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Loin des logiques de sobriété assenées depuis des mois au sommet de l’État, le président de la République s’est offert un petit plaisir ce jeudi soir : un aller-retour Paris/Lille pour aller assister au match de rugby France-Uruguay. Un plaisir coûteux en carbone.
Dans une tribune au « Monde », un collectif d’associations féministes s’insurge contre la loi Kasbarian-Bergé, votée le 2 décembre, qui prévoit de criminaliser les squatteurs mais aussi les locataires précaires. Elle appelle au retrait d’un texte dont les femmes seront les premières victimes.
La loi Kasbarian-Bergé, qui criminalise les locataires précaires et les occupant·es de squats, fait de l'accès au logement un « outil répressif » et « facilite l’incrimination des personnes déjà ciblées et fragilisées », selon un collectif de mal logé·es et de squatteur·euses. Pour donner de la force à toutes celles et ceux qui bricolent et galèrent pour se loger, ils et elles invitent à des rassemblements solidaires et demandent le retrait de la loi, ainsi qu'un droit au logement décent, stable et abordable pour toutes et tous.
Alors que les travaux de l’A69 ont commencé, le collectif toulousain de scientifiques rend public le consensus de l’ensemble de ses membres autour de l’arrêt des travaux de cette autoroute. Les auteur.es de cet article expliquent les raisons de leur opposition : on y parle émissions CO2, train, croissance, projets de territoire, compensation, et imaginaires désirables.
Le chef de l’État a détaillé lundi soir son plan pour réduire les émissions françaises de gaz à effet de serre de 55 % d’ici à 2030. Pour l’écologue et coauteur du Giec Wolfgang Cramer, les promesses présidentielles ne sont pas à la hauteur de la crise climatique.
Ce n’est malheureusement pas une surprise, mais l’intervention de la Ministre des Sports confirme la fuite en avant annoncée.
Le gouvernement compte «expérimenter» la vidéosurveillance algorithmique appuyée par Intelligence Artificelle lors des Jeux Olympiques. Une technologie ultra-liberticide permettant de suivre et d’identifier tous les individus en temps réel dans l’espace public. Les autorités avaient promis juré craché que cela ne durerait que le temps des JO, et pas après. Paroles de macronistes.
Ce dimanche 24 septembre, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra était interrogée sur la chaîne France 3 à ce sujet. Pour une fois, la journaliste lui pose une question pertinente :
Alors que le sujet de l’autoroute A69 manquait de visibilité ces derniers mois et dernières semaines, tout s’est accéléré depuis le 1er septembre et le début de la grève de la faim de Thomas Brail, fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), soutenu et accompagné par d’autres “écureuils”, eux aussi en grève de la faim.
Il a cru en la possibilité d’un changement avec l’élection d’Emmanuel Macron, il en est revenu. Pour Reporterre, le climatologue Jean Jouzel confie son soutien à « toutes les formes d’engagement ».
En visite chez le fabricant de moteurs Safran ce vendredi 16 juin dans les Yvelines, le chef de l’Etat a annoncé les contours de son plan pour accompagner la filière afin «d’inventer l’avion vert».
Après la révolte des quartiers, le chef de l’État a souhaité déléguer aux élus locaux l’attribution des logements sociaux. Un demi-tour sur le chemin de la mixité sociale : depuis des années, de nombreux maires se servent du levier locatif comme d’un instrument de clientélisme et de maintien de l’entre-soi.
Faire valoir ses droits au RSA ou à une allocation devient de plus en plus compliqué. Des sociétés privées se saisissent de cette opportunité et de la désorganisation des caisses de sécurité sociale pour marchander l’accès aux aides.
Plus de 300 scientifiques, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel, signent une tribune pour rappeler que continuer d’investir dans les énergies fossiles nous empêchera d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris d’un réchauffement de 1,5 °C ou de 2 °C.
La France n’a pas respecté ses objectifs climat et énergie en 2022. Les associations écologistes réclament des mesures fortes. Le gouvernement, lui, reste flou sur la méthode qu’il compte employer.
La question écologique est encore passée à la trappe, lors du sommet organisé par Emmanuel Macron. Le président de la République a réuni le 30 août tous les chefs de partis politiques représentés au Parlement, et les a reçus à la maison d’éducation de la Légion d’honneur, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Les syndicats brandissent le chiffre d’un enseignant manquant dans la moitié des collèges et lycées au moins. Mais le nombre d’infirmières, de psychologues, de conseillers d’éducation, de surveillants et de personnel administratif est aussi insuffisant. Dans les établissements, la tension monte.
Depuis l’introduction de la réforme du lycée en 2019, le nombre de bachelières préparées pour des études de sciences a été réduit de 60 %. Ces chiffres inquiètent le Collectif maths & sciences, qui demande, dans une tribune au « Monde », une action rapide afin de permettre à tous d’accéder à une formation scientifique.
Pour l’économiste Hélène Tordjman, les annonces d’Emmanuel Macron sur l’industrie verte ne changeront rien au système économique et aggraveront la destruction de l’environnement.
Parcoursup, sélection à l’Université, mise en compétition des profs et des élèves, inégalités croissantes et déterminismes sociaux : rien ne va dans le lycée macroniste
Une trentaine de personnalités s’érigent contre la vision de l’école défendue par Emmanuel Macron, « qui cherche à ajuster, le plus tôt possible, le profil scolaire des enfants à la demande du marché ».
Contrairement à ce qu’il affirme dans ses grands discours, le bilan climatique de Macron est catastrophique : il soutient les industries polluantes, a détricoté les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, ratifié le CETA, réintroduit les néonicotinoïdes, défend la maladaptation des mégabassines, fait réprimer les militant•es climat, etc., et, ce, en dépit des condamnations de l’État pour inaction climatique.
Contrairement à ce qu’il affirme dans ses grands discours, le bilan climatique de Macron est catastrophique : il soutient les industries polluantes, a détricoté les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, ratifié le CETA, réintroduit les néonicotinoïdes, défend la maladaptation des mégabassines, fait réprimer les militant•es climat, etc., et, ce, en dépit des condamnations de l’État pour inaction climatique.
Toute honte bue, il veut en plus faire peser sur les enfants la responsabilité de réparer le déni coupable des adultes alertés depuis les années 70 par le GIEC.
Si lui se voit bien rempiler pour un 3ème mandat, la population veut sa démission ⚡️