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Petit à petit, les premiers informaticiens ont amélioré la technologie. Ils ont créé des ordinateurs « programmables » qui pouvaient être modifiés si on leur fournissait des programmes au format binaire, généralement des trous sur des cartes en carton qui étaient insérées dans un ordre précis. Il fallait bien évidemment comprendre exactement comment fonctionnait le processeur pour programmer la machine.
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La responsabilité en incombe à tous les militants, qu’ils soient écologistes, gauchistes, anticapitalistes, socialistes, voire même tout simplement locaux. On ne peut pas militer pour l’écologie et la justice sociale tout en favorisant les intérêts des plus grandes entreprises du monde. On ne peut pas militer pour le local en délocalisant sa propre voix à l’autre bout du monde.
Au ministère de la Culture, une charte sur l’impression 3D est sur les rotatives. Son objectif ? Faire respecter les droits de propriété intellectuelle, dont le droit d’auteur. Les prestataires seront invités d’ici la fin de l’année à la signer. Next INpact dévoile le document et ses annexes, qui plaident pour un numéro de série sur chaque reproduction.
Toutes les occasions sont bonnes pour interdire les utilisateurs de continuer à utiliser des applications souvent très chères payées avec les éditeurs dont les priorités peuvent varier à d’un moment à l’autre. C’est comme dire aux utilisateurs : vous l’avez acheté avec votre argent, mais il n’est pas vraiment à vous. Les abonnés Adobe Creative Cloud savent de quoi il s’agit depuis cette semaine, du moins ceux qui ont déjà vérifié leurs boîtes de réception. Tous ceux d’entre eux qui n'avaient pas encore mis à jour leurs applications depuis un certain temps seront obligés de le faire maintenant contre leur gré et sous le coup de la menace. Adobe, la société de logiciels graphiques, a envoyé des courriels à ses clients les avertissant qu'ils risquaient de faire l'objet de réclamations potentielles pour contrefaçon par des tiers s'ils continuaient à utiliser des versions désuètes des applications Creative Cloud.
To avoid the draconian locks that John Deere puts on the tractors they buy, farmers throughout America's heartland have started hacking their equipment with firmware that's cracked in Eastern Europe and traded on invite-only, paid online forums.
Cette loi, exceptionnelle par les dérogations au droit français qu’elle introduit, arrive en séance ce 20 décembre à l’Assemblée. Si elle apporte des progrès en matière de transparence, ses détracteurs s’alarment d’un manque de démocratie et des dérèglementations en matière de publicité.
Blade Runner 2049 semble avoir réussi son pari, en recueillant des avis globalement favorables de la part du public et de la critique. Les inconditionnels du premier film de 1982 retenaient pourtant leur souffle, en redoutant un nouveau massacre de licence par les studios d’Hollywood. C’était mon cas et pour tromper l’angoisse, j’avais écrit en 2015 un billet (Blade Runner, l’oeuvre ouverte et la libération des possibles) pour traiter sous un angle juridique la question de la réalisation de cette suite.
"Le projet de loi numérique est discuté mardi à l’Assemblée nationale. Isabelle Attard, députée écologiste qui a déposé 66 amendements, dénonce les lobbies à l’œuvre dans la discussion et l’absence de stratégie numérique du gouvernement. Entretien."
"Alors que la conférence sur le climat doit s’achever ce samedi, un nouveau brouillon d’accord a été rendu public le 10 décembre. Toute référence aux secteurs de l’aviation et du transport maritime, qui constituent presque 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a disparu. Au même moment, l’Observatoire européen des entreprises révèle un document interne de la Commission européenne dans lequel elle promet d’éviter « toute mention explicite du commerce » dans le futur accord de Paris. En clair, les règles du commerce doivent prévaloir, même au prix de la planète."
"En 2015, on ne conduit plus des voitures, mais des ordinateurs. Il y a davantage de lignes de code informatique dans une automobile qui arrive aujourd’hui sur le marché que dans l’accélérateur de particules du CERN, l’intégralité de Facebook ou un avion de chasse F-35. Une voiture, quelques plaques de tôle et quatre roues autour d’un ordinateur ?"
