Convention Citoyenne pour le Climat, voici, pour réfléchir sur le climat, des économistes ! Les mêmes doivent aussi réfléchir à la démographie et les inégalités.
Dans la plaine de France, au nord de Paris, les élus ont voté l’agrandissement de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et le bétonnage d’une partie des terres du triangle de Gonesse. Des associations écolos ont déposé un recours en contentieux contre cette décision, représentative d’un monde qui ne change pas sa façon de penser.
Alors qu'elles peuvent paraître protégées, les eaux situées à environ 1.000 mètres de profondeur se réchauffent aussi. C'est d'autant plus inquiétant que le phénomène est plus rapide que dans les eaux de surface.
Les industriels du plastique repassent à l’offensive contre l’interdiction de leurs produits jetables, comme les sacs. Le plastique serait plus efficace contre le coronavirus, prétendent ses fabricants sur la foi de leurs propres rapports, démentis par des études scientifiques indépendantes. Face à ce lobbying, l’Union européenne tient bon... pour l’instant.
Sommes-nous désormais dans une marmite ? En tout cas, une superficie de plus en plus importante de la planète bat ses records de chaleur tandis que les records de froid sont devenus quasiment nuls…
Dans la catégorie déni numéro 346, je souhaiterais le petit frère du chanteur s’il vous plaît : le sportif de haut niveau. Nous sommes des millions à admirer Federer, Messi et Ronaldo. Des millions à être en ébullition devant la ligue des champions, les Jeux Olympiques, les championnats du monde de notre sport favori… Et pourtant. J’ai une très mauvaise nouvelle : pour que Roger Federer puisse continuer à nous faire vibrer, il faudrait des dizaines de planètes pour supporter son empreinte carbone. Vous admirez la façon dont Lewis Hamilton attaque ses chicanes ? Bah Lewis, il va falloir qu’il rentre au stand. Tentons de mettre notre dissonance cognitive de côté et de prendre du recul, même sur celles et ceux qui nous font vibrer. Dans le monde d’après, le sport de haut-niveau doit-il disparaître ?
« Dans les quartiers populaires, pour rêver de l’après, il faudrait déjà que le présent soit décent », écrivent, dans cette tribune, Mohamed Mechmache, du collectif « Pas Sans Nous », et plusieurs chercheurs travaillant sur ces territoires délaissés. Plutôt que de multiplier les mesures d’exception, ils appellent à reconnaître le pouvoir d’agir des habitants et à les associer à la construction d’un futur commun.
Jeudi 7 mai, Greenpeace France publie un nouveau rapport qui appelle à interdire par la loi la rémunération des actionnaires dès lors que celle-ci repose sur des activités néfastes pour le climat.
A l’heure où la fiscalité environnementale monopolise les débats en France, un tout autre sujet anime le cercle des économistes écologiques, notamment aux Etats-Unis : la réduction du temps de travail.
Selon l'ONU, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville d'ici 2050. Contre « seulement » 55 % aujourd'hui. Un mouvement d'urbanisation galopant. Et une estimation renforcée aujourd'hui par des travaux de chercheurs qui prévoient sur la surface occupée par les villes dans le monde pourrait être multipliée par près de six d'ici 2100 !
Les constructeurs menacent de remettre en cause les objectifs de CO2 afin de mieux négocier une aide pour les voitures vertes.
Le grand soir est-il arrivé pour l’écologie ? Pour en parler, nous recevons Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie / climat, enseignant à Mines ParisTech et président du think tank The Shift Project.
Une équipe internationale – à forte participation chinoise – vient de proposer un calcul préliminaire des émissions de CO2 évitées en raison des arrêts d’activités provoqués entre janvier et fin mars 2020 par la crise sanitaire. Jusqu’à présent, les chiffres avancés relevaient d’estimation plus ou moins grossières. Selon leurs calculs fondés sur des recueils d’émissions en temps réel de centrales électriques, de grosses industries, de suivi des activités de transports routiers, aériens, maritimes et du chauffage des bâtiments, la crise aurait évité l’émission de 542 millions de tonnes de CO2, avec une incertitude de 20%. Une diminution de 5,8% sur 2019 pour ces trois premiers mois de l’années. Mais, leur méthode étant désormais opérationnelle, ils ont pu, après l’envoi de leur article, réaliser une mise à jour des données avec celles du mois d’avril 2020, montrant l’accentuation de la chute avec -7,3% soit une baisse de 886 millions de tonnes de CO2 pour les quatre premiers mois de 2020 (voir les graphiques en fin de note).
The Shift Project vous présente son chantier d’urgence dans le contexte de la crise du COVID-19, et la campagne de financement participatif qui vise à le financer.
Le think-tank The Shift Project a présenté les grandes lignes de son plan de transformation pour décarboner l’économie française et assurer sa résilience. En guise de première étape, il nous faut collectivement renoncer à l’idée de croissance.
Le commissaire européen Phil Hogan ne voit guère qu’une exception : les « secteurs vulnérables, comme la santé ».
EDITO. Au début du confinement, l’on se prenait à imaginer un monde plus écologique, plus solidaire. Puis est venue la crise économique, et le « vieux monde » a repris le dessus.