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En septembre 2020, l’ONU nous alertait : la pandémie de Covid 19 a mis à mal la démocratie partout dans le monde, en restreignant les libertés publiques notamment. Nous nous sommes progressivement habitués à ce que notre comportement soit dicté par un gouvernement, à vivre, entravé, confiné, et souvent désoeuvré. Tous suspects. Et la France ne fait malheureusement pas exception. Pourtant, dans notre pays, ce recul des libertés et de la démocratie est en réalité le fruit d’une dérive progressive.
Alors que les idées d’extrême droite sont omniprésentes, que des régions pourraient basculer, quel espace politique pour la gauche ? Pour quelles idées ? Autour de qui ? L’entretien d’« À l’air libre » avec Benoît Hamon, ancien candidat socialiste à la présidentielle.
Crise sanitaire, économique, écologique, démocratique… En réalité, nous ne savons plus où donner de la tête et il est très difficile de voir passer toutes ces informations et ces petits signes qui racontent le basculement qui est en train de s’opérer. Pourtant, il est essentiel de comprendre ce qui se joue aujourd’hui autour du recul des libertés et de l’Etat de droit…
Définitivement adoptée le 15 avril dernier par l’Assemblée nationale, la loi relative à la sécurité globale avait fait couler beaucoup d’encre, notamment pour son article controversé sur l’utilisation des drones. Pourtant, ce texte n’est que la dernière brique d’une machinerie législative qui vise à renforcer de plus en plus la surveillance des citoyens. Et un prochain ajout est déjà dans les tuyaux, avec un nouveau projet de loi antiterroriste.
Multiplication d’événements météorologiques extrêmes, meilleure quantification des conséquences des activités humaines sur le climat, avancement de la date de franchissement du seuil de 1,5 °C… Le climatologue Christophe Cassou revient pour Reporterre sur ce qu’a appris la science du climat durant les deux dernières années.
La gauche et trois ONG accusent la France de se faire “le porte-parole du Medef” dans les négociations européennes sur les obligations de transparence des entreprises.
Voyage au coeur d'un débat qui ne manquera pas d'animer la prochaine présidentielle
Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de Reporters sans frontières (RSF), le Classement mondial de la liberté de la presse est un outil de plaidoyer essentiel fondé sur le principe de l’émulation entre Etats...
La #France est 34e... Sans commentaires
Avec une nouvelle étude remise au Conseil d'État, l'Affaire du siècle entend démontrer que la France ne respectera pas son objectif de réduction de 40 % de ses émissions carbone en 2030. La haute juridiction devrait se prononcer cet été.
Pour l’instant, seuls 75 pays sur 200 ont soumis de nouveaux objectifs climatiques auprès de l’ONU. Leur impact combiné entraînerait une baisse des émissions de gaz à effet de serre de seulement 0,5 % d’ici à 2030, comparé à 2010.
Conservation des données : le gouvernement demande au Conseil d’État d’ignorer la justice européenne
L’exécutif ne veut pas entendre parler d’un encadrement européen de l’obligation de conservation des données de connexion. Devant le Conseil d’État, il redouble d’arguments pour considérer que la CJUE s’est plantée. Et qu’il convient de ne pas appliquer ses décisions.
Dans un mémoire au Conseil d’État, le gouvernement conteste les arrêts qui interdisent aux opérateurs télécoms de collecter toutes les données de connexion et de localisation pour la recherche d’infractions pénales. Pour contredire la Cour de justice européenne, le gouvernement évoque la violation de l’identité constitutionnelle de la France. Un argument fragile.
Même s'il s'agit d'une entreprise privée, Facebook ne peut pas se donner le pouvoir discrétionnaire de décider des contenus qui ont droit de vie ou de mort sur le réseau social. C'est ce que vient de lui rappeler la DGCCRF, au nom du droit des consommateurs.
Au pays de Pasteur, le vaccin a longtemps été une fierté nationale. Mais la confiance s’est érodée. Les campagnes ratées ont fait le lit des discours anti-vaccins et complotistes. Les éclairages d’une philosophe, d’un sociologue et d’un pharmacologue.
L’auteur de cette lettre, un étudiant de 21 ans, désespère d’« une République que les individus au pouvoir ont transformée en appareil répressif à la solde du libéralisme ». Comment vivre et rester pacifiste alors que la liberté d’expression est menacée, que l’État renforce les pouvoirs d’une police qui mutile, que la précarité s’accentue, demande-t-il à son professeur.
Sur les réseaux sociaux, des syndicats policiers ont récemment gagné en visibilité en pratiquant une surenchère dans la véhémence et la mise en cause de la presse.
« La sécurité est la première des libertés », ont répété les représentants de la majorité pour défendre les mesures les plus liberticides du projet de loi « Sécurité globale ». Derrière cette formule, se cache un piège idéologique dans lequel la gauche est empêtrée depuis près de quarante ans.
Dans une décision rendue jeudi 19 novembre, le juge administratif donne trois mois au gouvernement pour prouver qu’il respecte ses engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une décision historique.
Dans « Politiques du désordre », Olivier Fillieule et Fabien Jobard montrent comment les « gilets jaunes » ont révélé une brutalisation du maintien de l’ordre. En toile de fond, un pouvoir politique qui craint sa police et ne veut plus écouter les manifestants. Entretien exclusif.
La commune de Grande-Synthe (Nord) a attaqué l’État pour inaction climatique. Quatre ONG, initiatrices de l’Affaire du siècle, se sont jointes à l’affaire ainsi que les villes de Paris et de Grenoble. L’audience devant le Conseil d’État a eu lieu lundi 9 novembre : le rapporteur public a demandé de vérifier que la trajectoire nationale est cohérente avec les objectifs climatiques jugés obligatoires.