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Le plan visant à réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici à 2030 a été suspendu par le premier ministre pour calmer une partie des agriculteurs. Mais un jugement du tribunal administratif de juin 2023 contraint pourtant l’Etat à agir.
La suspension du plan Ecophyto, annoncée jeudi par le gouvernement, fait bondir les écologistes. Pour les Verts, c'est une preuve de plus de l'inaction climatique du chef de l'Etat.
La différence de réactions de Darmanin et du gouvernement face aux manifestations ne vous saute pas aux yeux ? Faites le quiz des « Jours ».
En pleine contestation paysanne, le gouvernement cherche une porte de sortie avec la FNSEA, principal syndicat agricole. Cet interlocuteur privilégié des pouvoirs publics depuis plus d'un demi-siècle est pourtant un groupe violent, à côté duquel les black blocs font figure d'enfants de chœur. Et son impunité tranche avec la diabolisation de « l'ultra gauche » ou autres « éco-terroristes ».
Parmi les griefs des agriculteurs en colère, les « contraintes environnementales » sont montrées du doigt. Et si l’écologie n’était qu’un bouc émissaire, afin de ne pas s’attaquer aux réelles causes de la détresse agricole ?
Les traités de libéralisation du commerce ratifiés par l’Europe avec l’aval de la France sont une plaie pour les agriculteurs français. Leurs normes, plus faibles, avantagent les pays exportateurs.
A Agen, les forces de l’ordre semblent avoir ouvert le chemin des manifestants venus déverser des tonnes de déchets devant plusieurs bâtiments publics et banques.
La mobilisation continue dans le monde agricole, avec de nouvelles manifestations annoncées cette semaine. Derrière les revendications pour de la « simplification » et « moins de normes » se cache un problème de fond : une profession peu rémunérée et une politique confuse vis-à-vis de la nécessaire transition écologique.
Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture souhaite modifier les règles de répartition des aides publiques aux syndicats agricoles, en vue du scrutin de 2025. Cette mesure aurait pour conséquence d’assécher les finances de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale et d’avantager leur puissant concurrent, la FNSEA.
Dans les Alpes-Maritimes, pour nos élus, l’agriculture n’a pour seule fonction que de servir de carte postale pour le tourisme. Je suis devenu agriculteur à 25 ans. Et depuis, à part des bâtons dans les roues, je/nous n’avons jamais reçu aucune aide. Donc ce que je propose, c’est qu’on devienne tous intermittents du spectacle. Par Cédric Herrou.
Parce qu’il n’a pas encore de réponses concrètes à apporter aux agriculteurs, le gouvernement a choisi de faire des écolos leurs boucs émissaires. Or ils sont les seuls à dénoncer de façon constante un modèle obsolète.
Davantage de haies, de prairies... Ces pratiques agricoles écologiques ne sont pas encouragées par le projet de loi de finances 2024, ont dénoncé le 14 novembre une centaine de paysans et d’élus.
Maïs, riz, blé… Une étude scientifique explore les conséquences probables d’une manipulation du rayonnement solaire à grande échelle sur les rendements agricoles. En plus d’être controversée et entourée d’incertitudes, cette pratique pourrait aussi se révéler explosive sur le plan géopolitique.
Alors que les sécheresses se multiplient et que les luttes pour les ressources en eau se renforcent, les préfectures autorisent de nombreux projets de mégabassines. Ce mardi 3 octobre, le tribunal administratif de Poitiers vient de casser deux arrêtés préfectoraux favorables à quinze de ces retenues d’eau en Nouvelle-Aquitaine.
Face à la caméra de Mediapart, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau se dit favorable au maintien de l’herbicide sur le marché, tout en faisant valoir que sa consommation a diminué de 30 % en France. Un chiffre à relativiser.
La France n’a pas respecté ses objectifs climat et énergie en 2022. Les associations écologistes réclament des mesures fortes. Le gouvernement, lui, reste flou sur la méthode qu’il compte employer.
Inès Léraud : « Pour les algues vertes, il n’est pas exagéré de parler de mensonge d’État » - Basta!
Depuis des années, les algues vertes empoisonnent la Bretagne. Depuis des années, Inès Léraud enquête sur les origines agro-industrielles de cette nuisance et mobilise tous les supports pour alerter : presse, BD et maintenant un film. Entretien.
Le Sénat vient d’adopter un texte qui permet de suspendre l’interdiction de certains produits phytosanitaires et autorise leur pulvérisation par drones. Les oiseaux, premières victimes de l’agriculture intensive, ont plus que jamais du plomb dans l’aile…
La majorité sénatoriale de droite et du centre a fait adopter mardi soir, dans le cadre de l’examen en première lecture d’une proposition de loi sur l’agriculture française, un dispositif controversé qui permet au ministre de l’Agriculture de retoquer des décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), s’il estime que les répercussions économiques l’emportent sur les risques sanitaires et environnementaux.
En poussant en catimini une définition de « l'agriculteur actif » qui permet à une personne ne détenant que 5% des parts sociales d'une société d'être reconnue comme tel, le président de la FNSEA* Arnaud Rousseau et le Ministre de l'agriculture viennent, sans débat public, de consacrer un modèle où les « paysan·nes » ne sont en rien maîtres de leurs décisions et de leur outil de production.