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"Le barreau de Paris estime que la loi de géolocalisation qui permet aux policiers d'utiliser tout moyen de localisation en temps réel sur simple instruction du procureur est "une atteinte grave" aux droits et une "loi d'exception"."
"Le texte (devenu article 20) issu de la loi de programmation militaire, est dangereux, quoi qu'en disent ses défenseurs."
"Ellsberg, Vanunu, Manning, Snowden, Frachon, Vasseur... Les noms des lanceurs d’alerte, (traduction française du « whistle blower » américain) ont progressivement pris une place centrale dans l’actualité. Les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage de masse de la NSA américaine en sont la dernière illustration."
"Menace pour la démocratie, les droits sociaux et les mesures de protection de l’environnement et de la santé en Europe - Fiche d’information des Amis de la Terre Europe sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP - transatlantic Free Trade Agreement, TAFTA), octobre 2013."
"La journée de protestation organisée le 11 février contre la NSA a été un vrai succès. Des milliers de sites ont participé au mouvement, tandis que les Américains ont contacté massivement leurs élus. À l'étranger, une pétition a également recueilli un soutien très important."
"Mardi, des milliers d’internautes ont voulu reprendre la main. De nombreuses organisations à travers le monde ont annoncé «The day we fight back», «le jour où nous contre-attaquons». L’adversaire, c’est la surveillance globale orchestrée (principalement) par les Etats-Unis et leur National Security Agency, dont le sigle NSA a connu un regain de notoriété depuis juin et les révélations d’Edward Snowden. Cette journée intervient un an et un mois après la mort du brillant hacktiviste Aaron Swartz, qui militait (entre autres) pour un Internet libre, et deux ans après la journée de black-out qui vit des milliers de sites fermer leur porte en opposition au projet de loi Sopa. A la fin de la journée, le site de l’opération avait recueilli près de 245 000 signatures et plusieurs géants du Web, comme Google, Facebook ou Yahoo, sans doute soucieux de se racheter une conduite, ont apporté leur soutien."
"Afin de protester contre la surveillance de masse, en particulier celle opérée par la NSA, de nombreuses associations ont organisé ce mardi 11 février une opération « The Day We Fight Back ». Cette journée de riposte a été appuyée par de nombreuses associations du globe, et près de 245 000 signatures d'internautes ont été collectées. Certains grands noms du Web, dont Google, Microsoft et Facebook, ont apporté leur soutien."
"Qu’est-ce que le TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) et pourquoi s’y opposé"
"’il faut réfléchir autour du concept de vie privée, de liberté sur le net, de l’espionnage des jouets communicants par la NSA ou la DCRI, allons lire un auteur très visionnaire, peut-être plus visionnaire qu’Orwell. Car, enfin, si tout le monde parle de 1984 et de Big Brother, il ne faut pas oublier que le monde de Big Brother est une vision futuriste d’une dictature soviétique. Et nous sommes dans une dictature démocratie capitaliste. Ce court extrait du « Meilleur des mondes » (1931) est donc une parfaite illustration de ce qui survient aujourd’hui. Et pour ceux qui ne l’ont pas lu, lisez Brave new world.
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Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
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"En décembre 2013, la loi de Programmation militaire renforçait les possibilités de surveillance numérique de l'Etat français. Ce 20 janvier 2014, le Sénat approuvait le projet de loi sur la géolocalisation en temps réel : pourquoi cet empressement à durcir la législation sur la surveillance des réseaux, des objets connectés et des déplacements des citoyens ? Quels bénéfices/risques ces nouvelles dispositions de la loi française peuvent-elles engendrer, alors que les abus de la NSA révélés par Edward Snowden continuent d'indigner une grande partie de la population mondiale ? "
"A l’échelle d’un Etat, d’une nation ou d’un peuple, les décisions les plus graves, celles qui engagent l’avenir, devraient être prises seulement après qu’on ait interrogé deux personnes.
Son arrière-grand-père, parce que ces décisions ne devraient pas remettre en cause l’histoire et certains acquis, gagnés de haute lutte.
L’arrière-petit-fils, parce que l’on doit mesurer les conséquences dans l’avenir, du nouveau système mis en place.
Certes, les deux trouveraient légitimes par principe, que dans un monde de plus en plus dangereux, l’Etat soit capable de les défendre et de prévenir tout acte de terrorisme attentatoire à leurs vies et celles de leurs proches.
Mais notre arrière-grand-père aurait il accepté que de manière permanente et à son insu, on puisse légalement pénétrer son domicile, fouiller sa table de chevet, son secrétariat, y consulter sa correspondance, en prendre copie ? Aurait-il admis que son épicier, son boulanger, son médecin, son marchand de journaux soient enjoints de noter ses jours et heures de passages, ses achats, ses paroles prononcées ?
