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"Avec la personnalisation des contenus, le Web est en passe de subir une métamorphose colossale. Mais il n’est pas sûr que vous vous en rendiez compte..."
"Si la version « bêta » du projet de loi numérique n’a toujours pas été publiée (et ce alors qu’Axelle Lemaire avait indiqué que ce serait le cas « avant la fin du mois de juin »), Contexte vient de publier une version de travail du texte élaboré sous la houlette de Bercy. Ce document non définitif nous permet d’en savoir davantage sur la façon dont le gouvernement pourrait concrétiser ses ambitions."
"Ce n'est plus de la science-fiction. Les puces électronique sous-cutanées sont là. Apportant avec elles de nombreux problèmes éthiques. D'autant que le flou juridique qui les entoure est important... "
"Petits fours, ministre, PDG américains et Medef se sont donnés rendez-vous cette semaine dans la capitale pour parler des nuages. Eh oui, ce lundi 6 juillet commence la première CloudWeek Paris.
Côté « data centers », la France peut se vanter d’être plutôt bien équipée, avec la quatrième place mondiale. Pour ce qui est des logiciels et de la souveraineté de ces données stockées, c’est une autre histoire."
"Il y a quelques jours, je participais à un événement assez extraordinaire, l’Échappée Volée, qui ressemble assez à un TED (pas étonnant, c’est organisé par l’équipe qui a lancé TEDxParis).
J’explique en 13mn comment on peut reprendre le contrôle de nos données et surtout pourquoi il le faut."
"Microsoft a équipé son nouveau navigateur web d'un gestionnaire de mots de passe. Se voulant facile d'utilisation, il a une option pour synchroniser les identifiants et les mots de passe avec ses autres appareils... à condition d'accepter que ces données soient transférées sur les serveurs de Microsoft."
"Le premier ministre britannique David Cameron reste droit dans ses bottes. Devant les députés, il juge que les autorités doivent pouvoir accéder à toutes les communications afin de combattre le terrorisme. Il confirme ainsi la position qu'il tenait en début d'année, lorsqu'il appelait à bannir toute communication vraiment privée."
"Il y a un an, Basta ! vous parlait de Tisa (Trade in Services Agreement), cet accord de libre-échange sur le commerce des services. Le petit-frère du traité de libre-échange Tafta est en négociation depuis 2012 hors du cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). 52 pays sont autour de la table, dont les États-Unis, toute l’Union européenne et d’autres puissances économiques comme le Japon, la Turquie, le Canada, l’Australie ou le Mexique [1]. Le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine n’en font pas partie.
Ce nouveau traité de libéralisation est discuté en toute opacité. Avant juin 2014, il était resté presque secret. Seules des fuites avaient permis d’en percevoir l’ampleur et les dangers. Wikileaks vient de révéler à nouveau des documents clé des négociations en cours. Dont l’avant-projet d’avril 2015 qui va servir de base au prochain round de discussions, qui aura lieu la semaine prochaine."
"À l’occasion de la remise du rapport du Conseil national du numérique, Manuel Valls a présenté hier les grandes lignes du futur projet de loi numérique. Au programme, notamment, l’inscription des principes de neutralité du Net et d’Open Data, le renforcement de la protection des données personnelles, etc. Le texte sera dévoilé avant la fin du mois pour que les internautes puissent proposer des modifications."
Comprendre la loi sur le renseignement et ses dérives sécuritaires... Ou la principe de la loi d’exception...
"internet-propreSi le responsable du service de presse du CIC n’a pas jugé utile de répondre à nos appels, le service de nettoyage n’a pas tardé à nous envoyer un courrier comminatoire. Dans notre article d’hier, nous avons cité le nom du responsable du service de presse, un nom public et cité dans de nombreux articles ailleurs sur Internet (plus de 300 réponses chez Gogleuh). Mais aussi, évidemment, au bas de tous les communiqués de presse du CIC. Nous avions également cité celui de la directrice de l’agence du CIC qui a décidé de fermer le compte de @Sorcier_FXK (une quarantaine de résultats chez Gogleuh). La Chaîne CIC nous demande de retirer dans les meilleurs délais ces noms « or else« . Ce n’est pas une nouveauté, nous avons déjà été confrontés à des demandes de ce type, nombreuses sont les personnes qui préfèrent que certaines de leurs actions ou décisions restent loin des yeux des moteurs de recherche."
