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"Des crypto-OGM dans nos champs ? Fin mars, neuf associations ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat afin d’obtenir un moratoire sur les variétés rendues tolérants aux herbicides (VrTH). Problème, elles ne sont pas considérées comme des OGM, du fait qu’elles sont obtenues par mutagénèse, et non par transgénèse."
"Les moustiques génétiquement modifiés, mis au point par Oxitec, n’ont pas été retenus par les autorités malaisiennes dans la lutte contre la dengue. La technologie a en effet été considérée comme « coûteuse et inefficace » par le ministère de la Santé."
"Le brevet sur le soja Roundup Ready première génération de Monsanto (RR1) prendra fin en mars 2015. Les premiers « génériques » sont sur le point d’être proposés aux agriculteurs étasuniens."
"Une nouvelle étude fait le lien entre résistance aux antibiotiques et pesticides couramment utilisés. Le glyphosate, le 2-4 D, le Dicamba peuvent affecter les bactéries et favoriser la résistance à des antibiotiques courants."
"Le partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (TAFTA ou TTIP) est un énorme traité en cours de négociation entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Ses conséquences sur nos normes alimentaires pourraient être particulièrement désastreuses.
Toutes les lois qui contrôlent la sécurité de nos aliments, qui minimisent les risques pour les humains et la planète, et qui garantissent le choix du consommateur, sont directement menacées, si le TAFTA/TTIP se concrétise.
La production alimentaire européenne et de nombreux règlements l’encadrant sont souvent plus stricts qu’aux Etats-Unis. L’agrobusiness états-unien fait pourtant le forcing pour que ses produits - actuellement interdits sur le marché européen, mais en vente aux Etats-Unis - soient automatiquement autorisés en Europe, grâce au TAFTA/TTIP.
Voici quelques uns des aliments qui posent particulièrement problème et qui pourraient se retrouver dans vos assiettes si un accord sur le TAFTA/TTIP est conclu."
"Depuis des décennies, l’agriculture industrielle fait la guerre aux semences paysannes. Elles sont pourtant mieux armées que les variétés commerciales pour résister aux effets du changement climatique, et constituent une alternative pour nous nourrir demain."
"Fin de la success story pour la banane génétiquement modifiée riche en vitamine A ? Depuis 2005, une équipe de scientifiques australiens de la Queensland University of Technology s’attelle à développer des bananes OGM à forte teneur en vitamine A. La recherche est financée à hauteur de 15 millions d’euros par la fondation Bill Gates, l’homme le plus riche du monde en 2014. « Nous cherchons à augmenter le niveau de pro-vitamine A (...) afin d’améliorer significativement l’état de santé des consommateurs de bananes africains », explique en juin 2014 le professeur James Dale."
"Ecologiste, écrivain et féministe Indienne, Vandana Shiva s’est fait un nom dans la lutte pour une semence libre en Inde. Mais elle est également porteuse d’un message fort à l’attention des femmes, dont le rôle est d’être gardiennes de la fertilité de la Terre. Portrait d’une femme engagée."
"D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui, des agences états-uniennes, des sponsors comme la Fondation Gates et le géant de l’agro-industrie Monsanto essayent d’obliger des nations africaines réticentes à accepter des aliments et des cultures génétiquement modifiés (GM) qui sont chers et n’ont pas été suffisamment testés."
"Les insectes peuvent-ils tirer profit de plantes génétiquement modifiées (PGM) insecticides ? Cette question n’est pas soulevée par de tâtillons militants anti-OGM, loin de là. Elle est issue d’un article scientifique publié en 2014 dans la revue Bulletin of Entomological Research par des chercheurs brésiliens... et Monsanto !
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Dans cet article, les chercheurs, dont ceux de Monsanto, montrent que le maïs MON87701*MON89788 génétiquement modifié pour produire une protéine insecticide n’a, ô surprise !, aucun impact sur Spodoptera eridania, un lépidoptère non cible. Bien au contraire, et curieusement, il favorise son développement !
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Les auteurs ont noté que cette chenille se développait davantage quand elle se trouvait en contact avec ce maïs GM Bt. Les auteurs expliquent simplement que ce phénomène n’est pas lié à « la présence de la toxine [Bt] » mais « indirectement aux modifications non souhaitées des caractéristiques de la plante causées par l’insertion du transgène ou des étapes d’amélioration végétale après transformation ». Ce qu’affirment, depuis de nombreuses années, les scientifiques sceptiques vis-à-vis de la transgenèse qui considèrent que l’insertion d’un transgène peut produire des effets connexes non désirés."
