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"Il assure dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand et ministre de l’économie, a mis les pieds dans le plat en affirmant, dimanche 28 août, à la télévision allemande ZDF, que les négociations entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis sur le traité transatlantique (le fameux TTIP ou Tafta) « ont pratiquement échoué, même si personne ne l’admet vraiment »."
"“Oligarques”: le nom est né en Russie, mais Reporters sans frontières (RSF) l’a choisi pour désigner ces magnats qui acquièrent ou bâtissent des empires médiatiques pour les mettre au service de leurs intérêts économiques ou politiques. Le phénomène est mondial : la tendance est à la concentration, dans des groupes où les médias (télévisions, radios, journaux, sites web) voisinent avec la banque, la téléphonie, l’immobilier, le BTP, etc. Le tout bien souvent pour le plus grand bonheur de ces États, tels la Chine, qui ont adopté le capitalisme pour mieux étouffer la démocratie."
"Juste avant de partir en vacances, des élus de droite comme de gauche ont profité de la torpeur du mois d'août pour déposer des propositions de loi visant à repousser l'application de la loi sur le non-cumul des mandats, et qui pourraient être examinées à la rentrée. Incorrigibles."
"Porté par conjointement à l'Assemblée et au Sénat, un texte vise à permettre d'accorder un sursis aux parlementaires disposant d'un mandal local, et que la loi obligerait à démissionner en 2017."
Sans déconner ??
"La transparence sur les frais de représentation des députés attendra encore. L'amendement de Charles de Courson, député (UDI) de la Marne, qui proposait de fiscaliser la part de l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) – 6 412 euros par mois – non utilisée à des fins professionnelles, a été rejeté dans la nuit de jeudi à vendredi."
"Des députés de la majorité et de l’opposition travaillent depuis plusieurs semaines à l’élaboration d’une proposition de loi organique destinée à rendre la consultation des citoyens obligatoire, via Internet, pour tous les textes de lois (hormis quelques exceptions). L’initiative, qui devrait se concrétiser à la rentrée, bénéficie de soutiens au sein du gouvernement."
" Le plan macabre des terroristes est minutieux : ils veulent détruire un par un les pans de ce qui fonde notre identité de Français, et notre humanité même. La guerre de religion, et au-delà la guerre civile, au service de leur funeste projet nihiliste. Ils ne l’auront pas, et ce sera leur première défaite."
"A quoi jouent le gouvernement et l’Assemblée nationale ? Alors que des dispositions fortes sur la protection du secret des sources des journalistes avaient été votées par les députés en première lecture en mars dernier, l’Assemblée a fait un pas en arrière hier, lundi 18 juillet, en adoptant un amendement du gouvernement lors de la deuxième lecture. En cause, une disposition qui vise à multiplier les cas possibles d’atteinte au secret des sources par la justice. Des promesses de Hollande au rebondissement d'hier, @si retrace le serpent de mer législatif du secret des sources."
"Le débat sur la nécessité de préserver, ou non, les limites de l’Etat de droit pour lutter contre le terrorisme représente une répétition du jeu à trois qui pourrait s’installer lors de la campagne présidentielle de 2017 entre le parti Les Républicains (LR), le Parti socialiste (PS) et le Front national (FN). Le premier critique le bilan du deuxième, le deuxième s’indigne de l’outrance supposée du premier et le troisième renvoie ses deux adversaires dos-à-dos."
"Alors que débute à Bruxelles le 14ème cycle de négociations sur le traité transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis (le TAFTA, ou TTIP), un document obtenu par les Amis de la Terre Europe [1] confirme que ce traité est une menace pour la démocratie et les protections environnementales en Europe."
"François Hollande, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve debout aux côtés de Nicolas Sarkozy, Gérard Larcher, François Bayrou… Mercredi 27 juillet, le temps d’une image captée lors d’une messe célébrée à Notre-Dame de Paris en hommage au prêtre Jacques Hamel, l’unité nationale a semblé ressuscitée. La photo est trompeuse. Depuis mardi 26 juillet, jour de l’attaque de deux terroristes contre une église à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le clivage entre l’exécutif et l’opposition s’étale à longueur d’interviews et de tribunes publiées dans les journaux. Comme après les attentats de novembre 2015, le débat s’est polarisé sur l’aspect juridique. Serait-il utile de renforcer l’arsenal législatif pour combattre l’Etat islamique ? Faut-il modifier la Constitution, quitte à diminuer les libertés et à écorner l’Etat de droit, afin de tenter de mieux protéger les Français ?"
