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Ces soixante dernières années, les êtres humains ont altéré les écosystèmes plus rapidement et plus profondément que dans aucune autre période comparable de l’histoire humaine. Les courbes figurant les tendances historiques de l’activité humaine et les changements physiques qui ont affecté le système terrestre présentent une progression lente depuis 1750 et une croissance exponentielle après 1950. En 2005, les climatologues Will Steffen, Paul Cruzen et l’historien John McNeill ont proposé le terme de « grande accélération » pour désigner ce phénomène, révélateur de bouleversements sociaux et environnementaux.
En rendant cheap la nature, l'argent, le travail, le care , l'alimentation, l'énergie et donc nos vies - c’est-à-dire en leur donnant une valeur marchande - le capitalisme a transformé, gouverné puis détruit la planète. Telle est la thèse développée par l’universitaire et activiste américain Raj Patel dans son nouvel ouvrage, intitulé Comment notre monde est devenu cheap (Flammarion, 2018). « Le capitalisme triomphe, non pas parce qu’il détruit la nature, mais parce qu’il met la nature au travail - au moindre coût », écrit Patel, qui a pris le temps de nous en dire plus sur les ressorts de cette « cheapisation » généralisée.
La compagnie pétrolière Chevron avait été condamnée en 2012 par la justice équatorienne à payer une compensation de 8,1 milliards d’euros pour des pollutions générées par l’une de ses filiales en Amazonie. Un tribunal commercial privé vient d’annuler cette décision de justice, prise en faveur des habitants et communautés frappées par ces pollutions. « Une preuve supplémentaire de l’impunité juridique que les traités de commerce et d’investissement accordent aux sociétés transnationales », réagissent des organisations non gouvernementales. Récit d’une bataille judiciaire qui dure depuis deux décennies.
Nouveau débat enflammé à l'Assemblée nationale sur le glyphosate, mais résultat inchangé : l'interdiction de l'herbicide controversé d'ici trois ans ne sera pas inscrite dans la loi, ont décidé les députés.
Les députés ont de nouveau rejeté l'ensemble des amendements visant à graver dans la loi l'interdiction du glyphosate d'ici trois ans, soit 2021 - une promesse d'Emmanuel Macron - lors de l'examen du projet de loi agriculture et alimentation.
Comme au printemps, le ministre de l’agriculture, Stéphane Travert, s’est opposé aux amendements en ce sens.
Dans nos maisons, au bureau, dans les objets électroménagers, dans les jouets… Le plastique est omniprésent dans notre vie. Le magazine de France 2 "Cash Investigation" a consacré, mardi 11 septembre, son nouveau numéro à cette matière qui nous accompagne au quotidien.
Chaque jour, pas moins de 25 millions de bouteilles en plastique sont utilisées en France... Un gâchis écologique mais aussi une absurdité économique. La preuve avec cette infographie.
La Fondation pour la Nature et l'Homme, Agir pour l’environnement, France nature environnement, Générations futures, Les Amis de la Terre, Réseau sortir du nucléaire, l'Action des citoyens pour le désarmement nucléaire, l'Association pour la protection des animaux sauvages, Virage énergies et la Société nationale de protection de la nature réagissent, jeudi 30 août, à la démission du ministre d'Etat.
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Implicitement, le départ du désormais ancien ministre de l'Ecologie révèle la superficialité de l'engagement écologique d'Emmanuel Macron, optant pour une écologie des mots, privilégiant les discours aux actes, espérant que la simple présence de Nicolas Hulot justifierait une politique bien loin de la rupture maintes fois annoncée.
Il y a un an, Nicolas Hulot prenait la tête d’un grand ministère de la Transition écologique et solidaire. Ministre d’État, numéro 2 du gouvernement Philippe dans l’ordre protocolaire, il a sous sa houlette la ministre chargée des Transports et deux secrétaires d’État. Mais comment avance réellement la politique de l’environnement ? Avec son Hulotscope, Reporterre cherche à le mesurer. 2e bilan : négatif. Mais cependant en progrès de 1 %.
Démissionnera-t-il ? Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, qualifie de « fantasme médiatique » les conjectures sur son départ du gouvernement. « Je n’ai pas changé d’un iota dans mes convictions, dans ma détermination. Ce qui a changé, c’est ma fonction », se défend t-il. L’ancien animateur de télévision assure avoir obtenu des avancées significatives dans le domaine de l’écologie. Pourtant, ces avancées paraissent bien lentes au vu des défis à relever et de l’urgence de la situation. Qu’en est-il dans les faits ? Un an après son entrée au gouvernement, Basta ! fait le point sur les dossiers traités par son ministère.
Les Etats membres ont voté vendredi une proposition de la Commission visant à interdire les trois principaux pesticides néonicotinoïdes sur toutes les cultures en plein champ.
Cloud, cela veut dire « nuage » en anglais. Comme si nos données se baladaient dans le ciel, à côté des oiseaux et des avions… C’est peut-être pour cela qu’on a souvent l’impression que le cloud est écolo. Pourtant, pour fonctionner, il nécessite du matériel informatique terrestre et bien réel, qui prend la forme de milliers de serveurs, réunis dans d’immenses hangars appelés data centers. Or, ces temples dédiés aux données consomment des quantités astronomiques d’électricité, ce qui engendre de la pollution.
Il aura fallu près de quinze ans de déclin de l’apiculture pour que l’exécutif européen se penche sur les méthodes d’évaluation des risques, déplore dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Lundi 18 décembre était finalisé un accord entre le Conseil et le Parlement européen sur la révision de la directive cadre "Déchets", de la directive (...)
Adopté lundi soir à l’Assemblée, cet amendement prévoit le remboursement de 339 millions d’euros de la dette de la société Ecomouv’ chargée de collecter la taxe, avant son abandon en 2014.
Avec lui, on prend la pause tout sourire et on ne voit plus le temps passer. Pour rien au monde on ne voudrait en être séparé tant, sans lui, on se sent nu. « Lui », ce n’est pas notre moitié, mais bien notre smartphone adoré sans qui notre quotidien n’aurait plus la même saveur. On le bichonne, pourtant, à la moindre nouveauté, on le délaisse, lui préférant un modèle plus grand ou plus connecté. Avant de le ranger dans un tiroir, si on prenait le temps de réévaluer son impact sur l’environnement ? Car il n’a l’air de rien, mais il a de l’or dans la carte mère et du cobalt dans la batterie. Allez, on ravive la flamme !
Un rapport remis au gouvernement identifie différentes solutions pour remplacer l’herbicide controversé, mais pointe aussi des « impasses ».
Dans les Alpes et les Pyrénées, les premières stations de ski ouvrent leurs pistes. Face à la hausse des températures et à la baisse de l’enneigement, les stations croient avoir trouvé la parade, avec la généralisation des canons à neige. Problème : les quantités d’eau nécessaires pour produire la neige artificielle sont considérables, menaçant les réserves locales en eau potable. Ce qui n’empêche pas les régions alpines de consacrer des millions d’euros de subventions à ces équipements. Alors que les glaciers fondent et que l’eau se raréfie, l’enneigement artificiel est-il vraiment une priorité collective ? Enquête.
Quand bien même la croissance reviendrait dans les pays développés, elle empêcherait d’atteindre les objectifs climatiques. D’autres chemins vers le progrès humain méritent d’être explorés.