Notre arrière-petit-fils admettrait-il que, dans un geste naturel et habituel puisqu’exigé par Loi, chaque intermédiaire auquel il aurait recours, enregistre et conserve comme prêt à être mis à disposition, toutes « informations et documents » le concernant."
"La Commission nationale informatique et libertés revient sur l'article 13 de la loi de programmation militaire qui vient d'être promulguée par le gouvernement."
"Pour Jacques Attali, il est "ahurissant" que le Parlement et les grands médias aient laissé faire l'article 20 de la loi de programmation militaire, qui organise une possibilité de collecte de données en temps réel sur les réseaux des FAI, sans contrôle judiciaire. Mais le plus ahurissant est l'entente des parlementaires pour ne pas que l'illégalité constitutionnelle de la loi soit sanctionnée."
" L'économiste a jugé "ahurissant" qu'ait été voté l'article de la loi de programmation militaire permettant au renseignement d'accéder aux communications. "
"Plusieurs députés UMP souhaitaient une saisine du Conseil constitutionnel à propos d'une disposition contestée de la loi de programmation militaire. Les «sages» ne se pencheront finalement pas sur le texte, promulgué ce jeudi."
"Le président la République a promulgué la loi de programmation militaire dont le texte est paru cette nuit au Journal officiel. L'adoption de son article 20 et l'absence de saisine du Conseil constitutionnel manifestent une profonde crise d'un pouvoir politique n'hésitant plus à porter massivement atteinte aux droits fondamentaux. La Quadrature du Net remercie tous ceux qui ont participé à la lutte contre ces dispositions et appelle à poursuivre le combat contre la surveillance des contenus et communications sur Internet par tous les moyens : législatifs, judiciaires, technologiques et de choix d'usage."
"La CNIL est revenue ce vendredi sur la loi de programmation militaire, promulguée jeudi. La commission a regretté sa mise à l'écart et souligné la rédaction imprécise de l'article 20, qui laisse à penser que les données de connexion ne sont pas les seules informations concernées. Pour la CNIL, le risque d'une atteinte disproportionnée au respect de la vie privée est bien présent."
"Le député socialiste Jean-Jacques Urvoas a décidé de dire la vérité, lui. De faire de la pédagogie. C’est assez simple dans son esprit. Il y a d’un côté des propagateurs de rumeurs, des journalistes pas très bon, et de l’autre, lui et ses collègues qui ont voté la Loi de programmation militaire (LPM) contenant le fameux article 13 devenu au fil du temps l’article 20. Eux, savent de quoi ils parlent. L’article 20 et les quelques subtilités de la LPM sur la surveillance des citoyens, sont une bonne chose. Sachez-le. C’est pour votre protection. Les services de renseignement, l’armée, Bercy, que sais-je, vont lutter contre les méchants terroristes et autres délinquants en bandes organisées avec les nouveaux outils enfin entrés dans une loi. Mieux, il y a aura un contrôle indépendant de ces écoutes sauvages (en dehors du contrôle d’un juge). Hop. Emballé, c’est pesé.
Oui mais non…
Nous ne propageons pas de rumeurs. Nous ne sommes pas de mauvais journalistes qui parlent de ce sujet avec peu de justesse, comme il le dit. Nous donnons notre avis, en tant que citoyens, sur une démarche. Et cette démarche, qui consiste à présupposer que tout citoyen est un délinquant en puissance, qu’il convient de pouvoir le mettre sur écoute administrative, c’est à dire sans décision et contrôle d’un juge, est une démarche de paranoïaque. "
"Le président de la République a promulgué la loi de programmation militaire, qui a été publiée ce jour au Journal officiel. Les députés n'ont pas réussi à réunir assez de signatures pour envoyer le texte devant le Conseil constitutionnel afin que ce dernier contrôle sa conformité à la Constitution. Pourtant, les soutiens étaient en grand nombre..."
Fait chier !!
"L’entrée en vigueur de la loi de programmation militaire en 2015 provoquera un recul impensable d’un droit fondamental et essentiel : celui qui protège l’accès à nos données personnelles, à notre intimité numérique, à l’émanation de notre personnalité en ligne du regard et de la connaissance de la puissance publique.
L’article 20 de cette loi mettra en péril notre liberté individuelle. Il autorisera tout agent public des administrations de l’Intérieur, de la Défense, ou de l’Economie et du Budget, sans le contrôle d’un juge, à quérir auprès des hébergeurs de contenus et fournisseurs d’accès internet l’essentiel des informations considérées comme appartenant à notre sphère privée.
Cette loi exceptionnelle entérinera un dangereux rapport, celui qui accroît la domination informationnelle des uns sur les autres, y compris dans la classe politique."