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Les délégations russe et chinoise bloquent le processus d’extension d’un réseau de réserves naturelles dans l’océan Austral, où la pêche au krill suscite des convoitises
Le gouvernement devrait annoncer ces prochaines semaines sa feuille de route énergétique pour les prochaines années et jusqu'en 2028. Les ONG sont inquiètes alors que les premiers indices montrent une ambition à la baisse. La France ne respecte même pas ses objectifs initiaux ; or la COP24, en décembre, devait être l'occasion de les relever.
La multinationale de l’énergie Engie a mis en vente quatre centrales à charbon en Europe : une centrale aux Pays-Bas et trois en Allemagne. Alors qu’il y a urgence à sortir du charbon en Europe pour éviter le chaos climatique, Engie bloque cette sortie en tentant de revendre ces centrales à des entreprises qui feront tout pour les maintenir en activité, au lieu de les fermer.
«L’arrêté a été pris et signifié à Total», a confirmé à l’AFP la direction générale des services de la CTG, fusion depuis décembre 2015 de la région et du département. La responsable des relations extérieures au sein de Total Exploration & Production Guyane Française, la société demanderesse de l’ouverture des travaux miniers, a confirmé la signature de cet arrêté au site d’information local Guyaweb et ajouté que ledit arrêté du préfet ferait l’objet d’une publication ces jours prochains. Contactée mardi en fin de journée par l’AFP, la préfecture de Guyane n’a pas donné suite.
Au nom de l’emploi, les députés ont suivi l’avis du gouvernement en rejetant un amendement, proposé par une députée LRM, visant à supprimer une fiscalité favorable à certains agrocarburants.
L'Assemblée nationale a rejeté jeudi 18 octobre, à la demande du gouvernement, les amendements au projet de loi de finances pour 2019 (PLF 2019) qui visaient à supprimer la niche fiscale dont bénéficie l'huile de palme. Ces amendements venaient de plusieurs bancs de l'hémicycle, y compris des députés LREM.
Les professionnels de l’automobile, réunis au Mondial de l’automobile de Paris (jusqu’au 14 octobre), mettent en avant leurs efforts en faveur de l’électrique et d’autres innovations technologiques en vue de produire des véhicules plus propres. Les Français, eux, ont un faible pour les véhicules tout-terrain, pourtant polluants et voraces en énergie.
Derrière leurs beaux discours publics sur le climat, les multinationales continuent à s’opposer à tout objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Nouvelle illustration avec un document interne de BusinessEurope, le plus important lobby patronal européen regroupant tout le gratin des multinationales du vieux continent, mais aussi des États-Unis. Ce document interne révélé par Greenpeace montre comment BusinessEurope, actuellement présidé par Pierre Gattaz, ancien patron du Medef, entend faire capoter le projet d’introduire des objectifs climatiques plus ambitieux au niveau de l’Union européenne à l’horizon 2030.
Le marché de la voiture électrique est en pleine croissance. Elle est présentée comme la solution miracle : à la fois vertueuse contre le réchauffement climatique et alternative indolore pour notre confort, nous permettant d’entrer en transition sans rien changer de nos habitudes de vie et d’une mobilité construite autour de la voiture individuelle. Malheureusement, la voiture électrique n’est pas si propre. Si l’on veut encore espérer limiter le réchauffement climatique à un niveau soutenable, l’effort à soutenir passera nécessairement par l’adoption collective d’autres modes de transports.
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« La transition vers des mobilités décarbonées est incompatible avec l’essor des flux de déplacement, fussent-ils plus verts », fustige l’association. Nous ferions ainsi face à un biais propre au solutionnisme technologique : le fantasme d’un progrès technologique qui nous dispenserait de toute évolution de nos modes de vie et nous permettrait de conserver notamment ce totem qu’est la voiture individuelle. À l’opposé, le Forum vies mobiles appelle à « transformer les pratiques de mobilité et les représentations collectives qui y sont associées ».
