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Au moment de l’adoption, sous pression des policiers, de la loi de 2017 modifiant les conditions d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, le Défenseur des droits et la société civile avaient alerté sur l’inévitable explosion du nombre de victimes à venir.
Incarnation de la « gauche de gouvernement », « raisonnable » et « républicaine », détracteur invétéré de la Nupes, Bernard Cazeneuve fait figure de « gendre idéal » aux yeux de l’éditocratie – qui lui adresse, en retour, des louanges unanimes.
Ségolène Royal, Jean-Yves Le Drian et Bernard Cazeneuve auraient utilisé quelque 300 millions d'euros de fonds publics de manière irrégulière. La Cour des comptes va se pencher sur leur cas le 20 février lors d'une audience publique.
" Les experts craignent des conséquences catastrophiques alors que la France et l'Allemagne veulent limiter le chiffrement des télécommunications."
"Après s’être dit fatigué par les polémiques à propos des récents attentats en France, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a assuré, après le conseil des ministres mercredi 27 juillet, que « ce qui pouvait être fait » quant aux questions de sécurité l’avait bien été. « Nous ne pouvons pas sortir de l’Etat de droit pour protéger l’Etat de droit », a-t-il conclu."
"En visite aux États-Unis, le ministre de l’Intérieur a soutenu le FBI dans son bras de fer contre Apple. Il milite pour la mise en place de procédures pour permettre aux agents d’avoir accès aux contenus chiffrés, via l'intervention du juge."
"Le ministre de l'intérieur et son ancien directeur des libertés publiques sont accusés de détention arbitraire par cinq personnes assignées à résidence sur la base d'éléments fournis par les services. Ces assignations avaient été levées par l'État après le dépôt de recours devant les tribunaux administratifs. La LDH et la FIDH se sont portées partie civile. Elles entendent aller « jusqu’au bout des moyens de droit »"
Etat d’urgence : cinq ex-assignés portent plainte contre M. Cazeneuve pour « atteinte à la liberté »
"Cinq anciens assignés à résidence ont déposé plainte, jeudi 25 février, contre Bernard Cazeneuve et son délégataire, l’ex-directeur des libertés publiques du ministère de l’intérieur, Thomas Andrieu, aujourd’hui directeur de cabinet du garde des sceaux, pour « atteinte à la liberté individuelle », « abstention volontaire de mettre fin à une privation illégale de liberté, ainsi que pour des faits de discrimination ». Cela intervient à la veille d’une nouvelle prorogation de l’état d’urgence qui doit entrer en vigueur vendredi."
"Invité de la matinale de France Inter, mercredi 26 août, le ministre de l’intérieur l’a réaffirmé : « 90 % de ceux qui basculent dans le terrorisme le font sur Internet ». C’est loin d’être la première fois que Bernard Cazeneuve utilise ce chiffre.
Comme le rappelle le site NextInpact, le ministre s’est appuyé une bonne douzaine de fois sur cette statistique, principalement pour défendre des mesures de la controversée loi sur le renseignement, adoptée en juin."
"Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est opposé à la proposition de Nicolas Sarkozy, qui estime que « quand on consulte des images de djihadistes on est un djihadiste », et qu'il faut donc être condamné pénalement. Il a rappelé que le Conseil d'État avait prévenu sous la présidence de Nicolas Sarkozy qu'une telle disposition serait inconstitutionnelle."
"Si l'attentat déjoué, pour lequel quatre personnes ont été placées en garde à vue et trois mises en examen, était prévu pour la fin de l'année, voire le début de l'année 2016... pourquoi les policiers qui les avaient étroitement à l'oeil ont-ils choisi cette semaine de les arrêter et de faire connaître leur arrestation, alors qu'ils pouvaient se donner le temps de consolider un dossier actuellement fragile ? Le faire en plein examen du projet de loi Renseignement par le Conseil constitutionnel est-il une pure coïncidence ?"
