417 liens privés
"Deux ans après la vive polémique suscitée par son étude sur les OGM, le professeur Gilles-Éric Séralini en publie une seconde version ce 24 juin. Cette nouvelle publication, qui porte sur les effets à long terme du pesticide Roundup et du maïs transgénique NK603, sera diffusée dans la revue Environmental Sciences Europe, du groupe de presse allemand Springer. Cette fois, les chercheurs mettent en ligne les données brutes de l’étude, en accès libre pour l’ensemble de la communauté scientifique. Pour l’équipe de Gilles-Éric Séralini, ce second travail confirme que le pesticide Roundup, produit par la société Monsanto, « provoque à des niveaux environnementaux faibles des déficiences hépato-rénales sévères et des perturbations hormonales comme des tumeurs mammaires »."
"La revue Environmental Sciences Europe du groupe Springer republie l’étude controversée de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603 qui avait été retirée par la revue FCT en novembre 2013."
"Le chercheur de l’université de Caen va dévoiler en conférence de presse le nom de la revue scientifique qui republira son étude controversée sur le maïs de Monsanto."
"L'usage intensif des téléphones portables pourrait favoriser la survenue de tumeurs cérébrales bénignes ou malignes. Une étude publiée dans la revue Occupational and Environmental Medicine vendredi 9 mai et réalisée par des chercheurs français établit l'existence d'un lien chez les utilisateurs intensifs."
"Une étude espagnole a analysé les études concernant l'impact des boissons sucrées sur le poids. Selon qu'elles étaient ou non financées par une marque."
"Le très controversé Pr Séralini persiste et signe avec une nouvelle étude montrant que les pesticides seraient plus toxiques qu'annoncés."
"En janvier 2013, la revue Food and Chemical Toxicology publiait un article de Zhu et al. [1] affirmant qu’un « maïs transgénique modifié pour résister aux herbicides à base de glyphosate est aussi sain et nutritionnel qu’un maïs conventionnel » [2]. Pour appuyer cette conclusion, l’équipe chinoise a mené une analyse de toxicologie sur des rats pendant treize semaines. Les chercheurs ont effectué différentes analyses de poids, de paramètres biochimiques et de microscopie électronique pour « détecter de potentiels impacts de ce maïs GM sur des rats »."
"Une exposition prolongée aux particules fines en suspension dans l'air (PM) aurait « des effets néfastes importants sur la santé », même lorsque les concentrations ne dépassent pas la norme européenne. C'est le résultat d'une étude financée par l'Union européenne et publiée, lundi 9 décembre, par la revue médicale britannique The Lancet, qui se base sur vingt-deux enquêtes dans treize pays sur plus de 360 000 personnes suivies pendant près de quatorze ans en moyenne."
"Même la revue Nature n'en a fait qu'une brève de seize lignes et c'est probablement là un autre signe du trouble de notre époque. Car les résultats de l'enquête menée par l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et publiée ces jours-ci auraient dû, dans un monde normal, provoquer la franche indignation des revues savantes.
Pourquoi ? Parce que l'enquête de l'IPFPC suggère que près de la moitié (48 %) des scientifiques fédéraux canadiens – travaillant dans les agences de sécurité sanitaire, les organismes publics, etc. – ont été témoins de situations dans lesquelles des données scientifiques ont été délibérément soustraites de documents officiels, donnant « une information incomplète, inexacte ou trompeuse au public, à l'industrie, aux médias ou aux représentants du gouvernement »."
"Dans son projet de résolution sur la copie privée, qui doit encore être voté par le Parlement européen, Françoise Castex a soulevé le sujet de la légalisation des échanges non marchands. Elle a demandé à la Commission européenne de simplement plancher sur le sujet. Un projet déjà combattu par plusieurs eurodéputés qui ne veulent pas entendre parler d’une telle étude."
"Une étude réalisée par Facebook et l'Université Cornell montre que le réseau social peut deviner qui est en relation amoureuse avec qui, même lorsque les deux personnes n'ont pas déclaré leur relation dans leur profil."