La colère gronde chez des agriculteurs qui travaillent en biologique. Au mois de juin, leur fournisseur en huiles essentielles a été contraint de cesser son activité suite à un contrôle de la répression des fraudes, pointant un défaut d’ « autorisation de mise sur le marché ». « On ne peut pas utiliser les huiles essentielles, mais on laisse courir le RoundUp ! », s’insurge l’un d’eux. Alors que les essais en laboratoire démontrent une certaine efficacité des huiles essentielles contre certaines maladies des plantes, Basta ! a enquêté sur une réglementation qui empêche leur développement, alors que le glyphosate est, lui, épandu librement.
Pour le sociologue et altermondialiste suisse, la démission de Nicolas Hulot illustre la faiblesse des institutions démocratiques face au capitalisme financier globalisé. Une absence de contre-pouvoir qui entraîne mépris du bien commun et destruction progressive de la planète et de la biodiversité.
Coresponsable du master de recherche Institutions, économie et société qui forme les étudiants aux approches institutionnalistes en économie, Laurence Scialom travaille depuis vingt ans sur les questions de régulation bancaire et financière. Engagée dans la cité, elle coordonne le pôle banque-finance du think tank Terra nova, plaidant pour une réforme bancaire ambitieuse afin d’éviter une nouvelle crise financière.
Le rapport de la commission d’enquête sur l’alimentation industrielle veut inciter le secteur agroalimentaire à mettre moins de sel, de gras, de sucre et d’additifs dans ses produits, et éduquer les enfants à bien manger.
La directive droit d’auteur et les récents débats sur les « fausses informations » ont servi d’introduction au débat général sur la régulation du Web, tel qu'il s'annonce pour l'année à venir. Aujourd'hui, La Quadrature du Net présente ses propositions concrètes.
Derrière leurs beaux discours publics sur le climat, les multinationales continuent à s’opposer à tout objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Illustration avec un document interne du lobby patronal européen BusinessEurope.
Les chercheurs en biologie de conservation alertent depuis 40 ans sur l’effondrement de la biodiversité, nous sommes entrés dans la 6e extinction massive de l’histoire de la Terre, et pourtant, les choses ne font qu’empirer. Est-ce à cause d’un manque de connaissances ? D’un manque de solutions ? Deux chercheurs du CNRS se sont penchés sur la question en analysant plus de 13 000 articles, soit l’ensemble des publications de la discipline parues dans les 9 plus grandes revues de biologie de conservation entre 2000 et 2015. L’analyse du travail de ces plus de 100 000 chercheurs à travers le monde entier est sans appel : la lacune ne vient pas d’une méconnaissance du phénomène mais d’un manque d’ambition politique. Des solutions existent, sont connues et ont déjà prouvé leur efficacité, mais pour les mettre en place, il faut reconnaître qu’entre préservation de la vie et développement économique, il n'y a parfois pas de conciliation possible. C’est ce que nous explique Laurent Godet, chercheur au CNRS et l’un des deux auteurs de l’étude publiée le 10 septembre dans Trends in Ecology and Evolution.
Un rapport de l'OCDE pointe le prix insuffisant des émissions carbone (taxes sur les énergies fossiles et le carbone, prix des permis d'émissions échangeables...).
Les prochains mois sont décrits comme cruciaux par de nombreux participants pour relancer l’accord de Paris sur le climat de 2015.
Dans la nuit de mardi à ce mercredi 19 septembre, l'Assemblée nationale a voté l'extension de la convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) à la fraude fiscale. Cela permettra aux entreprises fraudeuses d'éviter la justice, sans reconnaissance de culpabilité.
Nouveau débat enflammé à l'Assemblée nationale sur le glyphosate, mais résultat inchangé : l'interdiction de l'herbicide controversé d'ici trois ans ne sera pas inscrite dans la loi, ont décidé les députés.