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"Un riz génétiquement modifié permettrait de réduire les émissions de méthane des rizières, avec un rendement nutritif élevé. Certains scientifiques y voient une solution durable pour l'agriculture, mais il pourrait ne pas dépasser le stade expérimental, du fait de l'opposition et des risques associés aux OGM."
"Les Amis de la Terre soutiennent la campagne pour un étiquetage obligatoire des produits alimentaires issus d’animaux nourris aux OGM (viandes, charcuteries, oeufs, laits, beurres, fromages, ... et tous les produits cuisinés à base de ces produits présents partout, dans la grande distribution comme dans la restauration collective dont scolaire, de la maternelle à l’université !)"
"La coalition No Patents On Seeds « appelle à se mobiliser pour obtenir l’interdiction des brevets sur le vivant ».
En effet, le 25 mars 2015, la Grande chambre de recours de l’Office Européen des Brevets confirmait qu’en Europe, il est possible, légalement, de breveter les semences, les plantes et les animaux qui existent déjà naturellement ou qui ont été sélectionnés selon des procédés traditionnels (ou en langage juridique « essentiellement biologiques »). Le RSP s’insurge contre cette interprétation du droit européen : « Il s’agit de la base de notre souveraineté alimentaire et politique : quelle liberté peut avoir un peuple dont le droit à l’alimentation dépend de quelques multinationales ? »."
"Le 25 mars 2015, la Grande chambre de recours de l’Office Européen des Brevets a confirmé que des plantes issues de procédés « essentiellement biologiques » peuvent être brevetées. Quelques jours plus tard, le premier semencier mondial, Monsanto, annonçait son ambition d’acquérir le troisième, Syngenta, et de contrôler ainsi à lui seul près de 40% du marché mondial des semences et des pesticides associés. En parallèle, le marché des brevets s’organise au sein de clubs privés échappant à toute régulation publique. Comment en est-on arrivé là ?"
"L’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) s’est félicité le 22 mai dernier des résultats du programme européen de recherche PRICE qui concluaient à la coexistence possible entre cultures génétiquement modifiées (GM) et non GM dans les champs en Europe."
"Les discussions secrètes autour du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP, également connu sous le sigle TAFTA), un accord entre l’Union européenne et les États-Unis en cours de négociation depuis juillet 2013, posent de nombreuses questions quant aux dossiers de l’alimentation et des impacts environnementaux. L’une des plus importantes est de savoir si le TTIP va affaiblir les règles européennes en matière d’OGM, un vieil objectif des exportateurs étasuniens qui considèrent que ces règles grèvent leurs profits financiers. Dans le même temps, les entreprises de biotechnologie poussent pour obtenir que les produits issus de la prochaine génération de biotechnologies échappent à la législation sur les OGM et soient donc autorisés. Ces deux sujets sont-ils liés l’un à l’autre ? Des courriels obtenus par le biais du droit à l’information montrent que c’est bel et bien le cas."
"9 OGM autorisés d’un coup, dont 17 destinés à l’alimentation humaine et animale ! Proposition d’assouplir les règles d’importations pour faciliter l’entrée des OGM dans l’Europe. Autorisation de procédés chimiques de nettoyage des poulets, dont la javel. Création d’un « Organe de coopération règlementaire » pour superviser toute nouvelle norme ou réglementation. La Commission est en train de démanteler notre sécurité alimentaire, la protection de l’environnement et de brader notre système démocratique ! "
"L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), en charge d’évaluer les impacts sanitaires des plantes génétiquement modifiées (PGM), a publié quatre avis « défavorables » sur les cinq demandes d’autorisations de PGM qu’elle a expertisées en 2014."
"Monsanto, acteur important du futur Traité bilatéral de commerce entre les États-Unis et l’UE (TAFTA), annonce vouloir racheter Syngenta et pourrait donc ainsi quitter fiscalement cet espace de libre échange au profit de la Suisse, plus souple en la matière. Car aujourd’hui, il est possible de payer ses impôts en Suisse, élaborer ses produits dans le Missouri ou à Trèbes (Pyrénées françaises) et influencer les politiques pour mieux vendre ses produits partout dans le monde : le monde entier est l’espace de jeu de ces entreprises. Mais pourquoi Syngenta a-telle refusé cette offre ? N’était-elle pas assez alléchante ? Monsanto s’installera-t-elle vraiment en Suisse pour alléger sa facture fiscale ? Monsanto veut-elle récupérer le porte-feuille de brevets de Syngenta ? Ou ses pesticides ? Le point sur ce nouvel épisode de la guerre de Titans."
"Après le Connecticut [1] et le Maine [2], c’est le Vermont qui a adopté, en mai 2014, une législation qui rend obligatoire l’étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM. Le projet de loi justifie l’étiquetage par le fait que les plantes transgéniques « peuvent potentiellement poser des risques pour la santé, l’agriculture et l’environnement ». Après son adoption par les deux chambres du Parlement de l’état du Vermont, la loi qui rend obligatoire, à partir de juillet 2016, l’étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM a été officiellement ratifiée le 8 mai 2014 par le gouverneur démocrate Peter Shumlin. Deux mois seulement après son adoption, cette loi fait l’objet d’un recours en justice déposé par plusieurs entreprises de l’agroalimentaire ainsi que par l’association des épiciers (Grocery manufacturers association - GMA), au motif de son inconstitutionnalité. Le 27 avril 2015, la juge Christina Reiss refusait la suspension de la loi, mais ne rejetait pas l’intégralité des demandes des industriels. Le procès aura donc lieu. Affaire à suivre..."
