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3 minutes pour comprendre le rôle des lobbies dans nos sociétés... Ça fait mal au c...
"Un article au vitriol accompagne la republication de l’étude de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603**. Il dénonce ses principaux détracteurs comme étant liés soit au groupe Monsanto, fabricant du maïs NK603, soit à l’ILSI ("International Life Sciences Institute") un lobby financé par les industriels de la chimie et de l’alimentation, dont Monsanto.
Il pointe leurs pressions sur la revue qui l’avait publiée (lettres, pétitions) mais aussi leur intervention jusqu’à l’intérieur même de "Food and chemical toxicology" (FCT) éditée par le groupe Elsevier, qui a fini par retirer le papier controversé en novembre 2013."
"Une groupe international de chercheurs liste les effets dévastateurs des pesticides sur les écosystèmes.
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"Il est frappant de voir que les études scientifiques menées ou financées par l'industrie des pesticides concluent qu'il n'y a pas d'effets négatifs de ces produits sur les abeilles ou sur l'environnement, alors que la vaste majorité les études indépendantes concluent l'inverse", ironise toutefois Dave Goulson."
"C’est un accord commercial dont personne ne parle, négocié dans l’opacité la plus totale. 50 pays, parmi les plus fervents défenseurs de la libéralisation, discutent en ce moment de l’ouverture du « marché des services » à la concurrence internationale. Éducation, santé, transports, télécommunications, services financiers... Tout est sur la table des négociations. Sans que les citoyens ou parlementaires aient leur mot à dire. Les négociateurs – soumis à la forte pression des lobbys – sont cette semaine à Genève pour le 7ème round de ces pourparlers internationaux, qui pourraient gravement menacer les services publics et les tentatives de régulation du secteur financier. Enquête."
"Les Amis de la Terre ont découvert et révélé le pot-aux-roses au soir de la conférence de presse de présentation du projet de Loi sur la transition énergétique de Ségolène Royal, à savoir l’introduction des articles 34 et 35 en catimini. Le projet d’enfouissement en grande profondeur des déchets radioactifs à Bure a été imposé dans cette Loi par les lobbies après même sa présentation en Conseil des Ministres. Les réactions qui ont suivi ont abouti au retrait de l’article 35 de cette Loi. L’information est confirmée par un communiqué de Ségolène Royal repris par l’AFP."
"Une fois de plus, le lobby nucléaire a fait carton plein. Le 18 juin ne restera pas une date historique pour l’écologie, mais un jour d’immense déception pour tous ceux qui croyaient encore (les naïfs !) à la sincérité du gouvernement et du président de la République sur la transition énergétique.
En guise de transition, on se retrouve dans le droit fil de l’appel de Londres :
- la loi ne parle ni de la fermeture des centrales en fin de cycle, ni de la durée de vie des réacteurs, ni de l’arrêt de Fessenheim ;
- la production nucléaire est maintenue à son niveau actuel ;
- la pantalonnade à propos de l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse) renforce le sentiment d’une victoire par KO du lobby nucléocrate ;
- la promesse de faire passer la production d’électricité nucléaire de 75 à 50% en 2025 est un leurre pour laisser croire qu’il s’agit, à terme, de la fermeture d’une vingtaine de réacteurs. La réalité est plus sombre : il s’agit de gagner du temps afin de maintenir en place le nombre de réacteurs en fonctionnement, avec les risques accrus de leur vieillissement et de leur rafistolage.
[...]
C’est donc en dehors des institutions qu’il nous faut reconstituer un autre rapport de forces face à l’Etat nucléaire. Et c’est maintenant aux citoyens de dire leur mot et de se rappeler au bon souvenir de ceux qui les ont pris pour quantité négligeable. Après tout, comme nous le rappelle l’abandon de l’écotaxe et la mascarade de son remplacement, les Bonnets rouges ont gagné par la rue. Il faudra peut-être que nous sortions nous aussi les Bonnets Verts pour nous faire entendre."
"Scandale et mensonges, telles sont les composantes du projet de Loi de programmation sur la transition énergétique. Les informations transmises hier lors de la conférence de presse de Ségolène Royal cachaient une manipulation qui allait avoir lieu dans l’après-midi et la soirée."
"La nouvelle loi sur la consommation s’applique aux achats réalisés depuis le 13 juin. Elle vise notamment à freiner « l’obsolescence programmée », la durée de vie de plus en plus courte des biens d’équipement électroniques et électroménagers. Les consommateurs bénéficieront d’une garantie prolongée sur leurs achats et d’une meilleure information sur les possibilités, ou non, de réparer une défaillance. Des avancées qui demeurent cependant bien timides au vu de l’ambition initiale de la loi. Et si la « class action », l’action collective de consommateurs contre un fabricant, devient légale, elle ne pourra pas concerner la protection de l’environnement ni de la santé. Le lobbying industriel est passé par là."
