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"Voici un projet intéressant, original et qui s’inscrit dans les principes du développement durable ! Mené par un groupe d’ingénieurs et de scientifiques de San Francisco, ce projet devrait permettre de remplacer les lampadaires des rues par des arbres phosphorescents afin d’économiser de l’électricité. Ce projet est-il réalisable ?"
Durable, vraiment ?!?
"Le 7 novembre 2014, Simplot, une entreprise étasunienne basée dans l’Idaho, a obtenu du ministère de l’Agriculture (USDA / APHIS) l’autorisation de commercialisation, pour la culture, et l’alimentation humaine et animale, d’une pomme de terre cisgénique (c’est-à-dire avec des gènes transférés ou modifiés de la même espèce), nommée Innate. Elle a été modifiée génétiquement afin d’éliminer l’acrylamide. Cette substance « se forme au moment de la cuisson à haute température de certains aliments riches en asparagine (un acide aminé) et en amidon », indique l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) sur son site internet. Et de préciser que « cette molécule est reconnue comme cancérogène avéré pour l’animal et possible pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ». Donc proposer des pommes de terre transgéniques qui ne produisent pas d’acrylamide semble être une bonne nouvelle pour la santé des consommateurs. Cette pomme de terre présente aussi l’intérêt cosmétique, comme la pomme Arctic [2], de ne pas brunir une fois coupée."
"A quelques jours d’intervalle, les partisans des organismes génétiquement modifiés (OGM) viennent de remporter plusieurs victoires aux Etats-Unis. Alors que leur utilisation sert de repoussoir aux Européens dans les négociations en cours du traité de libre-échange entre les deux continents (TTIP), les OGM s’ancrent un peu plus chaque jour dans le paysage américain, malgré les protestations d’un certain nombre d’associations."
"Utiliser un papillon et le modifier génétiquement pour compromettre sa descendance et protéger les cultures de choux et autres crucifères : c’est l’idée développée par une entreprise américaine. Zoom sur cette pratique, qui risque de faire bien des vagues ou d’enthousiasmer…."
"Il n’y a pas qu’Obama qui a perdu les élections le 4 novembre 2014. De nombreux referendums sur divers sujets (légalisation du cannabis, OGM...) avaient aussi lieu dans différents états. Par exemple, dans le Colorado et l’Oregon, les citoyen-ne-s étaient appelés à se prononcer en faveur de l’étiquetage obligatoire des OGM dans l’alimentation humaine. Et dans ces deux états, c’est le « non » qui l’a emporté."
"L’équipe du P. Burgos, de l’université d’Arkansas aux États-Unis, s’est intéressée aux cultures de riz tolérant des herbicides (TH), qu’ils soient transgéniques ou mutés, et à la dissémination de cette tolérance à des riz qualifiés de « mauvaises herbes » (weed rice) ou adventices. Et sa conclusion est que les riz adventices apparus depuis les premières cultures de riz TH sont différents des riz adventices dits historiques, tant dans leur morphologie que dans leur physiologie. Une problématique importante selon les auteurs puisque qu’elle interfère potentiellement avec les stratégies de gestion de ces adventices dans le cadre d’une agriculture « industrielle »."
"Si les cultures OGM continuent de progresser dans le monde, certains pays sont de plus en plus réticents face à l'agro-business imposé par les Etats-Unis. C'est le cas, attendu, de la Russie dans un contexte de vives tensions géopolitiques avec les leaders et promoteurs des cultures transgéniques."
"L’État de New York étudie la possibilité de lâcher à titre expérimental des papillons génétiquement modifiés en milieu ouvert, rapporte le site Inf’OGM, qui assure une veille d’informations sur les OGM. Pour le ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), il s’agit de lutter contre un papillon sauvage (Plutella xylostella) qui ronge les surfaces inférieures des feuilles. Les dégâts occasionnés sur les cultures industrielles de choux, de colzas et d’autres plantes de la famille des Brassicacées, s’élèveraient entre 4 et 5 milliards de dollars. L’enjeu d’un lâcher de papillons génétiquement modifiés ? Rendre les papillons « sauvages » progressivement incapables de se reproduire."
"Les autorisations européennes sont délivrées pour un usage précis. Il peut s’agir d’autorisation relative à la mise en culture, à l’alimentation humaine, à l’alimentation animale, à l’importation ou à la transformation. Les OGM autorisés commercialement en Europe font l’objet d’une autorisation valable dans tous les Etats membres de l’Europe, sauf cas d’interdiction spécifique nationale.
EN octobre 2014, sont donc autorisées à la culture, une seule plante génétiquement modifiée, le maïs MON810. Ont été autorisés, antérieurement, le maïs Bt176, le maïs T25, et la pomme de terre Amflora.
Beaucoup plus de PGM sont autorisées à l’importation, et destinées à la transformation, et l’alimentation humaine et / ou l’alimentation animale.
Au-delà de ces importations légales, on retrouve des PGM non autorisés donc illégaux, dans des cargaisons importées (cf. Quelle est la réglementation sur la coexistence des culture GM ?)."
"Le ministère de l’Agriculture des États-Unis (APHIS - USDA) vient de conduire une étude d’impact environnemental suite à la demande, en 2011, de l’entreprise Oxitec, de lâcher dans l’environnement, à titre expérimental, un papillon génétiquement modifié (Plutella xylostella, OX4319), un parasite important des choux, colzas et autres plantes de la famille des Brassicacées. Cette étude est désormais mise en consultation, et quelques ONG (GeneWatch, Center for Food Safety, et d’autres...) dénoncent une étude d’impact globalement incomplète. Après les moustiques transgéniques, les mouches du fruit, voici donc une nouvelle innovation de l’entreprise Oxitec, à l’affiche en ce moment, malgré des évaluations toujours aussi défectueuses et une opacité totale."
