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"C’est pas moi, c’est lui… La séquence tontons flingueurs est semble-t-il enclenchée. Le patron de la NSA, Keith Alexander, sous serment devant le Congrès américain, a expliqué que les centaines de millions de communications privées écoutées en Europe avaient été transmises à son agence par… ses alliés de l’OTAN. En clair : les européens ont mis sous écoute leurs populations (mais pas que) et ont transmis celles-ci aux USA. #Spanous®, donc…"
"« Le niveau de surveillance actuel dans nos sociétés est incompatible avec les droits de l’homme… »
C’est ce qu’affirme et expose Richard Stallman dans ce long article argumenté en proposant un certain nombre de mesures pour desserrer l’étau.
Pour retrouver notre liberté et rétablir la démocratie, nous devons ramener la surveillance à un niveau qui permette à tout lanceur d’alerte de discuter avec des journalistes sans risquer d’être repéré. Pour y arriver de manière fiable, il nous faut réduire la capacité de surveillance des systèmes que nous utilisons. "
"Militant pour la défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, "La Quadrature du Net" appelle les Européens à s’informer sur la réglementation encadrant la protection des données personnelles qui est actuellement en débat au Parlement. Elle dénonce également la volonté des eurodéputés d’aboutir à une décision à tout prix avant la fin de cette législature. Porte-parole de l’association, Jérémie Zimmermann s’en explique."
"Impossible de savoir si ce qu’on a dans notre assiette au resto a mijoté pendant des heures en cuisine ou sort d’un sachet en plastique réchauffé au micro-ondes.
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Pour mettre un peu de transparence dans nos assiettes, un amendement a été adopté à l’Assemblée nationale le 27 juin dernier, inspiré par quinze grands chefs. Il visait à rendre obligatoire, pour les restaurants, d’indiquer sur la carte si un plat était vraiment préparé sur place (ou non) à partir de produits bruts.
Pour mettre un peu de transparence dans nos assiettes, un amendement a été adopté à l’Assemblée nationale le 27 juin dernier, inspiré par quinze grands chefs. Il visait à rendre obligatoire, pour les restaurants, d’indiquer sur la carte si un plat était vraiment préparé sur place (ou non) à partir de produits bruts."
Lobbying, collusion... Et l’intérêt du consommateur dans tout ça ? Ces politiques représentent le peuple ou l'industrie agroalimentaire ? Ils me rendent malade !!
"Jean-Pierre Raffarin fait partie de ces sénateurs qui ont voté ce jeudi le non-cumul des mandats... sauf pour eux. Sur BFM-TV, il a justifié :
« Je veux pas que le sénateur soit hors-sol, je veux que le député soit enraciné, qu’on ait des gens que l’on puisse regarder en face : “Je suis ton député sur le terrain, tu me regardes, je te regarde, si tu n’es pas content, tu me le dis.” [...] Je suis enraciné. »"
Cumul des mandats, cumul des retraites (http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-retraite-des-ayrault-137692)... Nos élus votent les lois qui les concernent et les votent bien !!
"Paris, Lyon, le 17 septembre 2013 - À l’approche de la Conférence environnementale, le bilan de la politique énergétique française est affligeant. Au lieu d’agir pour la transition énergétique, et alors même qu’elle prétend réduire la part du nucléaire, la France fait des pieds et des mains pour soutenir l’industrie atomique ! C’est ainsi que, depuis des mois, EDF, Areva et les autorités françaises agissent de concert au niveau européen pour que le nucléaire puisse bénéficier de nouvelles subventions. Le Réseau “Sortir du nucléaire“, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat et Réaction en Chaine Humaine dénoncent ces pratiques de lobbying agressives et opaques sur un sujet qui concerne le futur de l’ensemble des citoyens européens."
"Une grenouille mise dans l’eau chaude saute et se sauve. Une grenouille mise dans l’eau froide et chauffée progressivement se laisse cuire. La démocratie en est à un degré de cuisson proche de l’irréversible."
"En Estonie, le code source utilisé dans le cadre des opérations de vote électronique a été rendu public. Cette démarche de transparence doit contribuer à renforcer la sécurité du dispositif, en permettant à chacun ayant des compétences de déceler des vulnérabilités. En France, l'opacité reste de mise."
"La trouille. C'est le levier universel, celui qui permet aux démocraties d'imposer des mesures impopulaires ou secrètes. La peur du terroriste est, depuis le 11 septembre 2001, l'excuse ultime pour les grandes démocraties occidentales, qui ont adopté des législations extrêmement intrusives au nom de la sécurité.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'adaptation à l'ère "Internet" a été l'occasion d'un grand retour en arrière côté libertés. Même la Suède, célèbre pour être un havre de liberté, a récemment adopté des lois liberticides au nom de la lutte contre le terrorisme.
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Le pire dans cette perpétuelle course au risque zéro est que les gouvernements de droite comme de gauche font preuve d'un consensus certain pour valider des textes en contradiction partielle avec les définitions philosophiques de la démocratie, dont l'indépendance et la séparation des pouvoirs, la transparence ou encore le libre exercice des libertés fondamentales."
