426 liens privés
De 2017 à 2018, les émissions par véhicule neuf vendu en Europe ont augmenté, pour s'établir (avec la norme européenne) à presque 121 g de CO2 par km par véhicule neuf, alors que l'objectif pour 2020, c'est à dire 2 ans plus tard, est de 95 g, soit 20% de moins. On retrouve une augmentation de la masse et de la taille des véhicules vendus dans les raisons explicatives.
Malgré la montée en puissance de l'électrique, les rejets de CO2 des voitures neuves ont augmenté sur le Vieux Continent pour la troisième année consécutive, revenant aux niveaux de 2014.
Aujourd’hui dans #DéconfinonsLesIdées, nous interrogeons Hugues Ferreboeuf, spécialiste des questions numériques pour The Shift Project, think tank qui milite pour une économie décarbonée. Selon l'expert, il faudrait mieux sensibiliser les consommateurs pour qu'ils prennent conscience qu'une simple vidéo visionnée, émet aussi du CO2.
Le progrès technique ne suffira pas à la diminution des émissions de gaz à effet de serre des avions, indispensable contre le réchauffement climatique, affirment plus de 550 étudiants du secteur de l’aéronautique dans une tribune au « Monde », qui plaident en faveur de reconversions industrielles et d’une réduction du trafic aérien.
Alors que les États-Unis viennent de lancer avec succès leur premier vol habité à destination de la Station Spatiale Internationale grâce au lanceur SpaceX développé par une entreprise privée, une première. Mais, en temps de crise écologique, sociale et morale, la conquête spatiale demeure-t-elle une aventure pertinente et porteuse de rêves ? L’astrophysicien Aurélien Barrau questionne la démarche dans ce texte.
Les constructeurs menacent de remettre en cause les objectifs de CO2 afin de mieux négocier une aide pour les voitures vertes.
Une équipe internationale – à forte participation chinoise – vient de proposer un calcul préliminaire des émissions de CO2 évitées en raison des arrêts d’activités provoqués entre janvier et fin mars 2020 par la crise sanitaire. Jusqu’à présent, les chiffres avancés relevaient d’estimation plus ou moins grossières. Selon leurs calculs fondés sur des recueils d’émissions en temps réel de centrales électriques, de grosses industries, de suivi des activités de transports routiers, aériens, maritimes et du chauffage des bâtiments, la crise aurait évité l’émission de 542 millions de tonnes de CO2, avec une incertitude de 20%. Une diminution de 5,8% sur 2019 pour ces trois premiers mois de l’années. Mais, leur méthode étant désormais opérationnelle, ils ont pu, après l’envoi de leur article, réaliser une mise à jour des données avec celles du mois d’avril 2020, montrant l’accentuation de la chute avec -7,3% soit une baisse de 886 millions de tonnes de CO2 pour les quatre premiers mois de 2020 (voir les graphiques en fin de note).
L’impact environnemental du numérique n’est pas toujours négligeable, même face au transport
Contrairement à ce qu'on peut lire et entendre depuis plusieurs semaines, la crise sanitaire provoquée par le coronavirus n’entraîne pas une diminution massive, ni « suffisante », des émissions de CO2. C’est ce que rappelle un article passionnant du média spécialisé Grist.
Cette crise du Covid aura provoqué beaucoup de conclusions hâtives. On crut par exemple le capitalisme à l’arrêt - avant de constater que l’on continuait un peu partout de travailler. Alors on imagina la chaîne de production asiatique au repos et prochainement démantelée - pendant qu’Apple annonçait un nouvel iPhone, vite disponible au magasin du coin. Et puis on déclara, vidéos de baleines à l’appui que c’était la pollution qui s’était soudainement arrêtée...