"Bruxelles, Montreuil, le 29 septembre. Il semble de plus en plus évident que l’accord de libre échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne (TAFTA/TTIP) va ouvrir en grand les portes de l’Union européenne et de la France aux OGM et entraîner une contamination de nos champs et de nos assiettes. Le Commissaire européen a beau affirmer que les normes de sécurité alimentaires ne seront pas touchées, il ne convainc personne"
"Nombreux ont été les projets de loi déposés, dans les différents états des Etats-Unis, sur le saumon transgénique, pour l’interdire ou pour rendre son étiquetage obligatoire. Certains ont été adoptés, d’autres sont toujours en cours d’instruction. Une chose est sûre : le saumon génétiquement modifié (GM) pour grossir plus vite, mis au point par l’entreprise AquaBounty, ne fait pas l’unanimité et les parlementaires se sentent concernés par ces espèces potentiellement envahissantes. Ainsi, fin septembre, la Californie a adopté un nouveau texte."
"Nous vous écrivons au nom de différentes organisations de la société civiles qui agissent dans les domaines de l’écologie, de la consommation ou de la santé. Plus tôt cette année, certaines d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude à propos de l’intention d’Ecover d’utiliser une huile issue d’algues modifiées par biologie de synthèse.
Ces dernières semaines, certains d’entre nous ont été contactés pour participer à des tables rondes de discussions, sponsorisées par Solazyme. L’organisation, la formulation et les détails de ces tables rondes ne nous apparaissent pas adaptés pour aborder les questions que nous avons initialement soulevées à propos d’Ecover.
Cette lettre a pour but d’exprimer notre inquiétude vis-‐à-‐vis de ce processus de table ronde et de suggérer une voie alternative plus productive pour aborder les nombreux problèmes et questions que soulève ce produit de la biologie de synthèse."
"L’Aphis, le service d’inspection de la santé animale et végétale du ministère de l’Agriculture (USDA) liste sur son site internet les incidents liés aux essais en champs de plantes génétiquement modifiées (PGM) aux États-Unis. Selon ce site, 22 incidents ont été officiellement répertoriés entre 1995 et le 30 juin 2014 [1].
Grâce à la loi sur la liberté d’accès à l’information, le détail de ces manquements a été obtenu par un important groupe média, Hearst Newspaper. Principal constat : le chiffre de 22 incidents entre 1995 et 2014 ne reflète pas la réalité puisque pour la seule période de 2010 à 2014, plus de 200 incidents ont été recensés. Mais l’Aphis a fait le choix de n’en afficher publiquement que certains !"
"70 organisations, de défense des consommateurs, environnementalistes, agricoles, et entreprises ont écrit une lettre ouverte à Michael Froman, représentant étasunien au commerce : elles y abordent la question des négociations actuellement en cours pour l’établissement d’un accord de libre échange transatlantique (Transatlantic Free Trade Agreement, TAFTA) [2] et notamment l’étiquetage des OGM. "
"La contamination d’un champ commercial par du blé transgénique dans l’Oregon en 2013 a (re)mobilisé les opposants aux OGM. Mais les partisans des plantes transgéniques n’ont pas dit leur dernier mot. La bataille législative est serrée."
"En août 2014, le ministère de l’Agriculture chinois n’a pas renouvelé l’autorisation pour deux programmes de recherche d’expérimentation en champ de deux riz et d’un maïs transgéniques. Ces essais sont donc suspendus. L’opposition de la Chine aux OGM semble donc se confirmer, même si des ambiguïtés subsistent."
"Les plantes transgéniques dites « Bt » produisent une toxine insecticide contre un ou plusieurs parasites. Mais quelle quantité de cette toxine produit donc la plante ? Et que devient-elle ensuite dans la chaîne alimentaire ? Ces questions font polémique. Récemment, une équipe de chercheurs s’est intéressée à l’exposition des arthropodes à la protéine insecticide Bt Cry1Ac exprimée par des sojas GM MON87701. Cette étude [1], précisent les auteurs, « est la première à renseigner les taux de protéine Cry1Ac dans des sojas [GM] et dans des insectes non cibles en Chine ». L’objectif de ce travail ? Suivre la protéine Cry synthétisée par un soja transgénique au sein de la chaîne alimentaire, permettant ainsi de mieux appréhender les potentiels impacts de cette protéine sur les insectes non ciblés."
"Le 24 septembre 2014, s’est tenu à New York, un sommet des Nations unies sur le climat [1], à l’initiative du Secrétaire général des Nations unies, Ban-Ki Moon. Cette nouvelle conférence internationale entendait « apporter des solutions et inciter à l’action » afin, a précisé le coréen, de « donner un nouvel élan à la lutte contre les changements climatiques ». Or, ce n’est plus un secret : l’agriculture est à la fois une des causes de la crise climatique et un des secteurs qui en subira de plein fouet les conséquences. L’agriculture a donc été mise à l’ordre du jour, comme l’un des huit axes principaux de ce sommet. Parmi les solutions, les Nations unies ont lancé une « Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat » (« Global Alliance for Climate-Smart Agriculture ») [2]. Mais qu’est-ce que l’agriculture intelligente ? Qui va s’investir dans une telle Alliance ? Quelles pratiques agricoles va-t-elle soutenir ?"
"Grâce à une fuite, les Amis de la Terre ont pu consulter le pré-accord final entre le Canada et l’Union européenne (CETA). Le Commission a fait des concessions énormes aux lobbies agricoles et des biotechnologies canadiens. Il serait étonnant que les concessions faites aux mêmes lobbies états-uniens soient moins importantes."