"Le ministre de l'intérieur affirme que le Conseil constitutionnel a validé le principe du blocage des sites sur simple ordre administratif, sans remettre dans son contexte la jurisprudence qu'il cite. Or le contexte est essentiel."
"En affirmant vendredi que le projet de loi renseignement offrait à la police "des moyens nouveaux qui font cruellement défaut" pour empêcher des attentats comme ceux commis dans l'Isère, le ministre de l'intérieur met la pression sur le Conseil constitutionnel à qui il est demandé de les interdire."
"Le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a estimé que le drame de Bas-en-Basset confortait sa volonté de réguler internet, parce que "tous les jours", des drames se produisent à cause d'informations obtenues sur internet."
"Dans un nouveau texte censé affirmer le bien-fondé du projet de loi Renseignement et de ses boîtes noires qui surveilleront par algorithmes, Bernard Cazeneuve affirme que "les garanties qu’apporte le projet de loi renseignement sont parfaitement conformes à la jurisprudence de la CEDH". Mais il n'apporte aucune référence précise. Or l'étude de jurisprudence tend au contraire à démontrer que le projet de loi n'est pas conforme aux engagements de la France en matière de droits de l'homme."
Loi Renseignement : Bernard Cazeneuve répond à la CNCDH, répondons à Bernard Cazeneuve - Next INpact
"Le 20 avril dernier, la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme a publié un avis au vitriol (PDF) concernant le projet de loi sur le renseignement. La missive a peu été appréciée par le ministre de l’Intérieur, qui s’est fendu d’une note en réponse, histoire de de contrecarrer ces remarques. Après avoir longuement analysé le projet de loi, nous avons décidé de reprendre les 20 remarques de la CNCDH, mises en avant par le ministre avec ses réponses, afin d’y apporter à notre tour nos commentaires."
"Pour défendre son projet de loi Renseignement et la collecte massive de données de connexion, Bernard Cazeneuve s'appuie sur deux arrêts de jurisprudence, l'un de la Cour de justice de l'union européenne, l'autre de la Cour européenne des droits de l'homme. Mais ces deux arrêts ne disent pas ce que veut y voir le ministre de l'Intérieur, voire disent exactement le contraire ce qu'il dit y lire !"
" On comprend mieux. C'était qu'il n'avait rien compris au droit international, voire au droit national, ce qui est embêtant pour un avocat. En plein examen du projet de loi Renseignement à l'Assemblée Nationale, le ministre de l'intérieur s'est énervé tout rouge devant les députés qui exigeaient d'être les décideurs des services de l'Etat autorisés à procéder à la mise en oeuvre de techniques de renseignement, et a eu une phrase qui ferait bondir n'importe quel juriste."
" Mardi, Numerama rapportait que le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve avait déclaré à l'Assemblée Nationale que le droit à la vie privée n'était pas une liberté, et qu'il mettait quiconque au défi de trouver une disposition attentatoire aux libertés dans le projet de loi Renseignement. La déclaration a de quoi faire hurler tout juriste (et elle en fait hurler certains), puisque le droit international comme le droit constitutionnel français sont très clairs sur le fait que la vie privée est bien une liberté fondamentale, qui doit être protégée en tant que telle. "
"La tyrannie est toujours multiforme, et l’histoire ancienne ou plus récente est là pour nous le démontrer. Les récentes révélations du Figaro analysées par Reflets, si elles se révèlent exactes, sont un signal excessivement inquiétant de l’état du système politique et social dans lequel nous sommes désormais entrés. Pour bien comprendre ce que signifierait la mise en place des « boites noires » internet placées chez les FAI — que la majorité socialiste aimerait généraliser pour surveiller des présumés terroristes, un retour en arrière dans l’histoire des régimes autoritaires, policiers, système totalitaires ou sociétés dictatoriales est nécessaire. Non pas pour faire un amalgame, mais pour bien établir l’impossibilité quasi historique, pour les responsables politiques français, de mettre en place ces outils. Ni plus, ni moins."