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Faute de neige en bas de son domaine, la station de ski de Montclar dans les Alpes-de-haute-Provence a fait appel à un hélicoptère pour amener de la neige du haut vers le bas de ses pistes.
À mi-parcours de la Convention citoyenne pour le climat, l’ambition des participants d’aboutir à des mesures de réduction des gaz à effet de serre est intacte. Mais des désaccords surgissent sur la méthodologie de ce processus inédit de démocratie directe.
Oubliez la dématérialisation, le virtuel. Le numérique pèse bel et bien sur l’environnement : il consomme de l’électricité, rejette des gaz à effet de serre, incite à l’exploration minière... Les empreintes sont multiples mais pas si évidentes à mesurer.
Carbon Consumption Survey
Ruben Haalebos—Paul Malliet
Paris, le 19Avril 2019
20% des Français sont responsables de 50% de l'empreinte carbone.
50% des Français sont responsables de 20% de l'empreinte carbone.
Oui ! D’après l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), l’avion émet 45 fois plus de CO2 par passager transporté que le train pour une même distance en France (source).
Alors que la COP25 s'achève à Madrid sans avancées significatives, constructeurs et compagnies aériennes promettent l’impossible : une forte hausse du trafic aérien ces 20 prochaines années sans augmenter les émissions de CO2. Le pari est quasi impossible à tenir.
Rappelons que le besoin n'est pas de contenir les émissions GES mais bien de les baisser...
Si l’aviation était un pays, ce serait le septième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le secteur pollue autant que les 129 pays les moins émetteurs ! Pourtant, sous la pression des lobbies, c’est le seul secteur avec le transport maritime, qui ne soit pas soumis à un objectif de réduction des émissions. En Europe, on s’apprête à investir 75 milliards de dollars dans 800 projets d’extension ou de construction de nouveaux aéroports, dont celui de Notre-Dame-des-Landes. Les États du monde entier, réunis jusqu’au 7 octobre à l’Assemblée générale de l’Organisation de l’Aviation civile internationale, refusent pourtant de réduire la croissance du secteur et misent sur la compensation carbone.
Voyager en avion est ce qui est le plus polluant. Les possibilités de limiter le transport aérien et ses émissions de gaz à effet de serre ne manquent pourtant pas. Voici un tour d’horizon des propositions concrètes... que le gouvernement Macron refuse d’étudier.
Chacun ses angoisses et ses réponses. Pour de plus en plus de gens, dont je fais partie, les craintes prioritaires portent sur la survie à terme de la majorité des espèces vivantes, dont les humains, mais aussi sur les conséquences dévastatrices des inégalités sociales secrétées par le capitalisme, ou encore sur le délitement de la démocratie et la montée des régimes autoritaires et répressifs dans le monde. En résumé, il s’agit de risques d’effondrement, un terme certes ambigu – il en existe diverses modalités et on en ignore les délais et l’ampleur vu que cela dépendra en partie de ce qui sera entrepris… ou pas - mais non dépourvu d’intérêt pour signifier l’énormité des enjeux. Voir ma chronique récente dans Politis (en accès libre, ce qui n’interdit pas de s’abonner à cet excellent hebdomadaire) : Effondrement en cours : on fait quoi ?.
La France possède le plus grand réseau de voies navigables en Europe. Une barge empruntant canaux et rivières peut transporter autant de marchandises que 200 camions. Alors pourquoi ce mode de transport beaucoup plus écologique a-t-il été totalement délaissé ? Enquête.
Avec des émissions de CO2 plus importantes que celles des transports urbains, la trottinette électrique en « free-floating » dégrade le bilan carbone des métropoles.
Le 28 novembre 2019, les Amis de la Terre France et Oxfam France ont publié leur rapport «La colossale empreinte carbone des banques : une affaire d’État».
Gaël Giraud est économiste, directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École nationale des Ponts et Chaussées et auteur. Spécialisé sur les interactions entre économie et écologie, il est également l’ancien chef économiste de l’Agence française de développement (AFD). Dans la première partie de cet entretien-fleuve, nous revenons notamment sur l’incapacité pour Emmanuel Macron de conduire une véritable transition écologique, sur le financement de celle-ci et la nécessaire réforme des traités européens qui la conditionne. Nouvelle économie des communs, dérive illibérale du gouvernement… Nous abordons également des questions relatives aux rapports entre foi chrétienne, laïcité et écologie. Gaël Giraud est, en plus de tout le reste, prêtre jésuite. Première partie. Retrouvez la seconde partie de l’entretien ici. Réalisé par Pierre Gilbert et Lenny Benbara.
Les ONG ont beau dénoncer leurs investissements dans le charbon, les banques échappent à toute régulation grâce à leur extrême proximité avec Bercy.
L’exaspération populaire manifestée par l’explosion des Gilets jaunes exprime le ras-le-bol de l’injustice. Elle ouvre la voie à une politique écologique et sociale. Mais l’autoritarisme menace.
Si le transport maritime vers et depuis l’Europe était un pays, il serait le huitième plus gros émetteur de gaz à effet de serre, derrière les Pays-Bas, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement que nous révélons.
Le Maire et la voiture. Hier, le ministre de l'Economie participait à la journée de la filière automobile et y a sans pudeur déclaré sa flamme à la bagnole : «J'aime la voiture, j'adore la voiture. J'aime conduire, j'adore conduire.»
Chaque semaine, un(e) journaliste de la rédaction vous raconte, avec plus ou moins de détours, l’actualité des sept jours écoulés. Cette semaine, un sondage qui témoigne de la montée du thème de l'effondrement dans les consciences collectives, et une actualité climatique qui risque de renforcer le phénomène...