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"Alors que Steve Jobs l'avait toujours refusé, craignant qu'il ne cannibalise les ventes de morceaux sur iTunes, la firme de Cupertino se lance enfin dans le streaming avec iTunes Radio, disponible exclusivement aux Etats-Unis pour son lancement."
iRadio, ou comment garder ses consommateurs captifs avec un usage (la radio) qui existe depuis des lustres... Il suffisait de rajouter un tuner FM au téléphone... Mais bon, pas trop la philosophie maison...
"La bombe Zerox « one shot » promet d’anéantir d’un coup tous les insectes dans les bâtiments. Sur l’étiquette, une mouche plonge dans l’abîme, sous le logo d’une fleur « BIO » et un macaron « insecticide naturel ». Vraiment ? "
"Des organisations de consommateurs des deux côtés de l’Atlantique ont fait part de leurs inquiétudes quant à la proposition d’accord de libre-échange entre l’UE et les États-Unis. Elles déclarent que cette proposition pourrait affaiblir de façon détournée les réglementations sur la santé, le secteur bancaire et la sécurité alimentaire."
"Par 134 voix (contre 3), les députés de l’Etat du Connecticut ont adopté, le lundi 3 juin 2013, une loi sur l’étiquetage des OGM. Le Sénat avait adopté, fin mai, ce projet de loi. Elle doit désormais être signée par le gouverneur de l’État, Dannel P. Malloy.
Cependant, l’adoption de cette loi a été mise sous condition : que d’autres États dans le nord est des États-Unis adoptent, eux aussi, une telle loi."
"Les auteurs du blog J’voulais pas pirater, cité par le rapport Lescure, ne font pas que critiquer l’offre légale de contenus, ils ont aussi des solutions."
"La nouvelle politique commerciale d'Adobe va révolutionner les usages, mais tout le monde n'en a pas pris la pleine mesure. Adobe a activé tous ses relais pour désinformer les utilisateurs de ses logiciels. Partout dans le monde, les utilisateurs ont réagi vigoureusement et en nombre au traitement qu'Adobe leur a réservé et à l'aliénation dont ils ne veulent pas devenir les victimes en souscrivant au Creative Cloud.
[...]
En bref : Le Creative Cloud pour les clients européens actuels, c'est la triple peine :
• Un tarif très supérieur à celui de la mise à jour (qui était biennale pour la Creative Suite),
• Une obligation de s'abonner à vie sous peine de se retrouver sans logiciels et de ne plus pouvoir ouvrir ses fichiers,
• Un tarif supérieur de plus de 30% à celui proposé aux clients US"
"Adobe a donc décidé de mettre fin à la progression de la plupart de ses logiciels par version tous les 2 ans ou tous les ans comme cela semblait se profiler. Adobe décide d’en finir avec la vente des boites et la vente des logiciels en ligne et impose la location par l’intermédiaire du créative cloud.
[...]
Inconvénients : Vous êtes captif !! [...] Si Adobe décide d’augmenter ses prix vous êtes obligés de suivre, vous ne pouvez plus rester sur une ancienne version. Et d’ailleurs Adobe avec cette nouvelle formule a doublé ses tarifs !! En effet, avant si vous étiez un utilisateur honnête et que vous renouveliez votre version de Photoshop à chaque mise jour qui avait lieu tous les deux ans cela vous coûtait environ 250€ maintenant en deux ans vous débourserez 590€ !!"
" C’est un texte de loi très copieux, très vaste. Une partie de celui-ci concerne l’économie numérique. Or, entre le texte actuel et celui de 2011, quelques mots ont été amputés. Ça concerne certaines fonctionnalités des produits concernés qui doivent être visibles lors de l’achat ; or les mots qui ont disparu sont « y compris les mesures de protection technique applicables ». Vous l’aurez compris, on parle bien des DRM.
En faisant sauter ces quelques mots, on a un peu l’impression que le spectre du lobbying est passé par là. En gros, il devient impossible de savoir si l’œuvre dont vous voudrez profiter sera associée à des protections particulièrement invasives ou pénibles lors de son utilisation."
En conséquence de quoi, le consommateur avisé ne devrait tout simplement plus rien acheter. Cela ferait peut-être réfléchir ces messieurs. Quoique... Ils serait bien capables de tout mettre sur le dos du piratage...
"Le député Hervé Gaymard vient de proposer dans une intervention écrite au Ministère de la Culture de taxer la revente en ligne de livres d’occasion, et plus largement de produits culturels, au motif qu’elle représenterait un préjudice et une perte pour les titulaires de droits. Hervé Gaymard va même jusqu’à assimiler ces pratiques à une forme de piratage .
Si l’idée d’une taxation de la revente d’occasion peut sembler intuitivement logique, elle n’en est pas moins erronée et dangereuse. Pourquoi ? L’acte d’achat du support physique d’un produit culturel (livres, CD, DVD, etc) a pour effet immédiat de voir s’épuiser certains droits de propriété intellectuelle qui s’y appliquent. Ce mécanisme a pour nom la doctrine de l’épuisement des droits.
[...]
Toucher à l’épuisement des droits pour la revente d’occasion en instaurant une nouvelle forme de « droit de suite » reviendrait à enfoncer un premier coin dans la doctrine de l’épuisement des droits en la frappant dans l’environnement physique, alors que des débats importants existent pour l’étendre à l’environnement numérique."