"Une fois associées, les deux entreprises constitueraient une multinationale de l’agrobusiness, unique et monstrueuse, un colosse qui contrôlerait un tiers du marché des pesticides qui s’élevait à 57 milliards l’an dernier ainsi que 45 % du marché mondial des semences !"
"Au moins 229 personnes sont mortes de la dengue au Brésil depuis le début de l'année, une maladie tropicale transmise par un moustique. Afin de lutter contre l'épidémie, des moustiques transgéniques ont commencé à être lâchés dans la nature."
"Le 24 avril 2015, la Commission européenne a autorisé l’importation de 19 plantes génétiquement modifiées (PGM) [1]. Cette décision a été prise suite à l’absence de majorité qualifiée lors des votes des États membres. L’autorisation a été délivrée deux jours après que la Commission ait proposé aux États membres un outil supplémentaire pour interdire nationalement l’importation d’OGM [2]. Une décision qui constitue un signal politique pour les entreprises de biotechnologie, les États-Unis et les États membres de l’Union européenne."
"Des scientifiques estiment que c'est l'intuition qui nous pousse à rejeter les organismes génétiquement modifiés. "
"Le 22 avril 2015, la Commission européenne a formalisé une proposition de modification du règlement 1829/2003 qui fournirait aux États membres un nouvel outil pour interdire les OGM pour l’alimentation humaine ou animale. Dans la foulée, elle pourrait valider d’ici quelques jours l’autorisation de nouveaux OGM, pour l’alimentation humaine et animale, qui viennent s’ajouter à la cinquantaine d’OGM déjà autorisés pour ces deux usages. Selon Margrethe Vestager, Commissaire en charge de la concurrence, cette proposition est la principale suite donnée par la Commission européenne à son annonce de vouloir modifier la procédure d’autorisation des OGM comme Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne, s’y était engagé au moment de son arrivée en fonction, sans préciser à ce moment-là les modalités de cette réforme."
"Sept mois avant la conférence sur le climat, la COP 21, l’écologie est toujours la dernière roue du carrosse gouvernemental. Des signaux qui ne manquent pas d’inquiéter s’accumulent, montrant que, contrairement à ce que veulent faire croire le président et Ségolène Royal, sa chargée de communication sur l’écologie, nous sommes loin du cercle vertueux qui nous mènerait subitement à une sorte de social-écologie apaisée.
[...]
Pire, le nouveau dogme de la lutte contre l’écologie « punitive » de la ministre de l’Ecologie décomplexe les pollueurs, les promoteurs, les bétonneurs, les dirigeants de l’agro-business. Laisser croire que le principe pollueur-payeur est punitif, que toute fiscalité écologique est une calamité pour l’économie, est un non-sens. Rien n’a bougé dans le logiciel des socialistes. Ils n’ont toujours pas compris que le temps de la croissance infinie et de la prédation contre la nature était révolu. Le tintamarre autour de la conférence sur le climat ne peut masquer l’essentiel. Le lendemain de son échec programmé, les écologistes auront la gueule de bois. Une fois de plus, c’est l’environnement qui aura trinqué."
"Le 21 avril 2015, un recours collectif a été intenté contre l’entreprise Monsanto dans le comté de Los Angles. Dans la plainte, il est affirmé que Monsanto est coupable de publicité mensongère en prétendant que le glyphosate, l’agent actif du Roundup, cible un enzyme que l’on ne trouve que chez les plantes et pas chez les humains ni les animaux. Monsanto s’appuie sur cette affirmation pour prétendre que le glyphosate est sans danger pour les humains."
"ruxelles, juin 2014 : l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) organise, en grande pompe, un colloque international consacré à « l’évaluation des risques des plantes génétiquement modifiées à l’aide d’ARNi ». Par ARNi, il faut entendre : technique d’interférence à ARN. Une nouvelle technique ? Pas vraiment puisque des OGM utilisant l’interférence à ARN sont déjà en cours de demandes d’autorisation dans l’Union européenne depuis 2010 et qu’en 1994 déjà, la tomate Flavr/Savr, modifiée pour exprimer un ARN spécifique, était commercialement autorisée. Vingt ans plus tard, il était temps que les experts européens creusent le sujet..."
"C’est un chantier vieux de plus de quatre ans qui vient enfin d’être conclu : le 13 janvier 2015, le Parlement européen a définitivement voté une modification de la directive 2001/18 qui ajoute une possibilité pour les États membres d’interdire sur tout ou partie de son territoire la culture d’OGM. Si ce vote met un terme à de nombreux débats autour de cette procédure, il soulève néanmoins des questionnements et des mécontentements."
"Gare si vous osez publier une étude contre les biotechnologies : Monsanto va vous diffamer, vous discréditer. Pour la première fois, un employé de Monsanto reconnaît publiquement qu’au sein de l’entreprise, un service entier a pour seul but de « discréditer » et « dégommer » les scientifiques qui critiquent les OGM ."