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Suppression des normes qui « entravent les agriculteurs », contrôle de l’immigration... La Droite républicaine a présenté son « pacte législatif d’urgence ». Une « ode à l’ultralibéralisme », selon Daniel Salmon, sénateur Vert.
Dans une tribune publiée par "Le Nouvel Obs", les scientifiques critiquent notamment l'impact du programme du RN sur le climat et l'environnement.
Très tôt dans son histoire, l’extrême droite européenne s’est intéressée aux questions environnementales. Au sein du Rassemblement national (RN) toutefois, on observe un net désintérêt.
Malgré une baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2023, les efforts du pays pour la transition restent insuffisants, selon un rapport du Haut Conseil pour le climat.
Sur la politique énergétique ou encore l’adaptation au changement climatique, le gouvernement est très en retard.
Le Haut Conseil pour le climat exhorte le gouvernement à accélérer son action climatique | Mediapart
Dans son nouveau rapport annuel, la vigie française du climat salue l’accélération de la baisse des émissions du pays. Toutefois, elle alerte sur les impacts du chaos climatique qui croissent plus vite que les moyens mis en œuvre par le gouvernement pour s’y adapter.
Le rythme de réduction des émissions françaises de gaz à effet de serre s'est accéléré en 2023, se rapprochant de la cadence à tenir pour atteindre les objectifs de 2030. Mais cette allure demeure "insuffisante" pour ceux de 2050.
A une semaine des élections européennes et après avoir présenté fin mars une analyse de la performance écologique des groupes politiques et des délégations nationales au Parlement européen, BLOOM dévoile aujourd’hui les résultats individuels de l’ensemble des eurodéputés ayant siégé au cours de la dernière mandature.
Où est passée l’écologie dans la campagne pour les européennes ? Les élections approchent et alors que la montée de l’extrême droite et la question de la défense européenne sont au cœur du débat, les enjeux écologiques se retrouvent en arrière-plan… L’écologie est invisibilisée, instrumentalisée… paradoxalement de plus en plus inaudible et polémique. Elle devient aujourd’hui plus une raison de s’écharper que de confronter des projets de société.
Pourtant, beaucoup de combats écologiques se jouent au niveau européen. Ces élections sont déterminantes pour la façon dont le continent va faire face aux effets du dérèglement climatique mais aussi agir pour limiter la catastrophe. Les élections du 6 au 9 juin arrivent à un moment clé pour la politique climatique européenne. Depuis 2019, le Green Deal ou Pacte vert a été introduit et a permis d'adopter une série de mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030 (par rapport aux niveaux de 1990). Des mesures qui font de plus en plus débat et sont pour beaucoup remises en question alors qu’elles n’ont même pas encore été totalement appliquées. L’enjeu des 5 prochaines années est pourtant de les mettre en œuvre mais aussi d’augmenter l’ambition. Les défis les plus importants sont encore devant nous. Et pourtant, encore une fois, dans cette campagne, le traitement politique et médiatique de l’écologie n’est pas à la hauteur de ce que nous vivons. On a toujours le sentiment qu’il y a plus urgent que l’écologie.. L’angle de la plupart des débats télévisés sur la question est révélateur, on se demande si l’on va trop loin, si L’Europe est trop verte, si l’on doit dire “Stop ou encore”...
Il y a cette petite sensation que l’on tourne en rond, voire même que l’on recule. Alors comment s’y retrouver pour faire son choix ? Que valent les candidates et candidats sur le climat ? Que raconte ces élections européennes de l’état du débat public sur l’écologie en France ? De l’écologie politique ? Réponses dans ce décryptage de Paloma Moritz.
Au prisme de 8 mesures clés, nous avons évalué les programmes des 8 principales listes aux élections européennes du 9 juin 2024.
Paris, le 2 avril 2024. Le ministre de l'Agriculture présente mercredi au Conseil des ministres son projet de loi agricole. Ce texte frappe par son absence totale d'ambition en matière d'installations ou de transition agro-écologique. Pire, il consacre une trajectoire d'industrialisation et de négation de l'urgence environnementale, cédant à toutes les exigences cyniques des syndicats productivistes.
Le système de formations censé accompagner l’installation des nouveaux paysans favorise l’ordre établi, au détriment des profils non issus du milieu et d’une agriculture plus écologique.
Marc Fesneau doit présenter mercredi prochain, en Conseil des ministres, la loi d’orientation agricole. De nouvelles dispositions mettant la protection environnementale au second plan ont recueilli, selon nos informations, un avis mitigé du Conseil d’État.
Le projet de loi agricole est présenté mercredi matin en conseil des ministres. Censé au départ aider à l’installation d’une nouvelle génération en agriculture, le texte facilite surtout la construction de projets productivistes, comme les mégabassines.
« Le sujet reste d’actualité » mais « pour avancer, davantage de dialogue et une approche différente sont nécessaires », a déclaré la présidente de la Commission européenne, sans avancer de date.
A new database catalogs 16,000 chemicals found in plastics and identifies more than 4,200 that are potentially hazardous to human health and the environment
En réponse à la crise agricole, la Commission a proposé, vendredi, une évolution des règles de la politique agricole commune. Dans le détail, plusieurs conditions environnementales sont abandonnées. Des ONG déplorent une révision présentée dans l’urgence et sans étude d’impact.
Les « e-déchets » ont atteint, à l’échelle de la planète, 62 millions de tonnes en 2022. Ils augmentent cinq fois plus vite que la quantité recyclée, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies, publié mercredi.
L’exécutif communautaire doit annoncer, vendredi, un retour en arrière, de manière définitive, sur une partie des acquis verts de la politique agricole commune, au nom de la simplification et de l’allègement des tâches administratives.
Quelques jours de blocages routiers, sous la bénédiction des autorités, auront suffi pour décrocher le maintien de la niche fiscale sur le gazole agricole et plusieurs mesures de simplification. Rien n’a été annoncé, en revanche, sur les revenus, racine profonde du malaise. Et la FNSEA appelle à poursuivre le mouvement.