417 liens privés
Libre-échange avec les Etats-Unis: la commission est accusée de passer en force - Page 1 | Mediapart
"La commission refuse d'abandonner le volet le plus sulfureux de la négociation avec Washington, un mécanisme qui autorise les multinationales à attaquer les États en justice. Au risque de braquer un peu plus les ONG. Paris mise sur un rapprochement avec Berlin pour débloquer le dossier."
"François Hollande a affirmé mardi vouloir aller « aussi loin que possible » en matière d’exemplarité et de transparence. Mais alors qu’on l’attendait sur l’éventuelle création d’un registre obligatoire de lobbyistes, accessible à tous sur Internet, ainsi que sur l’ouverture de nouvelles données publiques, le chef de l’État n’a fait guère d’annonces concrètes."
"Sans surprise, les ayants droit ont rejeté en masse le projet de rapport de l’eurodéputée du Parti Pirate, Julia Reda. « Ce projet de rapport d’initiative se contente de faire un copier-coller des propositions formulées ces dix dernières années par les partis pirates et les partenaires d’un Internet sans règles. »"
"Peut-on estimer que les 1% les plus riches du monde détiendront plus de la moitié des richesses à partir de 2016 ? La polémique s'installe entre l'ONG Oxfam, qui a publié sa dernière étude sur les inégalités dans le monde reprise partout dans la presse, et ceux qui la critiquent, au premier rang desquels le blogueur éco Alexandre Delaigue."
"Non, les 1% les plus riches ne vont pas détenir 50% de la richesse mondiale, soit plus que les 99% restant, d'ici 2016. Ou comment France TV Info démonte une info partagée par... France TV Info. Le blog Classe Eco du site de FranceTV, a décortiqué les chiffres avancés par l'ONG Oxfam et repris un peu partout dans la presse ces derniers jours (comme ici ou là). L'association publiait hier ses chiffres annuels sur les inégalités et tirait la sonnette d'alarme : "1 % des habitants de la planète possèderait 48 % du patrimoine, contre «seulement» 44 % en 2009. Le seuil des 50 % devrait être dépassé en 2016"."
"En amont de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, l'ONG Oxfam a calculé qu'en 2016, le patrimoine cumulé de 1 % des personnes les plus riches du monde dépassera celui de 99 % de la population, à moins de freiner la tendance actuelle qui est à l'augmentation importante des inégalités."
"L'ONG Oxfam publie, lundi 19 janvier, une nouvelle étude, consultable en ligne, révélant l'ampleur des inégalités dans le partage des richesses sur la planète. Selon ses calculs, réalisés à partir de données fournies par le Crédit Suisse, la richesse cumulée des 1 % les plus riches de la planète dépassera bientôt celle détenue par les 99 % restants. "
"Quel est le point commun entre le Vatican, le géant français Total et la métropole rennaise ? Tous ont fait appel au cabinet KPMG pour expertiser leurs comptes ou réformer leurs méthodes de gestion. KPMG, Ernst & Young, Deloitte et PwC sont les quatre principaux géants de l’audit. Méconnus du grand public, ces « Big Four » conseillent gouvernements et multinationales, font la loi dans les paradis fiscaux et tissent leur toile dans les instances internationales. Leur chiffre d’affaires : 90 milliards d’euros. Enquête sur des multinationales au pouvoir grandissant, qui valident les comptes des entreprises, tout en les aidant à développer une « optimisation fiscale agressive »."
"Une résolution adoptée aujourd’hui au Parlement européen aurait pu être un boulet de canon dans les jambes des ayants droit. Finalement, ce sera une gentille caresse, les eurodéputés ayant pris soin de ne surtout pas bouleverser ce secteur."
"C’est une consultation au succès inespéré. Mais son résultat est qualifié aujourd’hui de « parodie de la démocratie » par les opposants au Tafta, l’accord commercial en cours de négociations entre les États Unis et l’Europe (notre dossier). Entre mars et juillet dernier, la Commission européenne avait ouvert une consultation, accessible aux citoyens, sur le « mécanisme de règlement des différends investisseurs - États » (« ISDS » pour l’acronyme anglais) prévu dans le traité de libre-échange. Le dispositif ISDS permet aux entreprises de porter plainte contre un État ou une collectivité territoriale, dès lors qu’une loi ou une réglementation jugée trop contraignante entrave leurs investissements, y compris leurs prévisions de bénéfices futurs (voir notamment comment s’en sert l’industrie du tabac)."
