417 liens privés
Ce sont des territoires qui étaient autrefois habités, cultivés, pâturés. Seules les ruines disséminées dans les paysages rappellent encore cette époque, révolue avec l’exode rural. Aujourd’hui, des paysans tâchent de faire revivre ces surfaces pastorales, mais se heurtent à une politique agricole fixant des normes parfois déconnectées de la réalité de leur travail et des territoires. Avec pour conséquence de les exclure des aides publiques, alors que ces territoires et leurs pratiques pastorales se révèlent particulièrement résistants aux aléas climatiques. Reportage en Ardèche.
Aujourd’hui, l’agriculture n’a qu’une obsession, le rendement. Respectueuse de la nature et de l’homme, la permaculture s’affiche comme une agriculture durable. Une alternative rentable selon l’INRA qui s’est penchée sur le cas de la luxuriante Ferme du Bec Hellouin.
Pour lutter contre la concentration des terres agricoles et la désertification, la commune d’Alloue a monté Terres en chemin. Cette société collective préserve des terres pour des projets d’installation agricole à taille humaine, au bénéfice de la qualité de vie du village.
En déplacement dans les Antilles, Emmanuel Macron s’exprime sur le scandale du pesticide ultratoxique qui empoisonne toujours la Guadeloupe et la Martinique.
Des chercheurs français démontrent que les rendements des cultures sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu’elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. L’exact contraire de ce que fait l’agriculture depuis 60 ans.
Les pesticides épandus pour protéger les récoltes des attaques fongiques ont engendré des résistances, y compris chez des souches qui infectent l’homme.
Nicolas Hulot s’est confronté à de nombreuses reprises avec les représentants du secteur agricole, au nom du climat notamment, ainsi qu’avec ceux du nucléaire.
[...]
Le problème n’est pas l’existence de lobbys, mais la manière peu transparente dont certains agissent, avec des moyens colossaux, pour faire valoir des intérêts privés au détriment de l’intérêt général
La permaculture, tout le monde en parle, mais personne ne sait vraiment de quoi il s’agit. Une branche radicale de l’agroécologie ? Une nouvelle tendance New Age ? Notre reporter s’est rendue à un week-end d’initiation, pour tenter de lever le voile.
L'association Nationale Pomme Poire (ANPP), qui défend de nombreux arboriculteurs normands voulait interdire à Greenpeace d'utiliser le titre "pommes empoisonnées" aux pesticides dans son rapport sur la contamination des vergers français aux produits phyto-sanitaires.
La France peine à réduire sa dépendance aux pesticides, faute de pouvoir convaincre les agriculteurs que des alternatives crédibles existent.
L’information positive du jour nous vient de l’Insee. Selon une nouvelle étude, les agriculteurs bio des secteurs du vin, du maraîchage et de la production laitière obtiennent des résultats particulièrement encourageants. L’agriculture conventionnelle n’a qu’à bien se tenir.
L'agriculture biologique peut nourrir 9 milliards d'habitants en 2050, les scientifiques l'affirment
Longtemps, l’argument majeur en faveur de l’agriculture conventionnelle était la capacité d’obtenir de meilleurs rendements qu’en agriculture biologique. Plusieurs études récentes ont récemment démontré que si cet écart existe aujourd’hui, il peut être fortement diminué demain.
Selon une étude scientifique, le scénario est possible à condition de réduire le gaspillage alimentaire et de limiter la consommation de protéines animales
"Alors que les vendanges vont bientôt démarrer, il est utile de rappeler que les viticulteurs sont les premiers consommateurs de pesticides en France…"
"L’autorisation d’exploitation de la « ferme des mille veaux », sur la commune creusoise de Saint-Martial-le-Vieux, est suspendue par la justice. Le ministère de l’environnement doit désormais décider de faire appel ou non de la décision… et donc de soutenir ou pas ce symbole de l’agriculture industrielle."
"Alors que l’innocuité du glyphosate divise les experts, la question du renouvellement de son autorisation se pose au sein de l’UE. Depuis 2012, la substance, présente dans de nombreux herbicides, est en attente de ce renouvellement, plusieurs fois repoussé suite aux désaccords des États. Le 28 juin, soit deux jours avant la fin de l’autorisation de la substance, la Commission européenne décide de prolonger une nouvelle fois l’autorisation de 18 mois."
"En France, le purin d’ortie est devenu l’emblème des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) du domaine public. Celles-ci peuvent également être à base de plantes, sous forme d’extrait fermenté, décoction, infusion …mais aussi d’argile, vinaigre blanc, petit lait… Une réalité bien ancrée dans les pays voisins comme l’Allemagne, mais en France, les PNPP se heurtent à des blocages très bénéfiques pour les firmes phytopharmaceutiques. Tous à vos pulvérisateurs !"
"Face à l'effondrement des prix du lait et du porc, le commissaire européen à l'agriculture devrait finalement accepter le retour à des mesures de régulation lors de la réunion des ministres concernés, lundi à Bruxelles."
"Nouveau rebondissement dans le feuilleton d’une éventuelle interdiction du glyphosate, désherbant le plus vendu au monde. Le 7 mars dernier, le comité d’experts de la Commission européenne chargé de renouveler, ou non, l’autorisation du produit pour une durée de 15 ans ne s’est finalement.... pas prononcé. La majorité nécessaire pour obtenir une décision n’a pas été obtenue. Le vote a été reporté au mois prochain, voire au mois suivant. Fait inhabituel, la Commission ne s’est donc pas contentée de l’avis rendu en novembre dernier par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui avait affirmé que le caractère cancérogène du glyphosate était « improbable ». On s’attendait donc à ce que le produit soit de nouveau autorisé en Europe, malgré son classement comme cancérogène probable par l’organisation mondiale de la santé (OMS) en mars 2015."
"C’est un échec si patent et prévisible qu’il en devient presque risible. Depuis 2008 et les engagements du « Grenelle de l’environnement », non seulement les gouvernements successifs n’ont pas réussi à faire baisser l’usage des pesticides en France, mais ils ont aussi échoué, avec une égale constance, à tirer la leçon de leurs échecs. L’inflexion de cette courbe-là semble, elle aussi, impossible."