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Une conférence sur la biosphère marine réunit à Brest 600 chercheurs du monde entier. Leurs travaux montrent des mers gravement affectées par la crise écologique.
Les abeilles se porteraient mieux grâce à l’agriculture biologique. C’est ce que montre pour la première fois une étude française publiée mercredi 26 juin 2019.
Les précipitations record dans le Midwest des États-Unis ont provoqué le ruissellement de plusieurs tonnes d'engrais et d'eaux usées vers l'océan, donnant naissance à une vaste étendue d'eau polluée responsable d'une hécatombe dans les écosystèmes marins.
D’un côté, Emmanuel Macron reçoit le chef autochtone Raoni et l’assure du soutien de la France pour préserver l’Amazonie. De l’autre, le ministère de l’Économie et des Finances et le grand patronat français accueillent une délégation de ministre, gouverneurs et gros industriels brésiliens pour discuter des « opportunités » économiques offertes par les privatisations et les projets industriels au Brésil et… en Amazonie.
Un projet de décret - dont Reporterre révèle le contenu - pourrait faciliter grandement les travaux dans les « sites classés », les zones parmi les plus protégées et riches en biodiversité du territoire français. Une nouvelle contradiction entre les actions du gouvernement et les annonces faites lundi 6 mai par Emmanuel Macron en faveur de la protection de la biodiversité.
Des chercheurs néerlandais ont établi une cartographie à l’échelle mondiale de l’impact de cette pratique sur la taille des populations animales.
L'Australian Koala Foundation a noté la disparition du koala dans plusieurs zones qui auparavant en abritaient. Selon l'association, le gouvernement n'en fait pas assez pour protéger ces animaux emblématiques.
En 1970, l’ornithologue Jean Dorst s’alarmait déjà dans nos colonnes de la « dégradation biologique de la planète, dont nous serons l’ultime victime ».
Réuni à Paris, le GIEC de la biodiversité (IPBES) vient d’adopter un rapport majeur sur l’effondrement des écosystèmes et appelle à une transformation profonde de notre système économique et social. Les Amis de la Terre appellent les gouvernements à se saisir de cette nouvelle alerte pour engager d’urgence des changements radicaux et arrêter de promouvoir des fausses solutions.
Le rapport sur la biodiversité sorti lundi avance des chiffres alarmants et pointe les responsables (nous), dans l’apathie politique.
Les États membres de l’IPBES, le « Giec de la biodiversité », ont adopté un rapport inédit qui alerte sur l’effondrement du vivant. L’agriculture industrielle et la consommation de viande sont les causes majeures de ce déclin. Un changement de modèle agricole et une reconnaissance des peuples autochtones pourraient permettre d’éviter l’extinction.
Une espèce animale et végétale sur huit risque de disparaître dans les prochaines décennies, selon le dernier rapport de l’IPBES. Une crise sans précédent de la biodiversité, dont le rôle est pourtant crucial pour la « survie de l’humanité ». Mais si la tendance actuelle est à l’aggravation de la situation, des leviers pour inverser les choses sont à portée de main.
Un million d'espèces menacées d'extinction, des trajectoires économiques et politiques qui ne permettront ni d'atteindre les objectifs fixés pour 2020, ni les prochaines échéances... Voici quelques-unes des conclusions très inquiétantes du rapport sur la biodiversité publié par l'IPBES lundi 6 mai.
Dans un rapport, les scientifiques de l’IPBES dressent un bilan dramatique de la dégradation de la nature en raison des activités humaines. Un million d’espèces sont menacées d’extinction. Certains bouleversements sont irréversibles.
C’est un petit cube de quelques dizaines de centimètres d’arête, posé dans l’immense cube métallique du bâtiment B du salon de l’agriculture millésime 2019. Au bout d’une interminable allée de moquette bleu roi, après avoir contourné le bouchon formé par le troupeau (humain) agglutiné autour du ministre Didier Guillaume, on trouve une ruche en plexiglas. Elle fait modeste, dans ce décorum de grande foire. Elle a pourtant fait vaciller des géants, en l’occurrence les mastodontes de l’industrie des pesticides.
Le "résumé pour les décideurs" adopté par 132 délégations gouvernementales au siège de l’Unesco à Paris sur la base de 15.000 articles scientifiques et rapports internationaux revus par 145 scientifiques est le fruit de délicates négociations entre représentants d'États aux niveaux de développement économique et d’intérêt politique très divergents. Pourtant, a émergé un consensus alarmiste sur l’état de la planète qui rappelle les constats dramatiques du rapport du GIEC sur les moyens de limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C.
« La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine - et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier », alerte le nouveau et historique rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dont le résumé a été approuvé lors de la 7ème session plénière de l'IPBES, qui s’est réunie la semaine dernière (du 29 Avril au 4 mai) à Paris.
Outre la menace d'une extinction massive, ce document présenté comme "le plus exhaustif réalisé à ce jour" insiste aussi sur les solutions pour inverser la tendance.
Alors que l’alarme sur l’effondrement du vivant n’a jamais été aussi forte, le gouvernement veut priver le Conseil national de protection de la nature de sa capacité à protéger les espèces menacées.
Ce lundi 29 avril s’ouvre à Paris l’assemblée plénière de l’IPBES. Ce « Giec de la biodiversité » publiera un rapport inédit sur l’état de la biodiversité mondiale : il confirme la disparition rapide d’un grand nombre d’espèces et souligne en creux la responsabilité du modèle de développement actuel. Les États sont appelés à agir.
Depuis quarante ans, 60 % des populations de vertébrés ont disparu. Poissons, mammifères, reptiles, amphibiens « n’ont jamais décliné à un rythme si rapide, qui est aujourd’hui cent à (...)