"La très respectable université d’économie de Londres, la LSE, a sorti une nouvelle étude sur l’impact du téléchargement sur l’industrie musicale. Et les conclusions sont bien éloignées de ce qu’on nous rabâche depuis quelques années. Selon le rapport, la diminution des revenus ne résulte pas d’un manque d’adaptabilité au web, et les mesures punitives (HADOPI en France, DEA au Royaume-Uni) sont loin des résultats escomptés. Ainsi, la LSE affirme qu’il n’y a absolument aucune preuve que les 23% à 25% d’augmentation des achats sur iTunes soient dus à la loi HADOPI."
"Une étude britannique sur les industries créatives démontre que le piratage ne nuit pas à la santé économique du secteur. Au contraire il encourage la consommation de biens culturels. "
"Le piratage est souvent présenté comme le fossoyeur de l'industrie musicale. Or, cette assertion est à prendre avec des pincettes. Les études sur le sujet se contredisent et l'analyse ne doit pas se limiter au seul marché du disque. C'est ce que souligne une étude britannique, qui constate un chiffre d'affaires en hausse pour l'industrie musicale dans tous les autres domaines (concerts, édition, vente dématérialisée...)."
"En Australie, une étude s'est intéressée aux mécanismes de riposte graduée déployés dans différents pays. Elle conclut sur l'inefficacité du dispositif, expliquant que le lien causal entre la riposte graduée et la baisse du piratage n'est pas démontré. En France, le dispositif est appelé à évoluer et un nouvel arsenal anti-piratage est en préparation... preuve de cette impuissance ?"
"Nous vous en avions parlé il y a encore peu, la Haute Autorité n’entend pas disparaître sans lancer un joli pavé dans la mare : celui de l’abolition de la prohibition culturelle à l’heure du numérique. Occupant une position privilégiée en tant qu’observatoire des usages en matière d’échanges de contenus culturels sur Internet, l’HADOPI vient tout juste de publier une étude, signée de son Département Recherche, Études et Veille (DREV) qui enfonce le clou. Et il y a des choses très intéressantes dans ce rapport qui revient sur les différents usages, les modalités de partage ou d’échanges, les différents modèles, centralisés ou au contraire complètement décentralisés. Il est intéressant de voir que le DREV porte un regard sur l’avenir en matière de technologies pour appuyer que la lutte contre les échanges non marchands est une lutte d’un autre âge, vouée à l’échec."
"Le DIW, le premier institut de recherche économique d'Allemagne, vient de publier une étude qui critique la position de la Commission Européenne au regard des coûts du nucléaire, de la capture et du stockage du CO2, et du photovoltaïque. "
"Une étude récente de la BRI, la banque des banques centrales, tend à prouver que le crédit ne contribue pas à la reprise économique après une crise financière comme celle qui s'est installée depuis le choc de 2007. À quoi sert-il d'avoir « sauvé » les banques ? À rien ni personne, sauf aux banquiers. Troublant.
Tout ça pour ça ? Depuis l’éclatement de la crise financière globale en 2007, les dirigeants des pays avancés et les banquiers centraux n’ont ménagé aucun effort, la facture astronomique étant payée surtout pas les populations et presque jamais par les banquiers, afin de « sauver le système bancaire », victime de ses propres excès. Les « stratégies » développées ont varié du délire mafieux, comme en Irlande, à l’hypocrisie moralisatrice version germanique, en passant par le désordre irresponsable à la manière grecque. Et voilà qu’une récente étude publiée par deux économistes de la BRI suggère que la croissance du crédit ne joue aucun rôle significatif dans la reprise économique au lendemain d’une crise financière. "
"Le domaine public est une chance pour l'œuvre, n'en déplaisent aux rigoristes de la propriété intellectuelle. C'est ce que révèle une récente étude américaine, qui constate que la levée des restrictions permet de relancer la carrière des œuvres en leur offrant un dynamisme commercial qu'elles n'avaient plus."
"Et si le meilleur ami des ayants droit était le pire ennemi de la création ? Le Copyright, qui fait disparaître les livres et la musique, voilà l'objet d'une étude réalisée par Paul J. Heald. Ce dernier s'est intéressé à la vente en ligne, sur Amazon, et a pris un échantillon de 7000 livres et de 2000 chansons. Sa conclusion, purement statistique, est que l'on vend trois fois plus de livres publiés en 1850 que ceux de 1950. Intrigant..."