Selon certaines prévisions on pourrait en effet assister à la plus importante baisse des émissions (mondiales et annuelles) de CO2 de l’Histoire. Cette baisse pourrait être quatre fois supérieure à celle engendrée par la crise de 2008, et le double de 1944. On parle ici de 2000 million de tonnes de CO2 en moins, soit une baisse de ... attention.... 5,5%. D’autres estimations évoquent une baisse (vertigineuse) de 8%. Heureux hasard, ces deux chiffres correspondent à peu près aux bornes fixées par l’Accord de Paris (vers une hausse des températures située entre 1.5 et 2%). La situation n’est pas toujours aussi disruptive que l’on veut bien le croire. Surtout il n’a y rien d’affreusement radical dans la proposition de poursuivre l’arrêt de l’appareil de production. Il s’agit de bon sens. C’est justement ce à quoi nous invite ce texte de Philippe Huguenin (membre de Moins !, journal romand d’écologie politique) en tentant d’identifier par où commencer.
À partir d’aujourd’hui, le pays a dépassé ses émissions de gaz à effet de serre. Une preuve de plus de l’inaction de l’État.
Le gouvernement assure avoir fait de la rénovation des logements un pilier de son action. Qu’en est-il ? Après avoir pointé les malfaçons entourant la pseudo « isolation à un euro », le deuxième volet de notre enquête révèle une course aux chiffres. Un piège qui éloigne chaque jour un peu plus la France d’une véritable politique d’efficacité et de sobriété énergétique.
Plusieurs rapports publiés récemment indiquent une hausse mondiale, aux Etats-Unis et en Europe des émissions néfastes pour le climat. Récapitulatif en infographies.
Le présent article liste les pays du monde par émissions de dioxyde de carbone. Un autre article donne la liste des pays par émissions de dioxyde de carbone par habitant. La Chine est le 1er émetteur de gaz à effet de serre, devant les États-Unis. Ces deux pays représentent 43 % du total des émissions de CO2 liées à l'énergie en 2017. Mais les émissions par habitant classent les États-Unis (14,61 tonnes) loin devant la Chine (6,68 tonnes) ; les États-Unis sont eux-mêmes dépassés par l'Arabie Saoudite (16,61 tonnes), les Émirats arabes unis (20,91 tonnes) et le Qatar (30,36 tonnes).
Cet indicateur mesure le total national d’émissions de gaz à effet de serre contenus dans le « panier de Kyoto », incluant le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O) et les gaz dits fluorés (hydrofluorocarbures, perfluorocarbures, trifluorure d'azote (NF3) et hexafluorure de soufre (SF6)). Utilisant le potentiel de réchauffement planétaire (PRP) de chaque gaz, ils sont regroupés en un seul indicateur exprimé en unités équivalent CO2. Les données d’émissions sont fournies annuellement par les Etats membres de l’UE dans le cadre du rapport sous la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Le gouvernement vient de publier sa Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et sa Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), toutes deux révisées à l’aune de l’objectif de neutralité carbone en 2050 fixé par la France. Ces documents, qui jouent le rôle de boussole climatique, sont mis en consultation publique jusqu’au 19 février mais font d’ores et déjà l’objet de critiques. Incapable de tenir ses engagements, la France a décidé de revoir à la hausse ses émissions de CO2 autorisés jusqu'en 2023.
Le géant de l’informatique entend compenser l’intégralité du CO2 émis depuis sa création. Sans pour autant interrompre ses collaborations avec l’industrie pétrolière.
Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le 24 septembre 2019
20 minutes pour comprendre l'urgence climatique...
Le lundi 20 janvier, l’exécutif a révélé sa stratégie nationale bas-carbone (SNBC) révisée pour la période 2019-2023. Le gouvernement a choisi de relever le budget carbone pour cette période, ce qui permettra à la France d’émettre plus de CO2 que prévu. Dans le détail, il passe à 422 millions de tonnes de CO2 équivalent en moyenne par an, contre 398 millions prévus initialement en 2015.
Les scientifiques estiment que seuls les scénarios prévoyant en 2100 des concentrations moyennes en GES comprises entre 430 et 480 ppm (particules par millions équivalent CO2) sont vraiment en mesure de limiter la hausse de la température moyenne du globe à 2°C.