"Lancer une procédure CADA pour obtenir communication de la décision de retrait d’un tweet. C’est stupide. Mais nous l’avons tout de même fait à l’encontre du ministère de la Culture, lequel n’a pas assumé son hommage au roman de 1984 sur le réseau social, en plein vote du projet de loi Renseignement."
"Difficile d’échapper ces derniers jours à la polémique qui oppose le CIC à Sorcier_FXK. Ce dernier avait interrogé sa conseillère, accessoirement directrice de l’agence du CIC de Turballe, sur le changement de politique dans les droits d’accès de l’application smartphone de la banque. Initialement limités au GPS en mode fin (précision minimale à 5 mètres), à l’accès en lecture et écriture aux contact, à l’accès aux appareils photos et aux fichiers, photos et tous médias, l’application demandait désormais l’accès à tous les comptes utilisateur. C’est à dire, aux comptes mails, Youtube, Facebook, Twitter, etc. Visiblement, la conseillère n’a pas beaucoup apprécié ces questions. Selon Sorcier_FXK, expert en sécurité informatique, Mme M. M. s’est emportée au téléphone. Dans la foulée, la banque facturait 100 euros sur le compte pour sanctionner un découvert de 55,39 euros. Pour quelqu’un qui vit – ce que n’ignore évidement pas la banque – avec 454 euros par mois, une telle somme est exorbitante. Suit une lettre recommandée annonçant que la banque n’a « plus convenance à poursuivre nos relations« . Traduction : ton compte sera fermé et en attendant, tu ne peux plus utiliser tes moyens de paiement."
"La Cour constitutionnelle belge a annulé la loi sur la conservation des données internet qui imposait la conservation massive des activités en ligne. "
"C'est bien pire que ce que l'on craignait. Selon les informations du Monde, la France a mis en place depuis 2007 un système de surveillance massive qui dépasse les pires craintes des défenseurs des libertés. La plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée "pour l'essentiel" dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de France et intercepte puis stocke "des milliards de données françaises et étrangères"."
"C’est un sigle impersonnel, « PNCD », mais il cache un secret sur lequel la République a réussi, depuis 2007, à maintenir un silence absolu. Derrière ces quatre lettres se dissimule la Plateforme nationale de cryptage et de décryptement, un système complexe et occulte de recueil massif et de stockage de données personnelles étrangères et françaises dans lequel les services de renseignement français puisent à leur guise et sans aucun contrôle autre que leur propre hiérarchie."
"Les ministres de la justice de l’Union européenne ont clôturé, lundi 15 juin, à Luxembourg, trois ans et demi de discussions ardues sur la protection des données personnelles. Ils ont enfin approuvé une proposition adaptée au développement de l’économie numérique."
"C’est l’histoire d’une application bancaire intrusive qui vaut à l’un de ses utilisateurs quelques ennuis avec sa banque. Fin mai, ce spécialiste en sécurité informatique autodidacte, Gwen, alias @Sorcier_FXK sur Twitter, jette un œil à la mise à jour que lui demande son application portable du CIC. Cet habitant de la région nantaise explique..."
Et demain, mon assurance m'enverra paître au prétexte que je refuse d'installer je ne sais quelle applications censée vérifier mon activité physique...
"Qu'il s'agisse de la surveillance massive orchestrée par la NSA, l'agence du renseignement américaine, ou des nouveaux outils dont entend se doter le gouvernement français avec le récent projet de loi sur le renseignement, un mot revient systématiquement dans les débats : « métadonnées ». En quoi consistent exactement ces métadonnées ? Que peuvent-elles dévoiler sur le quotidien de chacun ? Explications en patates avec le dessinateur Martin Vidberg."
"Dans le cadre du projet de loi renseignement, les sénateurs PS critiquent, sans doute à raison, la brèche ouverte par les mesures de surveillance internationales. Selon eux, en raison de deux lettres (« ou »), les services pourraient en effet surveiller plus facilement les Français, avec moins de contrôle. C’est ce qu’ils expliquent dans un amendement."