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[VOLET 2/3] — Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la construction des voitures électriques consomme aussi une très grande quantité de métaux. Lithium, aluminium, cuivre, cobalt… le boom annoncé de la production de « véhicules propres » réjouit le secteur minier, l’un des plus pollueurs au monde, et promet un enfer aux populations des régions riches de ces matières premières.
[VOLET 1/3] Promue sans la moindre réserve par les industriels et les politiques, l’auto électrique serait le véhicule « propre ». Or, comme le montre Reporterre dans une grande enquête, de la production des batteries à leur durée de vie, en passant par le renouvellement du parc , le poids des véhicules et leur usage, le caractère écolo de l’auto électrique n’a absolument rien d’évident. Premier volet : qu’en est-il des émissions de gaz à effet de serre ?
La loi sur l’état d’urgence sanitaire a permis la suspension de différentes dispositions juridiques jusqu’à la fin de la pandémie. Mais, comme l’explique l’autrice de cette tribune, les dispositions économiques sont, elles, pérennisées. Ce qui permet aux préfets de déroger au droit de l’environnement. De façon illégale et en dépit des affichages écolos de l’exécutif.
À l’occasion du “jour du dépassement”, établi cette année le 22 août, Reporters sans frontières (RSF) publie des données alarmantes sur les journalistes qui travaillent sur les questions environnementales : au moins dix d’entre eux ont été tués et plus de 50 violations de la liberté de la presse liées à cette thématique ont été enregistrées en moins de cinq ans dans le monde.
Le capitalisme, défini ici comme un mode d'organisation de la production, peut-il faire face aux enjeux environnementaux ? L'idée est d'abord de définir ces enjeux comme une succession de défis qui confrontent l'humanité à des "limites infranchissables" (stock de ressources non renouvelables qui s'épuisent) et à des "frontières dépassables mais non sans conséquences" (réchauffement climatique, pollutions diverses). Le capitalisme est-il équipé pour éviter les limites et ne pas dépasser les frontières environnementales ?
Le Premier ministre veut “une écologie de terrain” fondée sur le dialogue à l’échelon d’un territoire, qu'il oppose à une écologie “moralisatrice, voire sectaire”.
Dans mon esprit, la netteté de cette réponse a sans doute été retardée par les tenants d’une écologie punitive et décroissante, d’une écologie moralisatrice voire sectaire qui, sans doute de parfaite bonne foi, ont beaucoup nui et continuent de desservir la cause. Mais mes années en tant que maire, mon vécu en tant que père, m’ont convaincu de l’urgence de ce combat.
« L’extraction minière du lithium ne fait que commencer ». Il assure que le dialogue avec les communautés locales est essentiel, et que le gouvernement mène actuellement des études pour évaluer d’autres déserts de sels où étendre l’exploitation du lithium « pour préserver les lagons de Atacama ». Nous voilà rassurés.
L'évaluation des premiers programmes de contrôle des émissions atmosphériques mis en place par les États membres montre qu'il convient d'améliorer la mise en œuvre des nouvelles règles européennes en matière de qualité de l'air. Les États membres doivent redoubler d'efforts dans tous les secteurs pour faire en sorte que leurs citoyens puissent respirer de l'air pur et prévenir ainsi les maladies respiratoires et les décès prématurés causés par l'inhalation d'air pollué.
Gilles Le Gendre, à la tête du poids lourd La République en marche à l'Assemblée nationale, tente ce mercredi 24 juin de mordre sur les pistes cyclables d'Europe écologie Les Verts en contestant le "monopole" de ces derniers sur l'écologie, pour laquelle la Macronie aurait "fait plus que tous les écologistes de la terre".
Depuis la crise financière de 2008 à 2018, les versements aux actionnaires du Cac 40 ont augmenté de 70 %, selon un rapport de l’ONG Oxfam publié ce lundi 22 juin. L’organisation reproche aux entreprises d’avoir privilégié les actionnaires et oublié l’environnement, les salariés et les femmes.
Les industriels du plastique repassent à l’offensive contre l’interdiction de leurs produits jetables, comme les sacs. Le plastique serait plus efficace contre le coronavirus, prétendent ses fabricants sur la foi de leurs propres rapports, démentis par des études scientifiques indépendantes. Face à ce lobbying, l’Union européenne tient bon... pour l’instant.
Soucieuses de capter l’air du temps pour mieux faire infuser leurs idées, les formations nationalistes se sont emparées d’un sujet trusté en premier lieu par la gauche. Pourtant, ce n’est pas la première fois que défense de l’environnement et de l’«identité» marchent main dans la main.
A l’heure où la fiscalité environnementale monopolise les débats en France, un tout autre sujet anime le cercle des économistes écologiques, notamment aux Etats-Unis : la réduction du temps de travail.
Tandis que les industriels vendent des pesticides par millions de litres, agriculteurs et riverains comptent leurs malades et leurs morts. Depuis quatre ans, dans l’ouest de la France, un collectif se bat aux côtés de ces sacrifiés de l’agrochimie, multipliant les actions. Rencontre.
Dans une décision rendue vendredi, il admet sa « valeur constitutionnelle » et valide la fin de l’exportation de pesticides interdits en Europe et produits en France.
Notre sondage Elabe-Veolia confirme que l’écologie est désormais une préoccupation majeure des électeurs, indépendamment de leurs convictions politiques ou de leur implantation géographique.
Reporterre révèle que le gouvernement entérine la privatisation de l’office public chargé des forêts : ses agents pourront de plus en plus être de droit privé. Cette mesure capitale affaiblira leur pouvoir de protection des forêts. C’est un nouveau recul, alors même que le changement climatique exige une attention accrue pour les massifs français.
La secrétaire d’État à la Transition écologique vante une approche concrète, «radicale» mais «pas brutale».
La loi sur l’économie circulaire, en cours d’examen, est censée incarner « l’accélération écologique du quinquennat ». Peu ambitieuse, elle déçoit nombre d’associations écologistes, qui taclent : « le gouvernement n’a pas conscience de l’ampleur des changements qu’il faut apporter à notre modèle économique » pour enrayer la crise climatique.