"Inventé il y a plus de soixante ans, le Daraprim est en passe de devenir un symbole aux Etats-Unis. Indiqué dans le traitement de la toxoplasmose, une maladie infectieuse due à un parasite, ce médicament a vu son prix bondir de 13,50 à 750 dollars (de 12,1 à 673 euros) du jour au lendemain. Son fabricant, Turing, n’est pas un laboratoire comme les autres : il s’agit d’une start-up créée par un ancien gérant de hedge fund, Martin Shkreli, en vue d’optimiser la valeur de molécules anciennes, mais souvent en situation de monopole."
"Le scandale du trucage au moment des tests anti-pollution opéré par Volkswagen, révélé en septembre 2015, rappelle l'importance du logiciel libre mais également du droit à l'ingénierie inverse pour tous. "
"Le journal Le Monde publie une tribune de 75 personnalités issues de la science, du numérique et de la culture soutenant la libre diffusion de la culture et des savoirs. Ils plaident pour une définition positive du domaine public dans le projet de loi sur le numérique et souhaitent sécuriser les nouvelles pratiques en matière de recherche."
"En finir avec les revendications abusives de droit d’auteur et inscrire dans la loi le principe des biens communs. C’est en résumé l’appel lancé par 75 personnalités, du monde de la recherche, de la culture et du numérique, à l’initiative du Conseil national du numérique (CNNum), dans une tribune publiée jeudi dans le journal et sur le site du Monde."
"Les biens communs vont bientôt faire leur entrée dans le droit français, à l’occasion de la future loi sur le numérique annoncée par Manuel Valls, issue des travaux de concertation du Conseil national du numérique. Il faut s’en féliciter : les biens communs - ou communs - nourrissent depuis toujours les pratiques d’échange et de partage qui structurent la production scientifique et la création culturelle."
"Lire un bouquin, l’aimer, le filer à des proches pour qu’ils en profitent aussi : la pratique est si banale qu’on la remarque à peine. Pourtant, elle irriterait de plus en plus certains professionnels du livre, qui aimeraient bien tirer profit de ce genre d’échange informel, qui a, en plus, le vilain défaut de s’amplifier avec Internet."
"Effet direct de l’évolution de la propriété intellectuelle aux Etats-Unis : les agriculteurs n’auraient pas le droit de réparer leurs tracteurs... sous peine d’être poursuivis pour violation du copyright.
C’est en tout cas ce qu’estiment les fabricants de tracteurs, ces engins toujours plus truffés d’électroniques, comme l’a montré notre reportage au Salon de l’agriculture. A les en croire, les propriétaires de leurs véhicules n’auraient pas à mettre le nez dans le code informatique qui fait tourner une partie de leur équipement. Seuls des réparateurs agréés par les marques (comme il en existe en France) en auraient le droit. "
"Prenons un brocoli. Un légume aux multiples variétés développées au fil du temps par la nature ou la main de l’homme. Ces variétés portent en elles des caractères : telle teneur en sucre, tel goût, tel bienfait… C’est ce qu’on appelle les « traits natifs »."
"Selon un rapport récent de plusieurs ONG, la généralisation au monde entier du système de protection des variétés végétales dans le cadre de l’UPOV (Union pour la protection des obtentions végétales), dans sa version la plus récente (de 1991), génèrerait une insécurité alimentaire. Décryptage."
"Bruxelles, Montreuil, le 29 septembre. Il semble de plus en plus évident que l’accord de libre échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne (TAFTA/TTIP) va ouvrir en grand les portes de l’Union européenne et de la France aux OGM et entraîner une contamination de nos champs et de nos assiettes. Le Commissaire européen a beau affirmer que les normes de sécurité alimentaires ne seront pas touchées, il ne convainc personne"
"Des manifestations « stop TAFTA » ont lieu samedi dans des dizaines de villes en France et en Europe. Leur cible : les accords de libre-échange en chantier entre l'UE, les États-Unis et le Canada. Dans un entretien à Mediapart, le secrétaire au commerce extérieur, Matthias Fekl, veut répondre aux inquiétudes. Mais il se garde d'exiger le retrait du mécanisme d'arbitrage entre État et investisseur, l'un des volets les plus controversés des négociations."