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"La Voix Du Nord a vu son compte Facebook bloqué, après la publication d'une photographie d'une mammographie, illustrant de façon réaliste un tchat organisé avec une gynécologue."
"L'archiviste Carl Malamud, fondateur de Resource.org, est poursuivi en justice par l'homologue allemand de l'AFNOR, pour avoir publié sur Internet des reproductions des normes de sécurité européennes que les industriels sont très fortement incités à respecter."
"Google a déposé un brevet dans lequel il décrit une surveillance automatisée des services de visioconférence comme Google Hangouts, pour y empêcher la diffusion de contenus interdits, que ce soit des violations de droits d'auteur ou de la nudité, de la violence ou... de la grossièreté."
"Sans aucune explication, et sans aucun moyen de "faire appel", Google a rendu introuvable un article de Numerama critiquant la censure pudibonde exercée par Google. L'article reste affiché aux seuls utilisateurs qui désactivent le filtre "SafeSearch", lequel n'est déjà plus désactivable dans plusieurs pays."
"Plaidoyer pour le droit à ne pas partager la même culture pudibonde que les Américains sur un internet dominé par les Américains."
"Je suis à la fois amusé et effrayé de lire que Numerama vient de se faire fermer son compte Google Adsense (ré-ouvert depuis), pour un article traitant lui même d’un cas de censure où le musée du Jeu de Paume préférait s’auto-censurer pour ne pas se faire fermer sa page Facebook."
"Mardi, nous rapportions que Google avait décidé de couper à Numerama l'accès à sa régie publicitaire Google AdSense, en nous intimant de censurer une photographie d'art d'une femme posant nue pour pouvoir retrouver l'accès aux ressources publicitaires dont nous dépendons pour partie. Ironie du sort, la photo était issue d'un article dans lequel nous critiquions la décision de Facebook de censurer la page du Musée du Jeu de Paume, dont cette photographie de Laure Albin Guillot était issue. Nous y dénoncions la volonté des géants du web américains d'imposer partout dans le monde la culture pudibonde américaine, qui tolère les pires violences mais pas l'image du corps humain dans son état le plus naturel."
"Le comble des combles. Parce que Numerama avait reproduit dans un article critique une photo du musée du Jeu de Paume injustement censurée par Facebook, Google a décidé à son tour de censurer Numerama, en coupant son compte Google Adsense qui permet aux annonceurs de diffuser des publicités. Il nous est demandé de supprimer cette photographie pour retrouver, peut-être, l'accès à notre compte."
"Six mois après l'affaire DCRI / Wikimédia, le ministère de l'Intérieur sort de son silence. Les services de Manuel Valls, qui dirigent les services de renseignement français, estiment que l'épisode n'a pas porté atteinte à la liberté d'expression ni à la liberté de la presse, dans la mesure où le le droit français a été respecté.
"Profitant de la jurisprudence Bettencourt, Serge Dassault a assigné Mediapart pour qu'il cesse de diffuser des enregistrements dans lesquels le sénateur paraît avouer un système de corruption à Corbeil-Essonnes. Mais le précédent Bettencourt a aussi rappelé à quel point la censure judiciaire était devenue impossible avec Internet.
" Trop fort Greenpeace ! La réaction de Shell à l'action de Greenpeace lors du dernier Grand Prix Shell ne pouvait pas être plus stupide. Elle est dévalorisante pour le géant de l'industrie du pétrole et révélatrice de l'esprit de l'entreprise. Objectif atteint par l'association de défense de l'environnement et nouvelle démonstration du pouvoir de l'intelligence. Si la réaction de Shell est dans l'ordre du normal, à défaut d'être brilliante, Il semble néanmoins que la vidéo originale de Greenpeace a été censurée par Youtube, ce qui est beaucoup plus grave. Nous la retrouvons ici sur Vimeo. "
"L'association Greenpeace avait publié sur YouTube la vidéo d'une opération menée dimanche contre Shell, lors du Grand Prix de Spa, en Belgique. Censurée, l'association pense que le pétrolier a fait pression sur l'organisateur pour exploiter ses droits de propriété intellectuelle afin de réduire au silence la critique contre ses projets en Arctique."
