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"Le Premier ministre a rappelé mercredi la responsabilité morale et juridique des hébergeurs de contenus en ligne. Aucun changement législatif n'est à l’ordre du jour."
"Manuel Valls a présenté ce matin à l’issue du Conseil des ministres un train de « mesures de court terme » censées lutter contre le terrorisme, tout juste deux semaines après le sanglant attentat ayant frappé Charlie Hebdo. Le locataire de Matignon a surtout annoncé que le projet de loi sur le renseignement serait dévoilé début mars, et qu'il se pencherait en particulier sur les interceptions de communications électroniques. "
"Le Premier ministre Manuel Valls a appelé mercredi matin les fournisseurs de services sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux, à faire preuve de "responsabilité morale" dans la lutte contre la radicalisation des individus. Mais une loi ne semble pas envisagée pour étendre la censure extra-judiciaire."
"A la sortie du conseil des ministres, le Premier ministre Manuel Valls a détaillé le plan de renforcement de lutte contre le terrorisme élaboré par le gouvernement suite aux attentats commis en janvier 2015, qui passera en particulier par des moyens renforcés pour la surveillance."
"Manuel Valls a demandé au ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve de faire des propositions pour accentuer le contrôle des extrémistes sur Internet, après les attentats de la semaine précédente."
"Manuel Valls veut créer une unité de renseignement au sein de la protection judiciaire de la jeunesse ainsi qu'un fichier des personnes condamnées pour terrorisme. Et entend créer des quartiers spéciaux pour les détenus radicalisés. Les spécialistes sont dubitatifs."
"Nouveau fichier, suivi des mineurs radicalisés, surveillance d'internet, gestion des détenus islamistes radicaux... Tour d'horizon des mesures auxquelles réfléchit le gouvernement après les récents attentats et prises d'otages."
"Samedi matin, le Conseil national du numérique (CNNum) a donné comme prévu le coup d’envoi de sa grande concertation censée préfigurer le dépôt, devant le Parlement, d’un texte de loi consacré au numérique. Le Premier ministre a pour l’occasion détaillé sa vision politique du numérique."
"C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre lors de son premier déplacement agricole en Gironde."
" Le gendarme de la vie privée sonne la charge contre "l'argument sans cesse ressassé du rien à se reprocher, rien à cacher" invoqué pour surveiller les citoyens.
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"Il faut combattre farouchement l'argument sans cesse ressassé du rien à se reprocher, rien à cacher", explique-t-elle en introduction du rapport d'activité 2013, disponible en ligne. "Ce raisonnement simpliste est précisément celui qui était utilisé par les régimes totalitaires pour justifier la surveillance généralisée. Il associe le droit à l'intimité à la culpabilité, plutôt que de l'associer à une liberté fondamentale non négociable", assène-t-elle. "Il affirme que la vie privée est ce que l'on cache, alors que la vie privée est l'expression de la volonté légitime d'autonomie de chacun d'entre nous", tonne la présidente de la Cnil. "L'enjeu est de savoir collectivement vers quel type de société nous souhaitons évoluer", prévient-elle.
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Pour la présidente de la Cnil, il ne faut donc pas "considérer que la loi informatique et libertés doit être entièrement revue sous prétexte d'obsolescence et que des principes nouveaux doivent être retenus", estime la patronne de la Cnil. "Les principes informatique et libertés demeurent robustes et adaptables aux évolutions technologiques", assure-t-elle. Problème : le PS comme l'UMP sont totalement opposés à cette vision, lui préférant le "tout sécuritaire", bien plus rentable dans les urnes. "
"Le délit de consultation de sites terroristes, concocté par le gouvernement de Nicolas Sarkozy au lendemain de l’affaire Merah, est de retour à l’Assemblée nationale. Un parlementaire de l’opposition vient en effet de déposer une proposition de loi en ce sens, laquelle ne se limite d’ailleurs pas à l’instauration de ce délit contesté, puisqu’il est également question d’autoriser le juge administratif à ordonner un blocage de sites terroristes. Explications."
"Mercredi, le premier ministre Manuel Valls présentera le plan anti-Djihad sur lequel il avait travaillé au ministère de l'intérieur. Parmi les mesures phares figurera une surveillance accrue des réseaux terroristes sur Internet, avec le risque d'une violation de la vie privée et de la liberté de communication."
"Premier ministre, Jean-Marc Ayrault avait fait signer à tous les membres de son gouvernement une « Charte de déontologie » prévoyant entre autres que chaque ministre devrait œuvrer en faveur de l’Open Data. Cependant, son successeur ne s'est pour l'heure pas placé dans ses pas. Un symbole ?"
"L'arrivée de Manuel Valls à la tête du Gouvernement signe-t-elle la mort du projet de loi Création préparé par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti ?"
"Avant d'entrer au gouvernement, Manuel Valls s'était distingué comme l'un des plus farouches opposants à la loi Hadopi lors des primaires socialistes à la présidentielle de 2012. L'hostilité du futur premier ministre à l'égard du dispositif de riposte graduée s'était notamment révélée lors d'une rencontre avec la presse."
"En réponse à Marine Le Pen qui attaquait l'article 13 de la loi de programmation militaire, adopté mardi soir par les sénateurs, le ministre de l'intérieur Manuel Valls a menti sur la réalité du dispositif de collecte des données sur les réseaux, et sur sa prétendue validation par le Conseil constitutionnel en 2006. Explications."
Pauvre France...
"Au moment où Mediapart révèle qu'un programme baptisé Pergame avait permis pendant deux mois de géolocaliser en temps réel des smartphones en toute illégalité, le député-maire Christian Estrosi demande à Manuel Valls de préparer une loi pour autoriser la police à connaître en permanence la localisation de ses suspects, en surveillant leurs téléphones mobiles sans contrôle judiciaire."
"À la tête de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), Jean-Jacques Debacq n'a pas seulement fait payer par son administration les contraventions visant son véhicule de fonction. Le préfet savait vraisemblablement se montrer généreux avec ses prestataires. En particulier avec la société Atos, aujourd'hui dirigée par l'ancien ministre Thierry Breton. Le ministère enquête."
"Six mois après l'affaire DCRI / Wikimédia, le ministère de l'Intérieur sort de son silence. Les services de Manuel Valls, qui dirigent les services de renseignement français, estiment que l'épisode n'a pas porté atteinte à la liberté d'expression ni à la liberté de la presse, dans la mesure où le le droit français a été respecté.
"Le décret de l'article 4 concernant le filtrage extrajudiciaire des contenus pédopornographiques sera finalement publié. Il offre la possibilité à l'administration de fournir une liste noire de sites à bloquer sans délai et sans recourir à l'ordre judiciaire."