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La politique climatique de la France n’est pas à la hauteur des engagements de la COP26. C’est ce qu’affirme le dernier avis du Haut Conseil pour le climat, publié le 16 décembre. L’organisme indépendant assure que les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre de l’Hexagone, actuellement fixés à -40 % d’ici 2030 par rapport à 1990, ne permettront pas de répondre aux enjeux soulignés à Glasgow.
Disclose a obtenu des centaines de documents « confidentiel-défense » qui dévoilent les dérives d’une opération militaire secrète de la France en Egypte. Révélations sur la complicité de l’Etat dans des bombardements contre des civils.
Le Conseil d’Etat a fixé un nouvel ultimatum au gouvernement : le 31 mars 2022. Dans une décision inédite rendue jeudi 1er juillet, la plus haute juridiction administrative lui donne neuf mois pour renforcer sa politique climatique. Elle enjoint au premier ministre de « prendre toutes mesures utiles permettant d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre » afin de tenir ses objectifs. La France s’est engagée à diminuer ses émissions de 40 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990, et à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, mais elle n’en prend pas le chemin.
La commune de Grande-Synthe et plusieurs associations ont demandé au Conseil d’État d’annuler le refus du Gouvernement de prendre des mesures supplémentaires pour atteindre l’objectif, issu de l’Accord de Paris, de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici à 2030. Le Conseil d'État fait droit à leur demande en observant d’une part que la baisse des émissions en 2019 est faible et que celle de 2020 n’est pas significative car l’activité économique a été réduite par la crise sanitaire et d’autre part que le respect de la trajectoire, qui prévoit notamment une baisse de 12 % des émissions pour la période 2024-2028, n’apparait pas atteignable si de nouvelles mesures ne sont pas adoptées rapidement. Le Conseil d'État enjoint donc au Gouvernement de prendre des mesures supplémentaires d’ici le 31 mars 2022 pour atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030.
Les émissions de gaz à effet de serre ont davantage baissé en 2019 (− 1,9 %) que lors des années précédentes, mais la France devra pratiquement doubler le rythme dès 2022, selon le rapport annuel du Haut Conseil pour le climat.
Un rapport de sénateurs français propose de désactiver à distance des abonnements de transport, de géolocaliser les citoyens et de supprimer l’accès aux comptes bancaires en cas de crise. Le tout en créant une plateforme appelée «Crisis Data Hub»
Ce bilan GES est le premier exercice de quantification des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) du secteur du tourisme en France. Ce rapport s’appuie sur un jeu de données essentiellement physiques (kilomètres parcourus, nombre de nuitées, etc.), afin de traduire le plus fidèlement possible la réalité des émissions de GES du secteur sur l’année 2018. Il poursuit un triple objectif :
La phrase d’Olivier Faure sur un « droit de regard » policier sur les décisions de justice a suscité l’émoi. Émise au cœur d’un rassemblement fréquenté par l’extrême droite et Gérald Darmanin, elle contribue au brouillage des repères, dans un moment historique de risque autoritaire.
En septembre 2020, l’ONU nous alertait : la pandémie de Covid 19 a mis à mal la démocratie partout dans le monde, en restreignant les libertés publiques notamment. Nous nous sommes progressivement habitués à ce que notre comportement soit dicté par un gouvernement, à vivre, entravé, confiné, et souvent désoeuvré. Tous suspects. Et la France ne fait malheureusement pas exception. Pourtant, dans notre pays, ce recul des libertés et de la démocratie est en réalité le fruit d’une dérive progressive.
Alors que les idées d’extrême droite sont omniprésentes, que des régions pourraient basculer, quel espace politique pour la gauche ? Pour quelles idées ? Autour de qui ? L’entretien d’« À l’air libre » avec Benoît Hamon, ancien candidat socialiste à la présidentielle.
Crise sanitaire, économique, écologique, démocratique… En réalité, nous ne savons plus où donner de la tête et il est très difficile de voir passer toutes ces informations et ces petits signes qui racontent le basculement qui est en train de s’opérer. Pourtant, il est essentiel de comprendre ce qui se joue aujourd’hui autour du recul des libertés et de l’Etat de droit…
Définitivement adoptée le 15 avril dernier par l’Assemblée nationale, la loi relative à la sécurité globale avait fait couler beaucoup d’encre, notamment pour son article controversé sur l’utilisation des drones. Pourtant, ce texte n’est que la dernière brique d’une machinerie législative qui vise à renforcer de plus en plus la surveillance des citoyens. Et un prochain ajout est déjà dans les tuyaux, avec un nouveau projet de loi antiterroriste.
Multiplication d’événements météorologiques extrêmes, meilleure quantification des conséquences des activités humaines sur le climat, avancement de la date de franchissement du seuil de 1,5 °C… Le climatologue Christophe Cassou revient pour Reporterre sur ce qu’a appris la science du climat durant les deux dernières années.
La gauche et trois ONG accusent la France de se faire “le porte-parole du Medef” dans les négociations européennes sur les obligations de transparence des entreprises.
Voyage au coeur d'un débat qui ne manquera pas d'animer la prochaine présidentielle
Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de Reporters sans frontières (RSF), le Classement mondial de la liberté de la presse est un outil de plaidoyer essentiel fondé sur le principe de l’émulation entre Etats...
La #France est 34e... Sans commentaires
Avec une nouvelle étude remise au Conseil d'État, l'Affaire du siècle entend démontrer que la France ne respectera pas son objectif de réduction de 40 % de ses émissions carbone en 2030. La haute juridiction devrait se prononcer cet été.
Pour l’instant, seuls 75 pays sur 200 ont soumis de nouveaux objectifs climatiques auprès de l’ONU. Leur impact combiné entraînerait une baisse des émissions de gaz à effet de serre de seulement 0,5 % d’ici à 2030, comparé à 2010.
Conservation des données : le gouvernement demande au Conseil d’État d’ignorer la justice européenne
L’exécutif ne veut pas entendre parler d’un encadrement européen de l’obligation de conservation des données de connexion. Devant le Conseil d’État, il redouble d’arguments pour considérer que la CJUE s’est plantée. Et qu’il convient de ne pas appliquer ses décisions.
Dans un mémoire au Conseil d’État, le gouvernement conteste les arrêts qui interdisent aux opérateurs télécoms de collecter toutes les données de connexion et de localisation pour la recherche d’infractions pénales. Pour contredire la Cour de justice européenne, le gouvernement évoque la violation de l’identité constitutionnelle de la France. Un argument fragile.