"David Miranda a été arrêté à sa sortie de l'avion, questionné pendant huit heures et cinquante-cinq minutes dans l'aéroport londonien d'Heathrow dimanche 18 août, avant d'être délesté de ses effets personnels, puis relâché. Son récit pourrait figurer sur le site Schedule 7 Stories ("histoires de l'article 7"), qui compile les témoignages de "communautés suspectes" victimes de contrôles aux frontières jugés abusifs au nom de l'article 7, clé de voûte de la législation antiterroriste britannique."
"Certains cas de mortalité des abeilles sont devenus si graves que les apiculteurs états-uniens peuvent demander à bénéficier du fonds d’aide pour catastrophe."
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Dénonçant les pressions exercées sur les journalistes pour tenter de les réduire au silence, le Guardian révèle que le gouvernement britannique a exigé qu'il détruise ses disques durs contenant les documents transmis par Edward Snowden. Ce qu'il a fait, non sans en avoir gardé quelques copies..."
"Dans une lettre ouverte, elles réclament la fin des poursuites judiciaires engagées contre le fugitif américain réfugié à Moscou. "
"Reporters sans frontières (RSF) et Mediapart ont été reçus ce vendredi 26 juillet 2013 par la ministre de la Culture et de l’Information, Aurélie Filippetti, et sa conseillère en charge de la presse, Clarisse Mazoyer. Un rendez-vous avait été sollicité afin de remettre à la ministre l’appel “Nous avons le droit de savoir”, lancé le 11 juillet dernier suite à la condamnation de Mediapart et du Point pour atteinte à la vie privée dans l’affaire Bettencourt, et de porter à son attention les enjeux de cet acte de censure inédit en France."
"Mediapart et Reporters sans frontières ont remis, ce vendredi, à la ministre de la culture et de la communication le texte de l'appel et la liste des 52 000 signataires. Durant plus d'une heure, un échange nous a permis de souligner l'urgence d'élargir le droit de tous à l'information."
"Appliquant la décision judiciaire du 4 juillet dernier, Mediapart a censuré cette semaine ses 72 articles qui exploitaient les enregistrements sonores clandestins réalisés au domicile de Liliane Bettencourt, qui révélaient de possibles abus de faiblesse contre la milliardaire. Mais les articles sont largement diffusés ailleurs, y compris sur les sites d'autres médias.
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Dès le jour-même de l'annonce de la censure à venir, un mouvement de solidarité s'était créé pour assurer une visibilité continue aux articles censurés. BitTorrent a été mis au service pour la diffusion des archives de Mediapart, mais surtout la presse elle-même s'est mue en rébellion, comme le souligne Arrêt sur Images, qui a lui-même mis en ligne l'intégralité des articles supprimés. Rue89 a choisi de diffuser les articles, tout comme Reporters sans Frontières, à travers son site WeFightCensorship, qui n'aura jamais été aussi bien nommé. L'Express, Libération, Marianne et Le Nouvel Observateur pourraient suivre le mouvement. Entre autres miroirs, Reflets.info propose aussi une archive intégrale. S'il veut toujours censurer, Patrice de Maistre devra exercer une action contre chacun d'entre eux, et risquer de rendre plus populaire encore ce qu'il veut taire."
"La cour d’appel de Versailles, on le sait, a jugé illégale la publication, par Mediapart et Le Point, d’enregistrements réalisés au domicile de Liliane Bettencourt, à son insu. Le 15 juillet, l’ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, a signifié à Mediapart et au Point l’arrêt de la cour d’appel de Versailles, le rendant ainsi exécutoire dans un délai de huit jours.
[...]
Dès le jugement prononcé par la cour d’appel de Versailles, Rue89 s’est proposé de donner asile au dossier Bettencourt de Mediapart, par solidarité avec nos confrères, mais aussi pour protester contre une décision judiciaire qui menace la liberté d’informer et qui, selon nous, contrevient à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. Comme 34 autres titres de presse et une douzaine d’associations, nous avons par la suite signé l’appel « Nous avons le droit de savoir ». Et nous avons décidé, avec d’autres (Arrêt sur images, Reporters sans frontières...), de republier ces documents."