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Pour la première fois le mois dernier, une étude a mesuré avec précision l’effet négatif de la présence des colonies domestiques sur la fréquentation des fleurs en ville.
2019 sera une année noire pour les apiculteurs. La sécheresse et les deux épisodes caniculaires n'ont pas aidé, mais c'est surtout un printemps froid et pluvieux qui a mis en péril certaines ruches. Les apiculteurs de Drôme et d'Ardèche tirent un premier bilan, même si la récolte n'est pas encore terminée.
Le 2 octobre 2018 dernier, la loi Egalim avait été adoptée par l’Assemblée nationale, après plus de 9 mois de débats parlementaires intensifs. Cette loi Agriculture et Alimentation offrait d’encourageantes perspectives pour obtenir une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Pourtant, 23 des 98 articles viennent d’êtres censurés par le Conseil Constitutionnel, mettant un coup d’arrêt aux avancées saluées par les défenseurs de la biodiversité.
En trente ans, l’Europe a perdu plus de 421 millions d’oiseaux. Une situation alarmante due en grande partie au dérèglement climatique mais surtout aux pesticides.
Dans son livre Et le monde devint silencieux, publié au Seuil le 29 août, le journaliste Stéphane Foucart décortique les manœuvres de l’industrie agroalimentaire pour empêcher, depuis trente ans, toute régulation de ses pesticides dits « systémiques ». Un récit rigoureux et accablant, alors que la responsabilité de ces produits dans la destruction fulgurante des insectes n’est plus à démontrer.
Depuis l’introduction des insecticides néonicotinoïdes, il y a moins de trente ans, les trois quarts des populations d’insectes volants ont disparu. Cet été, l’Union européenne a renoncé à protéger rapidement ces pollinisateurs.
Une conférence sur la biosphère marine réunit à Brest 600 chercheurs du monde entier. Leurs travaux montrent des mers gravement affectées par la crise écologique.
Les abeilles se porteraient mieux grâce à l’agriculture biologique. C’est ce que montre pour la première fois une étude française publiée mercredi 26 juin 2019.
Les précipitations record dans le Midwest des États-Unis ont provoqué le ruissellement de plusieurs tonnes d'engrais et d'eaux usées vers l'océan, donnant naissance à une vaste étendue d'eau polluée responsable d'une hécatombe dans les écosystèmes marins.
D’un côté, Emmanuel Macron reçoit le chef autochtone Raoni et l’assure du soutien de la France pour préserver l’Amazonie. De l’autre, le ministère de l’Économie et des Finances et le grand patronat français accueillent une délégation de ministre, gouverneurs et gros industriels brésiliens pour discuter des « opportunités » économiques offertes par les privatisations et les projets industriels au Brésil et… en Amazonie.
Un projet de décret - dont Reporterre révèle le contenu - pourrait faciliter grandement les travaux dans les « sites classés », les zones parmi les plus protégées et riches en biodiversité du territoire français. Une nouvelle contradiction entre les actions du gouvernement et les annonces faites lundi 6 mai par Emmanuel Macron en faveur de la protection de la biodiversité.
Des chercheurs néerlandais ont établi une cartographie à l’échelle mondiale de l’impact de cette pratique sur la taille des populations animales.
L'Australian Koala Foundation a noté la disparition du koala dans plusieurs zones qui auparavant en abritaient. Selon l'association, le gouvernement n'en fait pas assez pour protéger ces animaux emblématiques.
En 1970, l’ornithologue Jean Dorst s’alarmait déjà dans nos colonnes de la « dégradation biologique de la planète, dont nous serons l’ultime victime ».
Réuni à Paris, le GIEC de la biodiversité (IPBES) vient d’adopter un rapport majeur sur l’effondrement des écosystèmes et appelle à une transformation profonde de notre système économique et social. Les Amis de la Terre appellent les gouvernements à se saisir de cette nouvelle alerte pour engager d’urgence des changements radicaux et arrêter de promouvoir des fausses solutions.
Le rapport sur la biodiversité sorti lundi avance des chiffres alarmants et pointe les responsables (nous), dans l’apathie politique.
Les États membres de l’IPBES, le « Giec de la biodiversité », ont adopté un rapport inédit qui alerte sur l’effondrement du vivant. L’agriculture industrielle et la consommation de viande sont les causes majeures de ce déclin. Un changement de modèle agricole et une reconnaissance des peuples autochtones pourraient permettre d’éviter l’extinction.
Une espèce animale et végétale sur huit risque de disparaître dans les prochaines décennies, selon le dernier rapport de l’IPBES. Une crise sans précédent de la biodiversité, dont le rôle est pourtant crucial pour la « survie de l’humanité ». Mais si la tendance actuelle est à l’aggravation de la situation, des leviers pour inverser les choses sont à portée de main.
Un million d'espèces menacées d'extinction, des trajectoires économiques et politiques qui ne permettront ni d'atteindre les objectifs fixés pour 2020, ni les prochaines échéances... Voici quelques-unes des conclusions très inquiétantes du rapport sur la biodiversité publié par l'IPBES lundi 6 mai.
Dans un rapport, les scientifiques de l’IPBES dressent un bilan dramatique de la dégradation de la nature en raison des activités humaines. Un million d’espèces sont menacées d’extinction. Certains bouleversements sont irréversibles.