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Sur Android, près de 90% des applications disponibles sur le Play Store envoient les données personnelles de leurs utilisateurs à Google, Facebook, Twitter, Verizon, Microsoft, Amazon et autres géants de la tech. C’est ce que révèle une vaste étude menée par les chercheurs de l’Université d’Oxford.
Google, Yahoo, Microsoft (Outlook.com & Hotmail) voient forcément vos emails. Que vous soyez chez eux ou pas, nombre de vos correspondant·e·s y sont (c’est mathématique !), ce qui fait que vos échanges finissent forcément par passer sur leurs serveurs. Mais ce n’est pas là le seul problème.
Données partagées sur Facebook, pistage via des cookies ou grâce à la géolocalisation de votre smartphone… les informations que nous laissons sur Internet sont de plus en plus nombreuses et sensibles. Pendant qu’en France, certains députés veulent faire des données personnelles un patrimoine à monétiser, le Parlement européen souhaite au contraire mieux les protéger. Un nouveau texte sur la protection de ces données intimes est en discussion à Bruxelles et soumis à un intense lobbying des géants du Net. Un règlement européen doit entrer en vigueur en mai. Quel sont les enjeux ? Ces règlements peuvent-ils mieux nous protéger ?
Google se met en conformité avec la décision de la Commission Européenne. Désormais, les packs d'applications Android ne viendront plus « en bundle ». Et cela aura un coût pour les constructeurs qui choisiraient cette option.
Le géant de la recherche veut vendre de nouveaux téléphones et haut-parleurs intelligents. Toutefois, ce qu'il convoite avant tout, ce sont les données personnelles des internautes.
Petit à petit, le service public s'organise contre le monopole de Google. Des outils associatifs font leur apparition sur les sites internet des collectivités comme Framasoft ou OpenStreetMap, et certaines entreprises comme Qwant investissent l'éducation nationale.
Evidemment, me direz-vous, étant donné le modèle économique de Google qui consiste à fournir des services gratuits en échange de données personnelles utiles au ciblage publicitaire, on pouvait se douter qu'Android, le système d'exploitation pour smartphones de Google, soit une pompe à données. Mais on n'imaginait pas forcément à quel point Android est glouton.
Le patron du moteur de recherche européen Qwant n'a pas avalé la pilule de l'accord entre l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et Google. Alors qu'il devait présenter des véhicules Renault dotés de la technologie Qwant, le patron a annoncé qu'il n'irait finalement pas au Mondial de Paris.
Avec Chrome 69, Google s'est retrouvé au centre d'une vive polémique : la nouvelle version du navigateur connecte automatiquement l'internaute à son compte Google s'il est déjà l’un des services de l’éditeur. Une évolution qui a fait couler beaucoup d'encre, obligeant l'entreprise a arrondir les angles.
Pendant des années, Google a offert aux utilisateurs de Chrome la possibilité de surfer sur le web sans se connecter à son compte Google.
Mais dimanche, un expert de la sécurité a remarqué que Google avait discrètement changé son fonctionnement. Désormais, lorsque les utilisateurs se connectent à un service Google tel que Gmail, Chrome connectera automatiquement le navigateur à leur compte sans leur consentement.
Derrière leurs beaux discours publics sur le climat, les multinationales continuent à s’opposer à tout objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Illustration avec un document interne du lobby patronal européen BusinessEurope.
Quasiment tous les Internautes utilisent l’un de ses services. Le groupe, qui fêtait lundi ses 20 ans, est devenu un géant aux ambitions démesurées. Un nouveau maître du monde inattaquable ?
Si vous vous êtes connectés à YouTube ou Gmail depuis Chrome dernièrement, vous avez été automatiquement connecté à Chrome par la même occasion, si vous ne l'étiez pas encore. Auparavant, les deux étaient dissociés : vous pouviez utiliser Gmail sans que votre compte Google soit enregistré dans le navigateur.
Coup de Tonnerre dans le monde de l'Automobile. Renault passe un accord mondial avec Google qui va pouvoir offrir tous ses services dans les voitures.
Sans en avertir les utilisateurs, Google a activé de lui-même une fonction sur les smartphones sous Android P. C'est pourquoi nous nous interrogerons toujours sur l'obsolescence programmée.
Brad from Forecast the Facts sez, "Google is throwing its money around in DC politics, led by Republican operative Susan Molinari. Unfortunately, that means that Google's lobbyists have discarded its 'Don't be evil' philosophy. They're now holding fundraisers for Sen. Jim Inhofe ("Global warming is a hoax'), bankrolling Competitive Enterprise Institute ('CO2: We Call It Life'), and joining the American Legislative Exchange Council ('Even substantial global warming is likely to be of benefit to the United States').
D'après une étude, les smartphones Android envoient de régulièrement des données à Google même lorsqu'ils sont en veille. Les iPhone, eux, sont nettement moins gourmands en informations personnelles.
Google a été condamné à une amende record pour « abus de position dominante » par la Commission européenne. En cause : des accords que la multinationale passe avec les constructeurs de smartphones concernant son système d'exploitation Android. Voici les arguments de la Commission, et la défense de Google.
Une enquête de l'agence Associated Press (AP) le prouve : Google continue de conserver la position géographique de ses utilisateurs, même quand ces derniers ont clairement signifié ne pas vouloir être traqués. Il existe heureusement une solution pour désactiver toute géolocalisation. Mais ces révélations confirment s'il en était encore besoin le fait que les grandes plateformes numériques se fondent sur l'exploitation de nos données.
Selon l'agence de presse américaine AP, les différents services de Google conservent les données de localisation des utilisateurs grâce à paramètre activé par défaut.