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Les plus gros fournisseurs de l’UE, en particulier la Russie, l’Algérie ou l’Angola, vont voir leur production décliner dans les années à venir.
D’immenses réserves de gaz ont été découvertes au nord du Mozambique. Malgré les engagements d’Emmanuel Macron, l’État français continue de soutenir financièrement des projets d’exploitation gazière portés par les multinationales françaises, au détriment du climat.
Chacun ses angoisses et ses réponses. Pour de plus en plus de gens, dont je fais partie, les craintes prioritaires portent sur la survie à terme de la majorité des espèces vivantes, dont les humains, mais aussi sur les conséquences dévastatrices des inégalités sociales secrétées par le capitalisme, ou encore sur le délitement de la démocratie et la montée des régimes autoritaires et répressifs dans le monde. En résumé, il s’agit de risques d’effondrement, un terme certes ambigu – il en existe diverses modalités et on en ignore les délais et l’ampleur vu que cela dépendra en partie de ce qui sera entrepris… ou pas - mais non dépourvu d’intérêt pour signifier l’énormité des enjeux. Voir ma chronique récente dans Politis (en accès libre, ce qui n’interdit pas de s’abonner à cet excellent hebdomadaire) : Effondrement en cours : on fait quoi ?.
Si le monde continue à privilégier une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles, l’augmentation de la température moyenne globale atteindrait 6,5 à 7°C en 2100 par rapport à l’ère préindustrielle, soit 1°C de plus que dans les précédentes estimations, prévoient deux modèles climatiques français dévoilés mardi.
Il est, après le CO2, le principal gaz à effet de serre. C’est le méthane. Sa concentration croit très rapidement dans l’atmosphère, indiquent les dernières observations, ce qui inquiète vivement les climatologues.
Selon les rapports d’Oxfam et des Amis de la Terre, les grands établissements de l’Hexagone ont réduit leurs financements dans l’éolien et le solaire.
Un juge fédéral du Montana a suspendu jeudi la construction de l'oléoduc géant Keystone XL, un sérieux revers pour Donald Trump qui avait relancé ce projet très décrié dès sa prise de fonctions malgré les risques qu'il fait peser sur l'environnement et les cultures autochtones.
«L’arrêté a été pris et signifié à Total», a confirmé à l’AFP la direction générale des services de la CTG, fusion depuis décembre 2015 de la région et du département. La responsable des relations extérieures au sein de Total Exploration & Production Guyane Française, la société demanderesse de l’ouverture des travaux miniers, a confirmé la signature de cet arrêté au site d’information local Guyaweb et ajouté que ledit arrêté du préfet ferait l’objet d’une publication ces jours prochains. Contactée mardi en fin de journée par l’AFP, la préfecture de Guyane n’a pas donné suite.
Percutant et superbement réalisé, ce film d'animation questionne notre mode d'exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles, ses conséquences au niveau planétaire et l'impasse où nous mène notre modèle de croissance.
Washington a fait part de son intention d’ouvrir la quasi-totalité des eaux littorales américaines à l’exploitation pétrolière et gazière, défaisant l’héritage environnemental de Barack Obama.
Le projet de loi, dont les députés ont achevé mercredi 4 octobre l’examen, prévoit des exceptions à l’arrêt en 2040 de la production française de pétrole et de gaz. Une « sécurisation » pour le ministre, une « renonciation » pour les ONG.
C’est la première loi « climat » du quinquennat Macron : l’Assemblée nationale a terminé mercredi l’examen du texte mettant fin à la recherche et à l’exploitation des hydrocarbures. Mais les pétroliers et le vieux monde institutionnel se battront jusqu’au bout contre les restrictions.
Le 4 octobre 2017 - L'Assemblée nationale vient d'examiner en première lecture le projet de loi Hulot “mettant fin à l'exploration et l'exploitation (...)
"C’est une décision qui mécontente aussi bien les défenseurs de l’environnement que l’opposition. Les députés britanniques ont approuvé à une courte majorité – 298 voix pour, 261 contre –, mercredi 16 décembre, la fracturation hydraulique dans des parcs nationaux, à l’issue d’un vote sans débat. Ils rendent ainsi possible l’extraction du gaz de schiste dans ces parcs ainsi que dans certains sites classés pour la beauté de leurs paysages ou leur histoire, à condition qu’elle intervienne à une profondeur supérieure à 1 200 mètres et que la foreuse soit installée à l’extérieur du site."
"La première semaine de la COP21, des négociateurs venus de 195 pays se sont accordés sur un projet de texte adopté le 5 décembre. C’est sur cette base que planche une centaine de ministres pour élaborer un accord mondial sur le climat d’ici le 11 décembre. Que faut-il en attendre ? « Si, officiellement, un nombre croissant de pays s’est rallié à l’objectif de stabilisation à +1,5°C, les engagements qui sont sur la table des négociations, eux n’ont pas bougé d’un iota », déplore l’association des Amis de la Terre. Elle préconise plusieurs pistes d’actions pour construire le monde, soutenable, de demain."
"L’accord sur le climat a été adopté dans la soirée du 12 décembre au Bourget sous un tonnerre d’applaudissements. Un quasi unanimisme entoure le texte jugé « historique ». Pourtant, à y regarder de plus près, l’accord ne précise en rien comment la communauté internationale devra agir pour ne pas dépasser un réchauffement de 2°C. Ni les moyens que les États devront débloquer pour y arriver et s’entraider. Encore moins les sanctions qui frapperaient un pays qui ne réduirait pas ses émissions. Les énergies renouvelables ne semblent pas faire partie des solutions. Au contraire du nucléaire, des techniques de manipulation de l’atmosphère ou de l’accaparement des terres. Décryptage."
"La joie des négociateurs et acteurs de la COP21 présents à l’approbation de « l’accord de Paris » samedi 12 décembre en fin de soirée était forte. Après les discours, les journées et les nuits de négociations, les protagonistes applaudissaient à tout rompre un accord qui, largement, est accueilli comme « un point de départ » et « une avancée historique ».
Les délégations du monde entier se félicitaient hier soir du travail effectué par la diplomatie française pour parvenir à ce consensus. Pour le Président Obama, l’accord est « à la hauteur du moment » historique."
"Les négociations sur le climat à Paris se sont achevées, samedi 12 décembre, sur des ovations, avec l’adoption d’un accord juridiquement contraignant pour les 195 Etats parties. C’est le résultat d’un long processus qui a commencé bien avant la COP21 qui s’est finalisé pendant treize jours d’intenses négociations pour les délégations et de mobilisation de la société civile. Retour en images sur le marathon de la COP21."
"Au moment où les 195 États représentés à la 21e conférence sur le climat adoptent un accord sur les réductions de gaz à effet de serre, historique par son existence mais peu ambitieux, des milliers d’activistes du monde entier se sont rassemblés à Paris, près de l’Arc de Triomphe et de la Tour Eiffel. Malgré l’état d’urgence qui règne en France, ils ont manifesté pour une véritable justice climatique qui ne solde pas l’existence des générations futures et n’oublie pas les communautés les plus touchées par le réchauffement. Reportage avec ces citoyens, souvent jeunes, qui tentent de rappeler aux États leur responsabilité face à l’avenir de la planète."
"Retour en images sur une journée entière de mobilisation de la société civile alors que les dirigeants de la planète ont adopté l’accord sur le réchauffement climatique à la COP 21. Fresque humaine dans Paris, « ligne rouge » avenue de la Grande Armée puis rassemblement au Champ-de-mars, les militants et activistes ont rivalisé de créativité pour faire pression sur les politiques, en plein état d’urgence."