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Un rapport provisoire de la Cour des comptes, révélé par « Le Télégramme », démontre l’inefficacité de la lutte contre les algues vertes en Bretagne menée depuis 2010. Et ce, malgré une enveloppe de plus de 110 millions d’euros.
Pristine areas in the Amazon and Siberia may expand with animal reintroductions, scientists say
« Champion de la Terre », Emmanuel Macron ? Oh non ! Reporterre a enquêté sur le bilan complet du président en matière d’écologie. 53 % des 169 mesures prises dans ce domaine depuis 2017 sont nuisibles à la planète. Le détail en infographie et décision par décision.
La réglementation « Strengthening Transparency in Regulatory Science » vient d'être adoptée aux États-Unis. Sous couvert de transparence, elle menace l'adoption de politiques anti-pollution et empêchant la prise en compte de preuves scientifiques majeures. Elle repose par ailleurs... sur une théorie du complot.
Les Républicains, poussés par la vague verte des municipales, entendent eux aussi occuper le terrain de l’écologie qu’ils ont largement négligé. « Task force », « tour de France de l’environnement »... Le parti s’agite mais serine son refus d’une écologie dite « punitive » : pas question de changer de modèle de consommation ou de production.
La région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, présente « l’un des bilans écologiques les plus négatifs de France », assure une association écologiste locale. Les aides destinées à l’éducation à l’environnement ? Supprimées. En revanche, les chasseurs sont chouchoutés, les canons à neige, encouragés, et les projets routiers, subventionnés.
Lorsque l’on commence à s’intéresser à un sujet, il n’est jamais facile de savoir par où commencer. L’objectif de cet article est de faciliter les recherches aux lecteur.ices et également de gagner du temps dans la compréhension de l’enjeu du siècle : la sauvegarde de l’environnement.
Pesticides, déclaration sur les « amish » et propositions de la convention citoyenne embourbées, plus de deux ans après la démission de Nicolas Hulot, le président de la République ne parvient pas à convaincre.
La voiture électrique serait le « véhicule propre » par excellence, celui qui permettrait de conserver le même mode de vie tout en prenant soin de la planète. La réalité est tout autre, comme le montre l’enquête de Reporterre, dont nous compilons ici les trois volets. Émissions de gaz à effet de serre, frénétique consommation de minerais et « révolution » des mobilités sous l’emprise du « big data » et de l’intelligence artificielle, la promesse d’un monde meilleur est surtout celle d’un enfer écologique.
Pour la filière de la betterave, cette année 2020 semble bien être une année noire. Ou plutôt jaune, tant les chiffres de contamination des champs de culture de betteraves sucrières français à la jaunisse sont hauts.
Cette récolte 2020, économiquement périlleuse, a contraint ces dernières semaines la filière et le Ministère de l’Agriculture à proposer un assouplissement législatif en matière d’usage des néonicotinoïdes, dès la prochaine récolte, en 2021 (1).
La loi dite de « simplification » de l’action publique est discutée par les députés cette semaine. Ce texte poursuit à marche forcée le démantèlement du droit de l’environnement, dénoncent ses détracteurs. Il facilite par exemple l’implantation de sites industriels au moment même où Lubrizol a démontré la nécessité d’une meilleure surveillance.
Y a-t-il vraiment, dans les écosystèmes, un seuil de perturbations au-delà duquel le milieu se détériore brutalement ? Cette idée, qui guide aujourd’hui les politiques environnementales, est remise en question par un groupe d’écologues. Après avoir recensé et analysé plus de 4 000 études écosystémiques, ils affirment que les points de basculement sont pratiquement inexistants : les écosystèmes se dégradent en réalité bien avant.
Pour vanter son supposé caractère écolo, les promoteurs de la voiture électrique s’appuient sur des performances inexistantes. Surtout, ils la placent au cœur d’un système de mobilité centré sur la voiture autonome, donc l’intelligence artificielle.
[VOLET 2/3] — Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la construction des voitures électriques consomme aussi une très grande quantité de métaux. Lithium, aluminium, cuivre, cobalt… le boom annoncé de la production de « véhicules propres » réjouit le secteur minier, l’un des plus pollueurs au monde, et promet un enfer aux populations des régions riches de ces matières premières.
[VOLET 1/3] Promue sans la moindre réserve par les industriels et les politiques, l’auto électrique serait le véhicule « propre ». Or, comme le montre Reporterre dans une grande enquête, de la production des batteries à leur durée de vie, en passant par le renouvellement du parc , le poids des véhicules et leur usage, le caractère écolo de l’auto électrique n’a absolument rien d’évident. Premier volet : qu’en est-il des émissions de gaz à effet de serre ?
La loi sur l’état d’urgence sanitaire a permis la suspension de différentes dispositions juridiques jusqu’à la fin de la pandémie. Mais, comme l’explique l’autrice de cette tribune, les dispositions économiques sont, elles, pérennisées. Ce qui permet aux préfets de déroger au droit de l’environnement. De façon illégale et en dépit des affichages écolos de l’exécutif.
À l’occasion du “jour du dépassement”, établi cette année le 22 août, Reporters sans frontières (RSF) publie des données alarmantes sur les journalistes qui travaillent sur les questions environnementales : au moins dix d’entre eux ont été tués et plus de 50 violations de la liberté de la presse liées à cette thématique ont été enregistrées en moins de cinq ans dans le monde.
Le capitalisme, défini ici comme un mode d'organisation de la production, peut-il faire face aux enjeux environnementaux ? L'idée est d'abord de définir ces enjeux comme une succession de défis qui confrontent l'humanité à des "limites infranchissables" (stock de ressources non renouvelables qui s'épuisent) et à des "frontières dépassables mais non sans conséquences" (réchauffement climatique, pollutions diverses). Le capitalisme est-il équipé pour éviter les limites et ne pas dépasser les frontières environnementales ?
Le Premier ministre veut “une écologie de terrain” fondée sur le dialogue à l’échelon d’un territoire, qu'il oppose à une écologie “moralisatrice, voire sectaire”.
Dans mon esprit, la netteté de cette réponse a sans doute été retardée par les tenants d’une écologie punitive et décroissante, d’une écologie moralisatrice voire sectaire qui, sans doute de parfaite bonne foi, ont beaucoup nui et continuent de desservir la cause. Mais mes années en tant que maire, mon vécu en tant que père, m’ont convaincu de l’urgence de ce combat.