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2000 hectares de terres agricoles et de forêts bientôt recouverts de panneaux solaires en Lot-et-Garonne, 400 hectares de causses dans l’Hérault... Des citoyens alertent sur les dérives de ces méga-centrales, et appellent à recouvrir en priorité les toits et surfaces déjà artificialisées plutôt que de s’en prendre au vivant. L’utilisation de sites déjà bétonnés comme les parkings ou les entrepôts permettrait déjà de multiplier par cinq la puissance solaire actuelle. Sur le terrain, des habitants et des collectivités multiplient la création de centrales photovoltaïques coopératives. Développer les renouvelables tout en limitant les conflits d’usage, c’est possible !
Les énergies renouvelables, et notamment le solaire photovoltaïque, connaissent des progrès technologiques et un essor fulgurants. Sans pour autant remplacer réellement les énergies fossiles. Car l'efficacité historique de celles-ci semble inégalable et apprendre à s’en passer nécessitera peut-être plus qu’une transition.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, qui vient de publier un rapport, l'hydrogène doit jouer un rôle clé dans la transition énergétique. Le spécialiste Daniel Hissel insiste sur la nécessité de développer l'utilisation et de moderniser la production de ce gaz.
Le développement du marché des clean techs (voiture électrique, panneaux solaires, etc.) pourrait entraîner à l'avenir un « boom minier » afin de trouver suffisamment de métaux et de terres rares pour satisfaire la demande. Telle est la conclusion d'une étude menée par l’ONG Earthworks et l’University of Technology de Sydney.
UrgenceClimat. « Le Monde » s’interroge toute la semaine sur les manières de lutter contre le dérèglement climatique. Aujourd’hui : peut-on se chauffer autrement ?
Taxe carbone, énergies renouvelables, réduction des gaz à effet de serre...La Suède est en train de réussir sa transition énergétique. Avec 12 ans d’avance.
Depuis que les énergies fossiles sont passées du statut de « bénédiction » (car elles ont permis la croissance économique) à celui de « problème », à cause du changement climatique évidemment, un certain nombre de scénarios « 100% renouvelables » ont vu le jour. Si le nucléaire n’est pas présent non plus dans ces scénarios, alors que cette énergie n’engendre pas d’émissions significatives de gaz à effet de serre, c’est qu’ils sont en général promus par des entités qui n’aiment pas plus l’atome que le carbone.
L’Agence internationale de l’énergie a présenté, mardi, son rapport annuel. L’accord de Paris ne sera pas respecté si le courant provient toujours de centrales à charbon ou à gaz.
Greenpeace a dévoilé vendredi son classement des fournisseurs d'électricité "verte", pour permettre aux consommateurs de s'y retrouver, et a mis un zéro pointé aux géants du secteur EDF, Engie ou Total.
La biomasse est-elle l’avenir de la production d’énergie ? A Gardanne, près de Marseille, l’une des deux chaudières à charbon de la centrale thermique a été convertie. Elle doit, à terme, engloutir 850 000 tonnes de bois par an, dont 50% issues de coupes forestières, pour produire de l’électricité. Mais entre les risques de pollutions ou celui d’une surexploitation de la forêt régionale, le projet soulève de nombreuses oppositions. Il interroge aussi la pertinence de la biomasse issue des forêts comme solution face au réchauffement climatique, alors que le gouvernement envisage, dans son budget 2019, de consacrer plus de 7 milliards d’euros aux énergies dites renouvelables : la consommation industrielle de bois dans ces centrales est-elle soutenable ?
Germany produced enough renewable energy in the first half of 2018 to power every household in the country for a year.
The nation’s combined wind, solar, biomass and hydroelectric power output hit a record 104 billion kilowatt hours (kWh) between January and the end of June, according to energy firm E.On.
Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a jugé jeudi que le nucléaire emmenait la France, et EDF, «dans une dérive», et qu’il était temps que le groupe public accélère dans sa transition énergétique.
Suite à la plainte du Réseau "Sortir du nucléaire" contre la dernière campagne pub EDF, le Jury de Déontologie Publicitaire a reconnu que celle-ci contrevenait aux règles de déontologie de la publicité.
Pour la première fois de son histoire, l’Allemagne a pu couvrir 100 % de la demande en électricité grâce aux énergies renouvelables le 1er janvier. L’année sera-t-elle plus verte outre-Rhin ?
Alors que la se Californie brûle sous l'effet d'une grande sécheresse et que le président américain cherche par tous les moyens à détricoter les avancées pro-environnement de l'administration Obama, des études récentes montrent que l'élection de Trump n'a pas altéré l'attrait des énergies renouvelables pour les entreprises américaines. Bien au contraire !
Le ministre de la transition écologique et solidaire demande à EDF un « plan précis » pour développer le solaire et l’éolien en France.
Depuis que Nicolas Hulot a pris le risque d'entrer au gouvernement, certains recensent avec délectation le nombre de couleuvres avalées par l'impétrant au fil des semaines. Il est vrai que l'autorisation d'un nouveau pesticide tueur d'abeilles, la valse-hésitation sur le glyphosate, la capitulation sur le traité de libre-échange avec le Canada (le Ceta), sans parler du dossier Notre-Dame-des-Landes, ça fait beaucoup pour un seul ministre.
À la sortie du conseil des ministres, le 7 novembre, Nicolas Hulot a annoncé qu’il serait « difficile de tenir le calendrier » prévu par la loi de réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 2025. Pour justifier ce recul, il s’est appuyé sur un scénario de RTE - dont le détail n’est pas public - et pointe un risque d’augmentation des émissions de CO2. L’argument n’est pas valable, jugent des experts et des associations.
La perspective de voir fermer des réacteurs nucléaires s’éloigne à nouveau. Mardi 7 novembre, à (...)
La part des renouvelables dans la consommation finale d’énergie n’était que de 16 % fin 2016. Ce chiffre place le pays dans la queue du peleton européen.
Hulot a abandonné mardi cet objectif fixé par Hollande puis Macron, qui n’ont jamais assumé les fermetures de réacteurs nécessaires pour l’atteindre.