"L’Union Européenne veut mettre en place une réglementation pour lutter contre le changement climatique au travers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre des carburants pour les transports. Cette directive reconnaît notamment le caractère plus polluant des sables bitumineux, mais sa mise en œuvre se heurte aux pressions exercées par le gouvernement canadien et l’industrie pétrolière."
"Attendu, le projet de loi consommation de Benoît Hamon déçoit. La peur de pénaliser l’activité économique est-elle trop forte pour oser imaginer un consommateur qui ne subirait plus ni les dommages écologiques des sites industriels ni la baisse continue de son pouvoir d’achat due à l’obsolescence programmée des biens de consommation ?
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En Allemagne, une étude récente montre qu’allonger la durée de vie des biens de consommation représenterait des économies pour les consommateurs allemands de 65 milliards à 137 milliards d’euros."
Et pendant ce temps là, en France, notre ministre nous explique que « Les premières estimations amènent à considérer qu’augmenter d’une année la durée de la garantie légale renchérirait le coût du bien de 7%. Pour une extension de deux à cinq ans, ce coût connaîtrait donc un renchérissement de 21%. » (Source : http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/05/02/lextension-garantie-juteux-business-qua-sauve-darty-241760)
Certains lobbyistes ont vraiment bien bossé !!
"Le fait que les géants du web pistent, traquent et enregistrent les moindres faits et gestes des internautes n’est pas une nouveauté. Il ne se passe pas une semaine sans que soit révélé un nouveau scandale sur des applications qui nous espionnent, un « cloud » qui laisse fuiter des données, une faille dans les données de géolocalisation de nos téléphones... La protection de la vie privée sur Internet, qui faisait partie des engagements de campagne du candidat Hollande, devrait ainsi, dans les mois à venir, faire l’objet d’un projet de loi.
Pourtant, assez peu d’essais ont été consacrés à cette question. Réseaux sociaux & Cie. Le commerce des données personnelles (Actes Sud, avril 2013) présente cet intérêt d’être écrit par un professionnel du secteur, consultant en entreprises, qui, de ce fait, signe sous le pseudo de Franck Leroy.
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« Le problème, c’est qu’on devrait avoir d’un côté une classe dirigeante, des institutions, des entreprises transparentes, et de l’autre des citoyens dont on respecte la vie privée. Or, on a une inversion totale de paradigme. On a des entreprises totalement opaques, même celles qui vantent la transparence, et on demande aux citoyens, eux, d’êtres transparents. »
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Selon l’auteur, ce débat mettrait même en jeu l’avenir de la démocratie. « On ne peut pas défendre la liberté d’expression sans défendre la vie privée », affirme-t-il. « Tous les tyrans veulent tout savoir sur les citoyens. Ils veulent tout savoir sur les citoyens mais, en même temps, ils veulent qu’ils se taisent. »"
Nous ne sommes malheureusement qu'au commencement de ces bouleversements et peu de monde semble s'en préoccuper.
"Après deux ans de photojournalisme intensif sur les conséquences des catastrophes nucléaires de Fukushima, certaines conclusions se sont imposées qui rendent obsolètes tous les débats sur le coût du mégawatt électronucléaire et sur la sûreté de fonctionnement des centrales nucléaires.
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Les populations irradiées seraient abandonnées à leur sort, c'est-à-dire que, face aux radiations, elles n'auraient d'autres recours que l'autoprotection. C'est la tragique conclusion tirée de ces deux années de reportages sur le désastre de Fukushima. Parmi les risques les plus redoutables de l'industrie nucléaire, rôde la menace politique. En cas de désastre, l'électronucléaire mettrait assurément en danger la République et la démocratie.
"Dans un message publié sur Google+, le co-fondateur de Google Sergey Brin demande aux responsables politiques d'abandonner leurs partis, pour gouverner en indépendants. Un message d'une certaine naïveté, qui va cependant dans le sens d'une demande croissante de renouvellement du fonctionnement démocratique.
Lorsque le désormais célébrissime parachutiste Felix Baugmartner a déclaré qu'il faudrait mettre en place "une dictature modérée" parce que "tu ne peux rien modifier dans une démocratie", beaucoup ont parlé de "dérapage" ou se sont moqués de la prise de position du sportif, en la jugeant tantôt bête, tantôt dangereuse. Pourtant, elle n'était qu'un témoin supplémentaire de la remise en question montante d'un fonctionnement démocratique qui semble arriver à bout de souffle."
"Nous avons reçu cette lettre d’un collégien, lecteur de Reflets. Elle nous a semblé entrer en résonance avec plusieurs articles publiés sur Reflets, notamment, ceux de Yovan Menkevick.
Nous vous la livrons comme outil de discussion et de réflexion. Vu l’âge annoncé de l’auteur, les politiques seraient bien inspirés de la lire et de réfléchir aux implications."