426 liens privés
Même s'il s'agit d'une entreprise privée, Facebook ne peut pas se donner le pouvoir discrétionnaire de décider des contenus qui ont droit de vie ou de mort sur le réseau social. C'est ce que vient de lui rappeler la DGCCRF, au nom du droit des consommateurs.
Au pays de Pasteur, le vaccin a longtemps été une fierté nationale. Mais la confiance s’est érodée. Les campagnes ratées ont fait le lit des discours anti-vaccins et complotistes. Les éclairages d’une philosophe, d’un sociologue et d’un pharmacologue.
L’auteur de cette lettre, un étudiant de 21 ans, désespère d’« une République que les individus au pouvoir ont transformée en appareil répressif à la solde du libéralisme ». Comment vivre et rester pacifiste alors que la liberté d’expression est menacée, que l’État renforce les pouvoirs d’une police qui mutile, que la précarité s’accentue, demande-t-il à son professeur.
Sur les réseaux sociaux, des syndicats policiers ont récemment gagné en visibilité en pratiquant une surenchère dans la véhémence et la mise en cause de la presse.
« La sécurité est la première des libertés », ont répété les représentants de la majorité pour défendre les mesures les plus liberticides du projet de loi « Sécurité globale ». Derrière cette formule, se cache un piège idéologique dans lequel la gauche est empêtrée depuis près de quarante ans.
Dans une décision rendue jeudi 19 novembre, le juge administratif donne trois mois au gouvernement pour prouver qu’il respecte ses engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une décision historique.
Dans « Politiques du désordre », Olivier Fillieule et Fabien Jobard montrent comment les « gilets jaunes » ont révélé une brutalisation du maintien de l’ordre. En toile de fond, un pouvoir politique qui craint sa police et ne veut plus écouter les manifestants. Entretien exclusif.
La commune de Grande-Synthe (Nord) a attaqué l’État pour inaction climatique. Quatre ONG, initiatrices de l’Affaire du siècle, se sont jointes à l’affaire ainsi que les villes de Paris et de Grenoble. L’audience devant le Conseil d’État a eu lieu lundi 9 novembre : le rapporteur public a demandé de vérifier que la trajectoire nationale est cohérente avec les objectifs climatiques jugés obligatoires.
L’empreinte carbone de la France s’élevait à 11,5 tonnes par habitant en 2018. Elle est restée relativement stable depuis 1995, en raison d’une augmentation de la pollution délocalisée.
Les inégalités de niveau de vie ont également augmenté entre les ménages les plus aisés et les plus pauvres.
INFOGRAPHIES. Sécheresse : quatre graphiques pour visualiser l'aggravation de la situation en France
En plus des vagues de chaleur, l'Hexagone connaît un été 2020 particulièrement sec. Depuis une soixantaine d'années, différents indicateurs permettent de suivre l'évolution des phénomènes de sécheresse, qui se font de plus en plus sévères.
À partir d’aujourd’hui, le pays a dépassé ses émissions de gaz à effet de serre. Une preuve de plus de l’inaction de l’État.
Entretien avec Eugénie Mérieau, autrice de La dictature, une antithèse de la démocratie ?, un ouvrage passionnant qui déconstruit les idées reçues sur les régimes autoritaires.
Le taux de pauvreté a grimpé de 0,2 point à 14,3 % l'an passé, a indiqué ce mercredi l'Insee. En 2018, 9,1 millions de Français vivaient sous le seuil de pauvreté. L'indice de Gini, qui mesure les inégalités, a connu sa plus forte progression depuis 2010.
En 2050, la moitié des forêts françaises sera soumise au risque d’incendie, avec des feux plus réguliers et plus violents du fait des sécheresses et de la hausse des températures. Se préparer à ce phénomène est indispensable.
Le gouvernement vient de publier sa Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et sa Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), toutes deux révisées à l’aune de l’objectif de neutralité carbone en 2050 fixé par la France. Ces documents, qui jouent le rôle de boussole climatique, sont mis en consultation publique jusqu’au 19 février mais font d’ores et déjà l’objet de critiques. Incapable de tenir ses engagements, la France a décidé de revoir à la hausse ses émissions de CO2 autorisés jusqu'en 2023.
Avec 16,6% et 7,4% d'énergies renouvelables, Paris et Amsterdam sont les deux pays européens les plus en retard sur leurs objectifs.
Le lundi 20 janvier, l’exécutif a révélé sa stratégie nationale bas-carbone (SNBC) révisée pour la période 2019-2023. Le gouvernement a choisi de relever le budget carbone pour cette période, ce qui permettra à la France d’émettre plus de CO2 que prévu. Dans le détail, il passe à 422 millions de tonnes de CO2 équivalent en moyenne par an, contre 398 millions prévus initialement en 2015.
Voici une infographie reprenant des données de l’OCDE qui compare la France à l’Espagne, l’Allemagne, la Finlande et à la moyenne des 34 pays de l’OCDE.
Carbon Consumption Survey
Ruben Haalebos—Paul Malliet
Paris, le 19Avril 2019