"La propagande est un sujet souvent abordé sur Reflets. Parce qu’elle est présente à tous les niveaux dans le monde moderne. Renommée lobbying, la propagande est un moyen fantastique pour faire plier des masses de population, transformer leur opinion afin d’agir dans un sens précis. Ainsi, en France, le nucléaire, source de plus de 75% de la production électrique, est un sujet de propagande très en vogue depuis longtemps. Une structure comme l’Ecole de guerre économique (EGE) forme des professionnels à fabriquer de la propagande. En plus clair : transformer une réalité gênante en quelque chose d’acceptable, voire de positif. Si vous doutez des méthodes pratiquées par ce type d’école, que vous pensez qu’ils pourraient porter plainte pour diffamation, vous vous trompez. Ils assument parfaitement. C’est leur travail. Le nucléaire est d’ailleurs un exemple très parlant : suivez le guide…"
"Il faut savoir sortir d’une situation de blocage, surtout quand elle conduit dans une impasse ubuesque. Avec pragmatisme, c’est ce que viennent de faire les ministres de l’environnement des vingt-huit Etats membres de l’Union européenne.
Jeudi 12 juin, ils ont trouvé un compromis sur la réglementation européenne portant sur l’autorisation de mise en culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM). La décision ne mettra pas fin à la guerre qui oppose partisans et opposants des OGM, qui s’affrontent en Europe depuis une quinzaine d’années. Au moins permet-elle un armistice."
"Jeudi 12 juin, les ministres de l’Environnement des 28 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont trouvé « un accord politique » (le Luxembourg et la Belgique se sont abstenus) sur une proposition de règlement qui définira, s’il est in fine adopté par le Parlement, une nouvelle procédure pour interdire nationalement la culture d’une ou plusieurs plantes génétiquement modifiées (PGM). Cette proposition était en discussion depuis plus de quatre ans. Cet accord politique doit encore être formalisé dans une « position commune », et un trilogue entre les États, la Commission européenne et le Parlement s’ouvrira sans doute à l’automne. D’ici là, le Parlement se sera constitué, la Commission européenne aura été renouvelée et les entreprises auront repris leur lobby, comme au Royaume-Uni…"
"C'est une petite révolution dans la bataille pour ou contre les organismes génétiquement modifiés (OGM). Les vingt-huit Etats membres de l'Union européenne (UE) ont donné leur feu vert, jeudi 12 juin, lors d'un conseil des ministres de l'environnement au Luxembourg, à une législation offrant toute latitude aux Etats pour interdire des OGM sur leur territoire. L'autorisation de culture d'une semence transgénique, elle, resterait décidée au niveau européen, comme c'est le cas aujourd'hui."
"Les ministres de l’Environnement ont voté aujourd’hui en faveur d’une nouvelle loi censée, en théorie, donner aux Etats membres le droit d’interdire des plantes modifiées génétiquement (OGM). Pour les Amis de la Terre, il s’agit en fait d’un cadeau empoisonné qui ouvrira les champs européens aux OGM."
" Alors que les ministres de l'environnement de l'UE sont censés parvenir demain à un accord politique sur les interdictions nationales d'OGM, Corinne Lepage, rapporteur pour le Parlement européen, dénonce un accord au rabais au profit des entreprises de biotechnologies.
"Le texte du Conseil ne donne aucune base juridique solide pour réellement interdire la culture d'OGM et confère un poids exorbitant aux compagnies de biotechnologie dans le processus de décision", dénonce Corinne Lepage. "Il porte clairement la marque du gouvernement britannique, qui s'est comporté en lobbyiste de l'industrie sur ce dossier, comme l'ont prouvé les médias anglais." "
"La secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse, évoquant dimanche 8 juin sur France 3 le retard de la loi de transition énergétique, a mis en cause des « lobbies », jusqu'au sein du gouvernement, incluant le ministre de l'économie, Arnaud Montebourg."
"Les Amis de la Terre Europe craignent que la nouvelle loi sur les OGM, en discussion à Bruxelles cette semaine, ne garantisse aux géants des biotechnologies, comme Monsanto ou Syngenta, un pouvoir sans précédent pour peser sur les décisions visant à interdire ou pas, certains OGM en Europe."
La Commission européenne prépare une issue de secours pour les pesticides perturbateurs endocriniens
"La Direction Générale de la Santé et des Consommateurs (en jargon DG SANCO) prépare une issue de secours pour les pesticides perturbateurs endocriniens qui, si on respectait les lois de l’Union européenne, devraient être interdits."
"La chaîne cryptée demande à ce que son trafic soit "favorisé" sur internet par rapport à ceux de ses concurrents, et mène une campagne de lobbying en ce sens auprès des pouvoirs publics. "
"L’avenir d'Internet, système nerveux de notre société contemporaine, se décide en ce moment dans les plus hautes sphères européenne et américaine mais ne redescend hélas pas au niveau des citoyens, faute d’intéresser les médias traditionnels. Il est donc temps d’affirmer haut et fort que la neutralité du net est bien plus qu’un sujet économique ou technique. Elle protège nos libertés publiques : liberté d’expression, d’accès à l’information, aux services et contenus de son choix sans entraves, liberté d’entreprendre, d’innover et de créer de la valeur. Rien que ça ! "
"Mediapart a pu consulter des documents qui concernaient l'adoption de la directive sur le tabac. Il s’agit d’échanges entre une eurodéputée UMP, ses assistants, et une société de lobbying qui compte Philip Morris parmi ses clients. La porosité est totale… et assumée."