"La nouvelle prolongation de l’état d'urgence jeudi 21 juillet a donné lieu au vote d’une nouvelle loi antiterroriste passée quasi inaperçue. Une batterie de mesures demandées par la droite et refusées jusque-là par le gouvernement qui ont finalement été acceptées afin de maintenir une forme d’unité nationale."
"Dans une tribune au "Monde", jeudi 28 juillet, le garde des Sceaux accuse l'ancien chef de l'Etat de vouloir "réduire notre droit à un système d'exception"."
"Dans une tribune publiée jeudi 28 juillet dans Le Monde et sur Le Monde.fr, le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, répond aux propositions du président du parti Les Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). L’ancien chef de l’Etat a proposé, mercredi, dans un entretien au Monde, une série de mesures, appelant à sortir du « cadre » juridique actuel. Mais pour le garde des sceaux, « la France ne peut pas concevoir le combat contre le terrorisme, contre la radicalisation, autrement qu’avec les armes du droit (…) : l’arbitraire n’est pas acceptable et au nom de l’efficacité, je refuse cette volonté de “Guantanamoïsation” de notre droit. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est notre boussole. »"
"Dans un entretien accordé au Figaro du jeudi 28 juillet, le vice-président délégué du parti Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez, estime que « [le premier ministre] Manuel Valls et [le ministre de l’intérieur] Bernard Cazeneuve doivent partir parce qu’ils refusent de prendre les mesures indispensables pour combattre l’islamisme ».
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Lors du débat sur la loi de prorogation de l’état d’urgence, le numéro deux des Républicains défendait le principe de centres de rétention pour les « suspects » d’actes terroristes, une proposition reprise aujourd’hui par l’ancien chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy. « Nous disons : il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la République », avait-il expliqué, sous des huées à gauche.
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Sur cette question, le gouvernement avait saisi le Conseil d’Etat après les attentats à Paris et à Saint-Denis en novembre 2015. Ce dernier avait rendu dans la foulée un avis consultatif, publié le 23 décembre. La réponse était catégorique : selon la Constitution et la Convention européenne des droits de l’homme, « il n’est pas possible d’autoriser par la loi, en dehors de toute procédure pénale, la rétention, dans des centres prévus à cet effet, des personnes radicalisées »."
"Après s’être dit fatigué par les polémiques à propos des récents attentats en France, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a assuré, après le conseil des ministres mercredi 27 juillet, que « ce qui pouvait être fait » quant aux questions de sécurité l’avait bien été. « Nous ne pouvons pas sortir de l’Etat de droit pour protéger l’Etat de droit », a-t-il conclu."
"Dans sa réaction à l'attentat contre une église dans l'agglomération de Rouen, mardi, l'ancien chef de l'Etat cible le gouvernement en fustigeant "les précautions" et "les prétextes à une action incomplète". Des propos qui font écho à plusieurs élus LR qui n'ont pas hésité à remettre en cause l'Etat de droit après l'attentat de Nice."
"Après l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, Nicolas Sarkozy a déclaré que la France devait, selon lui, « changer profondément la dimension de [sa] riposte. » « Nous devons être impitoyables (…), a-t-il poursuivi. Les arguties juridiques, les précautions, les prétextes à une action incomplète ne sont pas admissibles. »"
"Légalement, le président de la République ne peut le décréter que pour 12 jours. Un état d'urgence pour répondre à l'urgence de l'État. Au-delà, les députés sont obligés de voter sa prolongation. Ce qu'ils/elles ont fait, deux fois déjà. Depuis le 13 novembre, la France est donc officiellement sous état d'urgence, comme sous perfusion. Mais que diffuse cet législation d'exception au coeur de notre société ? À le prolonger sans cesse, ne risque-ton pas de s'y enfermer ?"
"L’Europe n’avait pas besoin de cela. Que le peuple britannique décide, par référendum et dans un climat de totale liberté politique, de quitter l’Union européenne (UE), c’est son droit le plus strict. Cette décision porte un mauvais coup à l’UE, ainsi privée d’un pays qui est la deuxième économie européenne derrière l’Allemagne, qui a un siège au Conseil de sécurité de l’ONU et un appareil militaire et diplomatique de réputation mondiale."