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Un million d'espèces menacées d'extinction, des trajectoires économiques et politiques qui ne permettront ni d'atteindre les objectifs fixés pour 2020, ni les prochaines échéances... Voici quelques-unes des conclusions très inquiétantes du rapport sur la biodiversité publié par l'IPBES lundi 6 mai.
Dans un rapport, les scientifiques de l’IPBES dressent un bilan dramatique de la dégradation de la nature en raison des activités humaines. Un million d’espèces sont menacées d’extinction. Certains bouleversements sont irréversibles.
Le "résumé pour les décideurs" adopté par 132 délégations gouvernementales au siège de l’Unesco à Paris sur la base de 15.000 articles scientifiques et rapports internationaux revus par 145 scientifiques est le fruit de délicates négociations entre représentants d'États aux niveaux de développement économique et d’intérêt politique très divergents. Pourtant, a émergé un consensus alarmiste sur l’état de la planète qui rappelle les constats dramatiques du rapport du GIEC sur les moyens de limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C.
Outre la menace d'une extinction massive, ce document présenté comme "le plus exhaustif réalisé à ce jour" insiste aussi sur les solutions pour inverser la tendance.
Alors que l’alarme sur l’effondrement du vivant n’a jamais été aussi forte, le gouvernement veut priver le Conseil national de protection de la nature de sa capacité à protéger les espèces menacées.
Le président américain Donald Trump a laissé entendre vendredi qu'il nommerait officiellement à son poste le ministre par intérim de l'Environnement, un ancien lobbyiste des secteurs du charbon et de l'énergie, Andrew Wheeler.
A quelques mois des européennes, l’enjeu écologique est en passe de devenir la préoccupation numéro un des électeurs, devant l’emploi ou le pouvoir d’achat.
Pour butiner, les abeilles font preuve de capacités cognitives étonnantes. Mais les pesticides, métaux lourds et autres facteurs de stress attaquent la communication entre neurones, le butinage est perturbé, et c'est toute la colonie qui est en danger. Des biologistes nous en disent plus dans ce point de vue publié avec Libération.
Le Bitcoin nécessite de l'électricité pour exister, beaucoup trop. Voici pourquoi c'est une mauvaise nouvelle pour notre planète, soulignent des chercheurs spécialisés dans le climat. Il ne faut surtout pas que son adoption progresse.
Jair Bolsonaro, le favori de l’élection présidentielle de ce dimanche 28 octobre, souhaite abolir le ministère de l’Environnement du Brésil, exposant ainsi la plus grande forêt tropicale du monde et ses habitants à des bandes criminelles de bûcherons et de mineurs.
D’après un nouveau rapport de l’OCDE, l’utilisation de matières premières devrait pratiquement doubler dans le monde d’ici à 2060, accompagnant l’expansion de l’économie mondiale et l’élévation des niveaux de vie, ce qui exercera sur l’environnement une pression deux fois plus forte qu’aujourd’hui.
The equivalent of one truckload of plastic enters the ocean every minute — but where is it all coming from? Up until recently, we weren’t sure. But to solve the plastic pollution crisis, we knew we needed to arm ourselves with the best information possible.
Les professionnels de l’automobile, réunis au Mondial de l’automobile de Paris (jusqu’au 14 octobre), mettent en avant leurs efforts en faveur de l’électrique et d’autres innovations technologiques en vue de produire des véhicules plus propres. Les Français, eux, ont un faible pour les véhicules tout-terrain, pourtant polluants et voraces en énergie.
Le pétrolier Chevron contre les paysans équatoriens : c’est le pétrolier qui a gagné. Un tribunal privé international vient d’annuler l’amende historique de 9,5 milliards contre l’entreprise américaine.
Les Français consomment depuis 50 ans davantage de biens chaque année. En plus de la multiplication des volumes, les postes de consommation ont changé, traduisant une mutation de la société et des modes de vie : baisse des dépenses dans l’habillement et l’alimentation, mais hausse dans la communication, la santé, les transports et les loisirs.
Ces soixante dernières années, les êtres humains ont altéré les écosystèmes plus rapidement et plus profondément que dans aucune autre période comparable de l’histoire humaine. Les courbes figurant les tendances historiques de l’activité humaine et les changements physiques qui ont affecté le système terrestre présentent une progression lente depuis 1750 et une croissance exponentielle après 1950. En 2005, les climatologues Will Steffen, Paul Cruzen et l’historien John McNeill ont proposé le terme de « grande accélération » pour désigner ce phénomène, révélateur de bouleversements sociaux et environnementaux.
En rendant cheap la nature, l'argent, le travail, le care , l'alimentation, l'énergie et donc nos vies - c’est-à-dire en leur donnant une valeur marchande - le capitalisme a transformé, gouverné puis détruit la planète. Telle est la thèse développée par l’universitaire et activiste américain Raj Patel dans son nouvel ouvrage, intitulé Comment notre monde est devenu cheap (Flammarion, 2018). « Le capitalisme triomphe, non pas parce qu’il détruit la nature, mais parce qu’il met la nature au travail - au moindre coût », écrit Patel, qui a pris le temps de nous en dire plus sur les ressorts de cette « cheapisation » généralisée.
La compagnie pétrolière Chevron avait été condamnée en 2012 par la justice équatorienne à payer une compensation de 8,1 milliards d’euros pour des pollutions générées par l’une de ses filiales en Amazonie. Un tribunal commercial privé vient d’annuler cette décision de justice, prise en faveur des habitants et communautés frappées par ces pollutions. « Une preuve supplémentaire de l’impunité juridique que les traités de commerce et d’investissement accordent aux sociétés transnationales », réagissent des organisations non gouvernementales. Récit d’une bataille judiciaire qui dure depuis deux décennies.
Nouveau débat enflammé à l'Assemblée nationale sur le glyphosate, mais résultat inchangé : l'interdiction de l'herbicide controversé d'ici trois ans ne sera pas inscrite dans la loi, ont décidé les députés.
Les députés ont de nouveau rejeté l'ensemble des amendements visant à graver dans la loi l'interdiction du glyphosate d'ici trois ans, soit 2021 - une promesse d'Emmanuel Macron - lors de l'examen du projet de loi agriculture et alimentation.