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Face à la crise inflationniste qui touche la Grande-Bretagne, un duo de Youtubers anglais s'est récemment rendu en Pologne pour faire ses courses. Malgré le prix des billets d'avion, les deux compères en ont eu pour moins cher qu'en Grande-Bretagne.
À quelques jours de la COP28, Oxfam publie un nouveau rapport sur les inégalités climatiques dans le monde. Ce rapport révèle que les 1% les plus riches émettent plus de CO2 que les deux tiers les plus pauvres de l’humanité soit 5 milliards de personnes.
Alors que les individus, les entreprises et les pays les plus riches continuent de détruire la planète, les personnes les plus pauvres, celles qui sont les plus marginalisées, sont parallèlement les plus durement touchées par la crise climatique.
Ces chiffres ne reposent que sur les émissions de CO2 liées à la consommation en 2019 :
- Les 1 % les plus riches émettent plus de CO2 que les 66 % les plus pauvres de la planète (5 milliards de personnes).
- Les 0,1 % les plus riches du monde (770 000 personnes) émettent plus de CO2 que 38 % de la population mondiale (2,9 milliards de personnes).
- Les 50% les plus pauvres de l’humanité sont responsables d’à peine 8% d’émissions mondiales.
- En France, une personne dans les 1% les plus riches émet autant de CO2 en un an qu’une personne parmi les 50% les plus pauvres en 10 ans.
- Les 10% les plus riches sont responsables d’un quart des émissions de la France.
« Chaud devant ». Pour les parents qui tentent d’aligner le mode de vie familial sur leurs convictions écolos, il peut être difficile d’assister à l’inertie de leurs propres parents, pourtant en partie responsables du réchauffement de la planète.
L’activité pétrolière et gazière mondiale repose moins sur les « supermajors » privées occidentales que sur les entreprises nationales des Etats producteurs, encore moins enclines que les premières à réduire leur empreinte carbone.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.
Remettre en cause la place de la voiture individuelle en France, c’est parfois comme critiquer une religion. C’est s’assurer un torrent d’insultes, des messages comme “et ma grand mère tu veux qu’elle fasse 60km en vélo !”
En 2020, les émissions de gaz à effet de serre (GES) des transports chutent de façon historique (- 16,3 % par rapport à 2019) et s’établissent à 113,6 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2 éq). La chute des émissions résulte de la baisse des déplacements des ménages avec leur véhicule particulier (- 11 Mt CO2 éq) ainsi que de celle du transport de marchandises (- 9 Mt CO2 éq).
Le milliardaire a modifié en avril l’immatriculation de son avion privé pour disparaître des radars des réseaux sociaux qui suivaient ses trajets. Le collectif Mémoire vive a retrouvé son aéronef, désormais enregistré en Autriche. Depuis six mois, le Breton continue en catimini d’émettre des quantités énormes de CO2.
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Alors que l’humanité vient de vivre son été le plus chaud jamais enregistré, l’avion privé du milliardaire a rejeté en à peine six mois 835 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 84 ans d’empreinte carbone d’un Français moyen.
À la fin de courses transatlantiques, comme la Transat Jacques Vabre, de nombreux bateaux rentrent en Europe à bord... d’un cargo. Une pollution qui embarrasse certains skippers, mais pas les sponsors ni les organisateurs.
En à peine cinq mois, le ministère des transports a présenté un plan de liquidation de Fret SNCF pour répondre aux exigences de Bruxelles. Dans les faits, le projet était prêt de longue date : il avait été conçu dès 2019 par McKinsey.
À l’heure de la planification écologique, le ministère de la transition écologique s’apprête à autoriser un nouveau transporteur aérien à effectuer des vols intérieurs déjà couverts par d’autres opérateurs. Pis, cette compagnie bretonne est financée à 60 % par des aides publiques.
L’expert du transport Reuben Fisher démontre, dans une tribune au « Monde », que réduire la vitesse des poids lourds sur autoroute permettrait d’atteindre la moitié de l’objectif annuel de décarbonation du secteur du transport routier, sans perte financière pour les transporteurs.
La voiture électrique relève-t-elle du greenwashing ou est-elle vraiment une solution viable pour réduire les émissions de CO2 ? Dans ce dossier, nous examinerons les différents impacts sur l’environnement de la voiture électrique durant l’intégralité de son cycle de vie. Est-ce vraiment un véhicule « propre » ?
Le projet d'autoroute reliant Castres à Toulouse et long de 53 km a fait l'objet d'une réunion entre les élus des territoires concernés, les associations environnementales et l'État, vendredi 13 octobre.
C’est un nouveau record absolu : les émissions mondiales de CO2 devraient encore augmenter en 2023, avec 0,5 à 1,5 % de rejets dans l’atmosphère supplémentaire par rapport à 2022. C’est ce qui ressort d’une étude préliminaire, dont les résultats ont été rendus publics le 17 octobre par le Centre norvégien Cicero pour la recherche internationale sur le climat, affilié à l’université d’Oslo.
Une étude de Transport & Environnement (T&E) veut tordre le cou aux idées reçues sur les carburants de synthèse (e-fuel). Un véhicule fonctionnant à l’e-fuel ne règlera pas les problèmes de pollution sans des normes strictes. Or, l’industrie pétrolière veut déjà alléger les contraintes définies.
“L’objectif, c’est 2 tonnes CO2eq”. Il est fort probable que vous entendiez parler de ce fameux 2 tonnes si vous vous intéressez au changement climatique et à l’empreinte carbone cible que vous devriez avoir dans un monde neutre en carbone.
Depuis 1850, les pays, les secteurs et les consommateurs les plus pollueurs sont en constante évolution. Les derniers chiffres publiés, comparés aux projections du GIEC et de l'Accord de Paris, incitent à la mise en place, sans concession, d'actions à effet rapide.
Et si nos émissions de CO2 étaient liées à notre âge ? C'est en tout cas ce qu'avance une étude réalisée par l'Institut national d'études démographiques (Ined) publiée mercredi 27 septembre. Plusieurs chercheurs se sont penchés sur le lien entre démographie et changement climatique en Europe avec un constat : les émissions de gaz à effet de serre de chaque individu augmentent avec l'âge au sein de l'UE. "Nos résultats révèlent l'effet déterminant de l'âge : les émissions individuelles sont plus élevées aux âges avancés", écrivent les trois auteurs de l'étude.
Le monde pourrait réduire les émissions de dioxyde de carbone de presque 700 millions de tonnes chaque année si tout le monde se déplaçait quotidiennement à vélo comme le font les Néerlandais, selon une étude. C'est l'équivalent des émissions annuelles du Canada.