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Monsanto avait refusé de s'expliquer face au Parlement Européen concernant le glyphosate. En retour, les Présidents ont interdit l'accès à ses lobbyistes.
Les états généraux de l’alimentation qui se tiennent jusqu'à novembre doivent notamment aboutir à la construction d'un meilleur rapport de force entre gros industriels et petits producteurs. Sauf que la moitié des ateliers sont animés par... des industriels, accusés d'étrangler les agriculteurs, révèle Le Canard Enchaîné ce mercredi.
Cacophonies et nouvelles reculades gouvernementales, à propos des pesticides. Le 25 septembre, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner (...)
Japan Tobacco a publié une liste d’une cinquantaine de parlementaires à qui la major a envoyé des cadeaux l’an passé. Notamment du champagne et des invitations à Roland-Garros.
Alors qu’une agence de l’OMS a classé le glyphosate comme substance «cancérogène probable», les études scientifiques divergent.
L'Union européenne doit se prononcer début octobre sur la ré-autorisation du glyphosate, un herbicide fortement soupçonné d'être cancérigène. En 2015, le produit avait été autorisé par l'UE sur la base d'un rapport... qui se contentait de recopier un document de Monsanto, géant des pesticides et distributeur du glyphosate.
Pour dédouaner le pesticide, les experts ont largement plagié des documents de la Glyphosate Task Force, le consortium industriel conduit par la firme américaine.
"Un rapport révèle qu'il y a cinquante ans, un groupe industriel a financé des enquêtes visant à minimiser le rôle du sucre dans les maladies cardiaques. Ce genre de pratique serait encore courant de nos jours."
"Quand les lobbys agroalimentaires et de la grande distribution font pression sur la ministre de la Santé... avec l'aide du ministère de l'Agriculture. Dans un article paru le 16 septembre, Mediapart révèle que l'Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) et la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) ont envoyé fin juin une lettre au ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll (la ministre de la Santé Marisol Touraine étant simplement en copie). Cette lettre réclame la fin des études scientifiques sur les nouveaux systèmes d'étiquetage simplifiés (qu'@si vous présentait ici). Une "censure d'un travail scientifique", dénonce Mediapart, au moment où quatre systèmes d'étiquetage vont être testés dans des supermachés à partir du 26 septembre."
"Depuis la crise des matières premières de 2008, la Banque Mondiale a mis en place plusieurs initiatives sensées améliorer la sécurité alimentaire. Mais certaines sont directement associées aux grandes entreprises de l'agro-industrie et semblent privilégier les intérêts de ces dernières."
"Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a rendu son ordonnance dans l’action lancée par plusieurs associations issues du milieu du libre contre l’accord Microsoft/Éducation nationale. Les plaignants sont tous déboutés. "
"Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a ouvert une enquête sans précédent sur le recrutement de son prédécesseur, José Manuel Barroso, par la banque d’affaires américaine Goldman Sachs. Elle a pour objet de vérifier la conformité de cette embauche avec la législation européenne."
"Le groupe des régulateurs européens des télécoms s'affiche pour un contrôle strict des exceptions à la neutralité du Net, pourtant permises. La gestion de trafic est ainsi une pratique entérinée, mais limitée, tout comme les services spécialisés. Le texte est applaudi par les associations d'internautes, quand celle des opérateurs européens reste silencieuse."
"En publiant ses lignes directrices sur la neutralité du net qui s'imposent à tous les régulateurs européens, le BEREC a donné pleinement satisfaction aux organisations qui plaidaient pour une obligation la plus ferme possible de respecter le principe par lequel Internet s'est développé."
"Microsoft et l'Éducation nationale auront rendez-vous le 8 septembre prochain au tribunal de grande instance de Paris, où ils sont assignés par le collectif Edunathon qui reproche à l'État d'avoir écarté abusivement des acteurs du logiciel libre d'un marché public dissimulé."
"“Oligarques”: le nom est né en Russie, mais Reporters sans frontières (RSF) l’a choisi pour désigner ces magnats qui acquièrent ou bâtissent des empires médiatiques pour les mettre au service de leurs intérêts économiques ou politiques. Le phénomène est mondial : la tendance est à la concentration, dans des groupes où les médias (télévisions, radios, journaux, sites web) voisinent avec la banque, la téléphonie, l’immobilier, le BTP, etc. Le tout bien souvent pour le plus grand bonheur de ces États, tels la Chine, qui ont adopté le capitalisme pour mieux étouffer la démocratie."
"La convention de « partenariat » liant le ministère de l’Éducation nationale et Microsoft sera bientôt débattue devant la justice. Le collectif EduNathon, pour qui il s’agit en réalité d’un marché public déguisé, a déposé aujourd’hui un référé auprès du tribunal de grande instance de Paris. Une audience est prévue pour le 8 septembre."
Perturbateurs endocriniens : le projet de réglementation de Bruxelles critiqué par les scientifiques
"La Commission européenne doit-elle revoir sa copie ? A la mi-juin, avec deux ans et demi de retard sur le calendrier réglementaire, l’exécutif européen proposait des critères définissant les perturbateurs endocriniens – ces polluants de l’environnement (pesticides, plastifiants, solvants, etc.) capables d’interférer avec le système hormonal et nocifs à faibles niveaux d’exposition. Dans un commentaire critique publié mercredi 27 juillet, l’Endocrine Society estime que les propositions de Bruxelles en la matière ne sont pas à même de protéger la santé publique."
"Le 14 juin 2016, les États-Unis ont adopté une loi qui impose un étiquetage des OGM dans l’alimentation humaine. Une victoire pour la transparence ? On en est loin. Les industriels pourront se contenter de QR Code pour que les consommateurs obtiennent l’information recherchée, au grand dam de la société civile."
"L’accord conclu l’année dernière entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale continue de faire des vagues. Alors qu’un parlementaire interpelle l’exécutif, le dossier s'apprête à prendre un tournant judiciaire."