"Un mail du 20 novembre 2008 adressé à l’Agence française pour la sécurité sanitaire des produits de santé par un chirurgien de Marseille mentionnait un gel « extrêmement agressif » contenu dans des prothèses mammaires, et demandait à l'agence de le faire analyser. Il est resté sans réponse."
"Hier, Benoit Hamon, ministre délégué à l’économie sociale et Solidaire présentait son projet de loi au Conseil des Ministres. S’il a plaidé pour des sanctions à "caractère vraiment dissuasif afin de protéger le consommateur", il se heurte aujourd’hui à une levée de bouclier de la Quadrature du Net. En effet, dans ce projet de loi qui prévoit un renforcement des moyens d’actions de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes. Parmi ces moyens, la possible réintroduction de mesures de blocages des sites internets. "
"C’est probablement un modèle de projet qui va devenir de plus en plus courant, construire à plusieurs un système d’exploitation ouvert pour qu’il colle à un materiel lui même très documenté. Puis faire assembler ce materiel par un partenaire suivant un cahier des charges précis et enfin le proposer à ceux qui ont participé à son financement à un tarif abordable."
"Selon un préprojet de loi publié par PC Inpact, le texte sur la consommation préparé par Benoît Hamon réintroduirait la possibilité pour l'administration de demander en référé aux FAI le blocage des sites qui ne respectent pas le droit des consommateurs."
"Quel est le lien entre du pain de mie, du beurre allégé, des bonbons à base de gélatine, des steaks de boeuf « agglomérés », des systèmes de freinage pour train, des cigarettes grecques, des injections de collagène, des valves cardiaques ou bien encore des balles de fusils ?"
"Le fait que les géants du web pistent, traquent et enregistrent les moindres faits et gestes des internautes n’est pas une nouveauté. Il ne se passe pas une semaine sans que soit révélé un nouveau scandale sur des applications qui nous espionnent, un « cloud » qui laisse fuiter des données, une faille dans les données de géolocalisation de nos téléphones... La protection de la vie privée sur Internet, qui faisait partie des engagements de campagne du candidat Hollande, devrait ainsi, dans les mois à venir, faire l’objet d’un projet de loi.
Pourtant, assez peu d’essais ont été consacrés à cette question. Réseaux sociaux & Cie. Le commerce des données personnelles (Actes Sud, avril 2013) présente cet intérêt d’être écrit par un professionnel du secteur, consultant en entreprises, qui, de ce fait, signe sous le pseudo de Franck Leroy.
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« Le problème, c’est qu’on devrait avoir d’un côté une classe dirigeante, des institutions, des entreprises transparentes, et de l’autre des citoyens dont on respecte la vie privée. Or, on a une inversion totale de paradigme. On a des entreprises totalement opaques, même celles qui vantent la transparence, et on demande aux citoyens, eux, d’êtres transparents. »
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Selon l’auteur, ce débat mettrait même en jeu l’avenir de la démocratie. « On ne peut pas défendre la liberté d’expression sans défendre la vie privée », affirme-t-il. « Tous les tyrans veulent tout savoir sur les citoyens. Ils veulent tout savoir sur les citoyens mais, en même temps, ils veulent qu’ils se taisent. »"
Nous ne sommes malheureusement qu'au commencement de ces bouleversements et peu de monde semble s'en préoccuper.
"Décidément, dans le petit monde des fournisseurs d’accès en ce moment, il y en a un qui semble avoir une féroce envie de faire parler de lui … il s’agit d’SFR… et oui encore SFR. A ce sujet, autant vous dire que si on retrouve ce genre de saloperies sur le réseau 4G, vous entendrez parler du village. Et ça devient blasant. Entre atteintes à la neutralité du Net (ne bougez pas car la seconde couche va faire mal), et les pratiques commerciales d’une autre planète à base -de menaces- « d’informations préventives », ça commence à faire beaucoup."
"Coincé à l'ambassade d'Équateur à Londres depuis près de dix mois, Julian Assange n'en reste pas moins actif. WikiLeaks vient de dévoiler une nouvelle salve de câbles diplomatiques qui devraient éclairer le rôle joué par les États-Unis et Henry Kissinger, le secrétaire d'État américain de l'époque, sur la scène internationale dans des années soixante-dix.
Dans le même temps vient de sortir un ouvrage passionnant où Assange discute avec trois de ses amis de l'intrusion des États et des grandes entreprises sur le Net. L'un d'eux, Jérémie Zimmermann, répond à nos questions."
"La Hadopi vient de rendre son avis suite à la question posée par l'éditeur sur les DRM des Blu-ray. Avis insuffisant selon ce dernier, mais qui lui laisse pourtant une porte de sortie entrouverte."
"si traditionnellement Apple et Microsoft sont associés à de grosses dépenses publicitaires, d’après les dernières estimations d’Asymco le Sud-Coréen a dépensé quatre fois plus en communication qu’Apple sur l’année 2012, soit 4 milliards de dollars. Pour lui donc le succès de Samsung est imputable à la communication plus qu’à la qualité intrinsèque de ses produits."
"La plupart de ces projets de loi punissent non seulement les militants qui prennent des photos et des films, mais aussi les médias et les organisations de défense des droits des animaux qui diffusent les documents.
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"Leur seul but est de maintenir les consommateurs dans l'obscurité, afin de s'assurer qu'ils en savent le moins possible sur le fonctionnement sombre de l'élevage industriel. Ces projets de loi sont poussés par le lobbying intensif des sociétés de l'agrobusiness. A la place, nous avons besoin de lois qui garantissent notre droit de savoir comment notre nourriture est produite.""