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Alors que le Sénat vient de rejeter l’accord commercial avec le Canada (Ceta) et qu’un nouveau refus se profile à l’Assemblée nationale, la France pourrait ne pas tenir compte de cette décision. L’opposition dénonce une dérive anti-démocratique.
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour le recours sans base légale à une nasse policière lors d’une manifestation en 2010 à Lyon, estimant qu’il y avait eu des violations des libertés de circulation, de réunion et d’expression.
Un rapport de l’Institute for Strategic Dialogue et de la Fondation des femmes décortique la manière qu’ont les groupes anti-choix de diffuser en ligne des informations trompeuses, voire dissuasives sur l’avortement, s’appuyant sur les relais de diverses pages d’extrême-droite.
Des ONG ont lancé un appel à suspendre les transferts d’armes à l’État hébreu et aux groupes armés palestiniens, mercredi 24 janvier. Le ministère des armées assume d’exporter des équipements militaires à Israël « afin de lui permettre d’assurer sa défense ».
Les critères que la France espérait instaurer dès 2024 entrent en conflit avec un texte européen en cours d’élaboration. Moins contraignant, ce dernier ne devrait pas s’appliquer avant 2025.
Les trois premiers trimestres 2023 enregistrent un recul des émissions par rapport à 2022, principalement lié à la crise énergétique.
Dans un jugement rendu vendredi, le tribunal administratif de Paris rejette la demande d’une astreinte financière d’un milliard d’euros pour « inaction climatique ».
Le projet de loi pour la souveraineté énergétique est « préoccupant », alerte Anne Bringault, du Réseau Action Climat. Les ambitions climatiques ont en effet été enlevées du texte.
La ministre de la transition énergétique répète à l’envi que la France est le premier pays industriel à sortir des énergies fossiles. En réalité, c’est tout l’inverse : gaz, autoroutes, engrais et même charbon, le gouvernement refuse toujours de rompre avec les principales sources de gaz à effet de serre.
L’exécutif, main dans la main avec les gouvernements d’extrême droite italien et suédois et le régime illibéral de Viktor Orbán, plaide pour autoriser en Europe la surveillance des journalistes par des logiciels espions, au nom de la sécurité nationale.
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Concrètement, cela signifie qu’au nom de la sûreté nationale, les services de renseignement européens pourraient en toute légalité déployer des logiciels espions comme Pegasus ou Predator contre des journalistes, afin d’identifier leurs sources. Une clause qui tient en quelques lignes, mais qui pourrait entraîner de graves conséquences pour le secret des sources et le droit d’informer sur le Vieux Continent. Un comble pour un règlement européen conçu à l’origine pour faire face à la détérioration de la liberté de la presse dans des pays comme la Hongrie et la Pologne.
La France, l’Italie, la Finlande, la Grèce, Chypre, Malte et la Suède veulent torpiller la 1ere loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias en Europe, militant pour autoriser la surveillance des journalistes au nom de « la sécurité nationale ». Le syndicat de la Presse Pas Pareille relaye le résumé de cette affaire, et fait part de son inquiétude face à ces attaques.
Chypre, l’Italie, la Finlande, la France, la Grèce, Malte et la Suède font pression sur les négociations avec le Parlement européen pour torpiller la première loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias (« European Media Freedom Act »). Des documents internes obtenus par Investigate Europe, Disclose et Follow the Money, révèlent que ces sept gouvernements manœuvrent activement pour que l’Union européenne autorise la surveillance des journalistes — y compris via des logiciels espions — si cela peut « préserver la sécurité nationale ».
La France, l’Italie, la Finlande, la Grèce, Chypre, Malte et la Suède veulent torpiller la première loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias dans l’UE en militant activement pour autoriser la surveillance des journalistes, au nom de « la sécurité nationale », révèlent des documents obtenus par Disclose, en partenariat avec Investigate Europe et Follow the Money.
L’Union européenne est la première à établir une législation sur l’intelligence artificielle. L’Artificial Intelligence Act est surtout un système de déclarations et de certifications, avec peu d’interdictions. L’encadrement de l’utilisation de la reconnaissance faciale est déjà contesté par certains États. En particulier la France.
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Mais la vraie pierre d’achoppement a porté sur les technologies de sécurité et de maintien de l’ordre, notamment le contrôle facial que la France est en train de développer à grande échelle derrière le paravent des jeux olympiques. Officiellement, le texte prévoit l’interdiction des systèmes biométriques à distance en temps réel dans les espaces publics.
A un an de la présidentielle américaine, le grand mythe conspirationniste pro-Trump connaît une résurgence. En France, il continue de répandre sa vision paranoïaque du monde.
La Cour européenne des droits de l’homme avait interdit de procéder à l’expulsion d’un Ouzbek en raison d’un risque de torture, mais le gouvernement a ignoré cette position en raison de suspicions de radicalisation islamiste de l’intéressé.
L’Inspection générale des finances et l’Inspection des affaires culturelles multiplient les critiques contre un système qui coûte 300 millions d'euros par an aux Français.
En première lecture à l’Assemblée nationale, le gouvernement a fait adopter par un 49-3 un budget 2024 qui ne répond pas aux enjeux économiques, écologiques et de services publics actuels. Dans un contexte où la politique monétaire de la BCE se resserre, c’est d’autant plus risqué.
Vous vous emmêlez les pinceaux entre immigrés, étrangers et demandeurs d'asile ? Vous vous demandez combien la France en accueille et en expulse ? Franceinfo vous éclaire, alors que s'ouvrent les débats législatifs au Sénat.
Nous faisons face à une situation inédite. Notre modèle de société fondé sur la croissance économique infinie a failli. Le déni des limites planétaires a conduit à un effondrement généralisé des écosystèmes et au changement climatique qui menacent directement l’avenir de nos sociétés, voire de l’humanité et de l’ensemble du vivant. Les populations les plus vulnérables et directement affectées sont celles qui ont la plus faible responsabilité dans cette situation. Elles subissent le plus violemment l’exploitation par les pays riches et par les entreprises multinationales qui sont responsables de l’écrasante majorité des émissions de gaz à effet de serre et des atteintes à l’environnement.