"De nombreux journaux ont titré le 28 janvier sur la hausse des surfaces d’OGM de six millions d’hectares dans le monde en 2014 [1]. Soit une augmentation de 3,6 % par rapport à l’année précédente. Ces données sont issues du relevé annuel de l’association pro-OGM Isaaa [2] qui s’enorgueillit d’un « record » avec 181,5 millions d’hectares de plantes génétiquement modifiées (PGM) cultivées dans le monde [3]. L’association de veille citoyenne Inf’Ogm relativise ces données, en rappelant que les PGM représentent à peine 2 % de la surface agricole utile à l’alimentation. Par ailleurs, le nombre de pays autorisant la culture des OGM stagne – 28 pays en 2014 contre 29 en 2010."
"Le nombre de plantations d'organismes génétiquement modifiés (OGM) a atteint un « record » en 2014, avec 181,5 millions d'hectares exploités dans le monde, selon le relevé annuel de l'association pro-OGM Isaaa (International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications), publié mercredi 28 janvier. Cela représente une progression de 6 millions d'hectares par rapport à 2013, soit une hausse de 3,6 %."
"L'Europe a mis fin à des années de blocage sur le dossier OGM. Mardi 13 janvier, les eurodéputés ont adopté à une large majorité (480 voix contre 159), en deuxième lecture, un amendement à une directive datant de 2001, permettant à un pays de l'Union de s'opposer aux cultures d'organismes génétiquement modifiés sur son territoire, même si une autorisation a été délivrée au niveau de Bruxelles. Dans le même temps, cette législation, qui entrera en vigueur au printemps, devrait faciliter la culture de semences transgéniques sur un Vieux Continent hostile aux biotechnologies."
"C’est un ancien projet européen, lancé en 2010 par le Commissaire alors chargé de ces questions, John Dalli [1], qui revient sur le devant de l’actualité européenne. Il s’agit de modifier la directive 2001/18 pour, officiellement, « faciliter » les interdictions nationales de culture de plantes génétiquement modifiées (PGM) et, officieusement, débloquer le dossier au niveau européen. "
"Certains gènes ou graines de plantes génétiquement modifiées (PGM) peuvent se retrouver là où ils ne devraient pas. On parle alors de contamination (cf. Qu’appelle-t-on la coexistence des filières OGM / non OGM ?). Ces PGM peuvent se disséminer aux champs, en se croisant avec des plantes apparentées, mais aussi tout au long de la filière (transport, stockage, transformation, etc.). Un bilan exhaustif de la présence non désirée ou illégale de transgènes dans des productions agricoles, alimentaires ou autres, est difficile, voire impossible, à réaliser. Greenpeace et Genewatch, deux associations environnementalistes, proposent néanmoins un suivi des cas de contaminations commerciales. Ces associations ont dénombré 396 contaminations par des PGM dans 63 pays entre janvier 1997 et décembre 2013."
"Le 17 octobre 2014, le groupe de lobby des entreprises de biotechnologies EuropaBio et d’autres ont déposé une plainte auprès d’Emily O’Reilly, la médiatrice européenne (Ombudsman), pour dénoncer les délais de traitement de vingt demandes d’autorisation d’OGM. Cette plainte intervient alors que les instances européennes sont proches de trouver un accord sur les interdictions nationales, accord censé débloquer le dossier OGM, et notamment les procédures d’autorisation."
"En 2014, 143 015 hectares de maïs MON810 ont été cultivés sur le territoire de l’UE, soit 5 600 hectares (- 3,9%) de moins que l’année précédente. Ces cultures transgéniques couvrent toujours moins de 0,1% de la surface agricole utile (SAU) de l’Union européenne. Cette technologie a donc toujours bien du mal à décoller sur le territoire communautaire."
"L’Argentine est le premier exportateur mondial d’huile de soja, le second exportateur de maïs et le troisième pour les graines de soja. Il est courant d’entendre que l’agriculture argentine est une manne pour le pays, et que les plantes génétiquement modifiées (PGM), dont le soja GM notamment, participent de l’amélioration des conditions de vie, non seulement de ceux qui les utilisent mais de l’ensemble de la société. Mais évasion fiscale à grande échelle, exploitation de la main d’œuvre saisonnière, abus de position dominante... : voilà la réalité des grandes entreprises agricoles en Argentine."
"Cinq projets sont en cours dans l’Union européenne pour essayer, officiellement, de répondre à la question de la toxicité des OGM à long terme. Quatre d’entre eux sont menés sous l’égide de la Commission européenne et le dernier sous celle du gouvernement français. Au-delà de leurs différences méthodologiques, que nous allons analyser, pourquoi un tel déploiement d’argent et d’énergie, quinze ans après les premières autorisations d’OGM ?"
"La coalition d'associations No patents on seeds (Nps) a déposé un recours contre un brevet européen sur le soja détenu par le géant américain des semences et de l'agrochimie Monsanto, dénonçant un « acte de biopiraterie sur le soja »."