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"Alors que les trois Académies françaises des sciences, de l’agriculture et des technologies voudraient notamment nous faire croire à la possible coexistence entre « l’agriculture transgénique, traditionnelle et bio », une affaire judiciaire aux États-Unis vient, à nouveau, montrer combien cette coexistence est difficile à mettre en place. Entre contamination et vol de brevet, la Cour suprême des États-Unis refuse de trancher."
"Marc Dufumier, agronome engagé et professeur émérite à Agroparistech, vient de publier 50 idées reçues sur l’agriculture et l’alimentation (Allary Editions). Dans cet ouvrage sous forme de «vrai-faux», il remet en cause des dérives de l’agriculture industrielle, en proposant des solutions plus durables. Son intervention sur France Inter jeudi matin résume bien son propos:
«Plus grave encore que le cheval dans les lasagnes de bœuf, c’est les anti-inflammatoires dans la viande de cheval. Il y a un réel problème aujourd’hui en ce qui concerne notre alimentation, qui provient de notre agriculture, qui s’est, au cours des 20 dernières années, pour faire bref, motorisée, mécanisée, chimisée, spécialisée, standardisée, et qui fournit, dans les grandes et moyennes surfaces, des produits de faible variété, les plus standards, qui ont été sélectionnés pour leur capacité à être transportés, à résister aux chocs, à pouvoir rester longtemps sur les rayons.»"
"Dernièrement, on note une envie croissante de la population à consommer local, à privilégier les circuits courts et à s’approvisionner en réduisant les distances. Dans son sillage, émerge une volonté – utopique ? – de développer des villes autosuffisantes. Alors, est-il vraiment possible pour une ville d’être auto-suffisante, voire en autarcie ? N’est-il pas vain de croire que l’on peut y arriver ? Enquête sur ces villes qui tendent vers l’autosuffisance."
"Samedi 22 février était le jour international des données ouvertes (Open Data Day), durant lequel « dans de nombreuses villes à travers le monde, des citoyens se rassembleront pour développer des applications, libérer des données, créer des visualisations et publier des analyses utilisant des données ouvertes ». L'Open Data Day est une très bonne occasion pour faire découvrir l'open data au grand public, pour leur montrer comment ils peuvent bénéficier des données ouvertes (y compris dans des domaines qu'on n'associe pas immédiatement aux données, comme ce qu'on mange !), et pour expliquer comment chacun peut prendre une part active au mouvement de libération des données !"
" Un rapport de PAN Europe - Le Pesticides Action Network Europe dont Générations Futures est la branche française - montre les liens entre l'industrie et les experts de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le rapport révèle une opération de lobby secrète orchestrée par l'industrie pour arrêter la politique adoptée pour protéger les personnes contre les méfaits de la consommation quotidienne des mélanges de pesticides.
La recherche de PAN Europe a été motivée par le retard sans précédent (plus de 8 ans) de l'EFSA pour commencer à mettre en oeuvre la directive européenne sur les résidus de pesticides de 2005."
"En novembre 2013, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) annonçait les résultats d’une de ses enquêtes, concernant d’une part des aliments contaminés par des plantes génétiquement modifiées (PGM) non autorisées ; et d’autre part, des aliments non correctement étiquetés [1]. Mais aucune précision sur les produits concernés. Inf’OGM a donc demandé à la DGCCRF la communication des résultats détaillés de cette enquête. Refus de celle-ci, car de tels documents ne seraient pas communicables du fait de « leur caractère judiciaire », c’est-à-dire susceptibles d’être à l’origine de poursuites au vu des infractions constatées."
"Une étude espagnole a analysé les études concernant l'impact des boissons sucrées sur le poids. Selon qu'elles étaient ou non financées par une marque."
"Ce sont des documents secrets qui lèvent un peu plus le voile sur le recours, excessif et souvent incontrôlé, aux médicaments dans les élevages. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a ainsi maintenu l'autorisation de plusieurs dizaines d'antibiotiques dans l'alimentation du bétail américain, même après avoir découvert « les risques élevés » qu'ils représentaient pour la santé humaine."
"L’entreprise Dow Agrosciences a déposé en 2010 et 2011 trois demandes d’autorisations commerciales pour des plantes génétiquement modifiées (PGM) pour tolérer des herbicides à base de 2,4-D. En janvier 2014, le ministère de l’Agriculture a publié une évaluation des dites PGM et vient de la soumettre, comme l’exige la législation, à la consultation du public. Les oppositions ne se sont pas fait attendre."