"En 2014, il est devenu le symbole d'un traité à abattre pour une grande partie de la société civile et des partis politiques. Le mécanisme de règlement des différends investisseurs-Etats (ISDS), un système d'arbitrage international privé inconnu du grand public il y a encore quelques mois, s'est hissé en tête des chapitres les plus controversées de l'accord transatlantique (Tafta/TTIP) en négociation entre l'Union européenne et les Etats-Unis."
"Le 17 octobre 2014, le groupe de lobby des entreprises de biotechnologies EuropaBio et d’autres ont déposé une plainte auprès d’Emily O’Reilly, la médiatrice européenne (Ombudsman), pour dénoncer les délais de traitement de vingt demandes d’autorisation d’OGM. Cette plainte intervient alors que les instances européennes sont proches de trouver un accord sur les interdictions nationales, accord censé débloquer le dossier OGM, et notamment les procédures d’autorisation."
"Le projet CIGEO est de retour dans le projet de loi pour la croissance et l’activité d’Emmanuel Macron transmis lundi 17 novembre au Conseil d’État. Une nouvelle manipulation honteuse d’un Gouvernement qui avait déjà introduit CIGEO en douce dans le projet de Loi de transition énergétique en juin dernier avant de reculer. La société civile avait annoncé sa détermination et entend toujours maintenir la pression. Cette Loi Macron va-t-elle devenir le nouveau symbole des dérives et des manœuvres du système, dans le but d’imposer des projets inutiles à une population qui n’en veut pas ?"
" Depuis cinq ans, des bénévoles se battent pour améliorer la démocratie. Transparence, déontologie : le bilan de leur premier "quinquennat" est impressionnant. "
"A quelques jours d’intervalle, les partisans des organismes génétiquement modifiés (OGM) viennent de remporter plusieurs victoires aux Etats-Unis. Alors que leur utilisation sert de repoussoir aux Européens dans les négociations en cours du traité de libre-échange entre les deux continents (TTIP), les OGM s’ancrent un peu plus chaque jour dans le paysage américain, malgré les protestations d’un certain nombre d’associations."
"Une fois de plus, le projet de taxation sur les transactions financières a échoué lors de la réunion des ministres des finances le 7 novembre. Le gouvernement français en porte la responsabilité. Contre l’avis de nombre de pays européens, Paris fait tout pour préserver les intérêts des banques, en réduisant cette taxe à une mesure symbolique."
"Il n’y a pas qu’Obama qui a perdu les élections le 4 novembre 2014. De nombreux referendums sur divers sujets (légalisation du cannabis, OGM...) avaient aussi lieu dans différents états. Par exemple, dans le Colorado et l’Oregon, les citoyen-ne-s étaient appelés à se prononcer en faveur de l’étiquetage obligatoire des OGM dans l’alimentation humaine. Et dans ces deux états, c’est le « non » qui l’a emporté."
"L’Assemblée nationale a voté le 19 septembre 2014 la loi qui introduit l’obligation pour les entreprises pétrolières, gazières, minières et forestières de publier tous les paiements faits à des gouvernements, pays par pays et projet par projet. Si la mobilisation de certains députés a permis d’améliorer le projet de loi, en garantissant notamment que les rapports des entreprises soient accessibles gratuitement au public, les ONG constatent que le texte se contente de transposer la Directive a minima."
"Bruxelles, Montreuil, le 29 septembre. Il semble de plus en plus évident que l’accord de libre échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne (TAFTA/TTIP) va ouvrir en grand les portes de l’Union européenne et de la France aux OGM et entraîner une contamination de nos champs et de nos assiettes. Le Commissaire européen a beau affirmer que les normes de sécurité alimentaires ne seront pas touchées, il ne convainc personne"
« [Le secrétaire général de la Hadopi] met en avant, à toute occasion, exclusivement les idées les plus contraires à la défense de la propriété littéraire et artistique, et ce, dans les seuls médias qui sont hostiles à celle-ci, en semblant donc choisir pour seuls interlocuteurs ses adversaries. [...] Nos protestations auprès de la Hadopi sont restées sans effet. Nous sommes sûrs que vous avez les moyens de la sensibiliser, mieux que nous n'avons pu le faire, sur la nécessité de mieux maîtriser sa communication. »