"L'Agence européenne de sécurité des aliments a mis en consultation publique vendredi 17 janvier son projet d'avis sur l'évaluation des risques liés au bisphénol A (BPA) pour la population humaine et a sollicité les agences nationales. L'Agence nationale de sécurité des aliments et de l'alimentation (Anses) se prononcera le 13 mars."
"Qui veut manger des pommes génétiquement modifiées ? C'est peu ou prou la question qui, aux Etats-Unis, est posée au public, lequel a jusqu'au 30 janvier pour donner son avis sur une nouvelle plante transgénique proposée à la consommation humaine, en l'occurrence la pomme. Le ministère de l'agriculture américain (USDA) est, en effet, en train d'étudier la mise sur le marché de deux variétés concoctées par la société de biotechnologie canadienne Okanagan Specialty Fruits (OSF) : une Golden et une Granny Smith. Prévues pour être commercialisées sous la marque Arctic Apples, ces pommes OGM n'ont pas quelque chose de plus par rapport aux autres, mais quelque chose de moins : elles ne brunissent pas."
"Les petits avions qui crachent leurs cargaisons de produits phytosanitaires au-dessus de champs de maïs, de vignes ou de bananeraies ne sont pas prêts de disparaître des cieux français, en métropole comme outre-mer. Cette pratique particulièrement impopulaire chez les riverains des parcelles aspergées va continuer de bénéficier de dérogations généreuses à la règle qui interdit l'épandage aérien en France et dans l'Union européenne."
"En janvier 2013, la revue Food and Chemical Toxicology publiait un article de Zhu et al. [1] affirmant qu’un « maïs transgénique modifié pour résister aux herbicides à base de glyphosate est aussi sain et nutritionnel qu’un maïs conventionnel » [2]. Pour appuyer cette conclusion, l’équipe chinoise a mené une analyse de toxicologie sur des rats pendant treize semaines. Les chercheurs ont effectué différentes analyses de poids, de paramètres biochimiques et de microscopie électronique pour « détecter de potentiels impacts de ce maïs GM sur des rats »."
"Avis de gros temps dans les fjords norvégiens. La diffusion, début novembre, sur France 2, d'un reportage de l'émission « Envoyé spécial », mettant crûment en cause le saumon norvégien, a causé quelques remous du côté du cercle polaire. Même si l'attaque n'est pas nouvelle, le moment choisi, à quelques encablures de Noël, suscite le malaise chez les acteurs de ce marché."
"Un voyage de presse ? C'est ce qu'affirmait Le Monde pour expliquer le reportage bienveillant du 20 heures de France 2 à l'égard de l'industrie du saumon norvégien, égratignée un mois plus tôt par Envoyé Spécial. Dans une interview au site PureMedias, le directeur de la rédaction de France 2, Eric Monier, dément."
" Campagnes de pub, voyages de presse… la Norvège travaille à la promotion de son saumon en France, son marché de prédilection. Un poisson malmené par quelques récents scandales. "
"C'était donc un voyage de presse. Lundi 16 décembre, le 20 heures de France 2 a diffusé un reportage désamorçant toutes les mises en garde contre les risques de toxicité du saumon norvégien d'élevage. Un reportage étonnant, car en complet décalage avec un documentaire d'Envoyé Spécial diffusé sur France 2 un mois plutôt, et dans lequel on apprenait que le saumon norvégien était, au contraire, chargé de nombreux résidus de dioxines et d'un produit chimique, l'éthoxyquine, utilisé dans l'élaboration de croquettes pour saumon."
"Drôle de surprise au 20 heures de France 2 lundi 16 décembre. Les saumons d'élevage de Norvège n'ont qu'une faible concentration de produits toxiques.
Et à en croire le reportage, même en petite quantité les produits toxiques ne sont pas dangereux. Aucun risque donc. C'est une drôle de surprise : un mois avant, une enquête d'Envoyé spécial avait, au contraire, alerté sur les risques du saumon d'élevage de Norvège. Un reportage très critiqué par le "lobby du saumon" quelques semaines avant les fêtes. En l'espace d'un mois, France 2 a donc dit tout et son contraire sur la toxicité du saumon. Entre le reportage du 20 heures et celui d'Envoyé spécial, les différences de ton sont tellement caricaturales qu'on en rigolerait presque s'il ne s'agissait pas d'un sujet de santé publique..."
"Un mois avant, Envoyé Spécial dénonçait pourtant sa toxicité"
"Des scientifiques mexicains ont dénoncé, mercredi 18 décembre, les « pressions des multinationales » en faveur du maïs trangénique, après l'affaire du retrait d'une étude du scientifique français Gilles-Eric Séralini sur la toxicité des OGM."