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Détruire plutôt que de stocker ou réparer : c’est la logique de la firme américaine qui, en toute légalité, contraint ses vendeurs à se débarrasser de leurs invendus. Une aberration écologique expliquée dans le magazine “Capital”, dimanche 13 janvier sur M6 et dénoncée par l’ONG Les Amis de la Terre.
Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement a publié le mardi 7 mai 2019 un rapport alarmant sur les conséquences environnementales de l'extraction de sable.
Pour l'astrophysicien Aurélien Barrau, une "révolution écologique" est indispensable. Et il y a urgence. Voilà pourquoi…
À partir du vendredi 10 mai, l'Union européenne (UE) aura déjà épuisé l'ensemble des ressources naturelles que...
Tesla s’attend à une pénurie mondiale de minéraux rentrant dans la composition de batteries destinées aux véhicules électriques. De quoi complexifier encore plus la nouvelle bataille à laquelle se livrent actuellement les constructeurs. Lesquels sont plus ou moins contraints de développer ce type de motorisations pour pouvoir respecter les nouvelles normes environnementales.
L’entreprise Back Market a fait un sondage sur ce jour d’obsolescence programmée psychologique. Le constat ? Aujourd’hui, seuls 3% des appareils vendus sont “réemployés”.
D’après un nouveau rapport de l’OCDE, l’utilisation de matières premières devrait pratiquement doubler dans le monde d’ici à 2060, accompagnant l’expansion de l’économie mondiale et l’élévation des niveaux de vie, ce qui exercera sur l’environnement une pression deux fois plus forte qu’aujourd’hui.
La croissance exponentielle du numérique constitue une menace pour le climat et les ressources naturelles, révèle The Shift Project. Le think tank recommande d'adopter urgemment un scénario de sobriété numérique.
Le sable est la deuxième ressource la plus consommée après l’eau. Son exploitation à outrance est l’un des symptômes de l’infirmité originelle de l’économie à penser la finitude de la Terre.
« C’est le grand problème de notre époque : on sait mais on ne croit pas. Les mythes sont toujours plus forts que les faits. Notre mythe, c’est la croissance infinie, la techno-science qui domine la nature », expliquait en 2015 l’essayiste français Pablo Servigne, ingénieur agronome et docteur en biologie. Plus qu’une « crise » ou une « catastrophe » écologique, nous assisterions à un « effondrement », un « collapsus » : c’est la thèse également défendue par Uri Gordon, théoricien et militant libertaire d’origine israélienne, dans le présent texte. Si son propos engage avant tout le mouvement anarchiste (quelles pistes pour penser et agir ?), l’auteur invite, bien sûr, à investir « un champ social beaucoup plus large ». ☰ Par Uri Gordon
Deux chercheuses en marketing, Sihem Dekhili et Aline Pereira Pündrich, analysent dans une tribune au « Monde » les comportements des consommateurs de textile, peu compatibles avec la mode « responsable » qu’essaient de mettre en avant certains pionniers du secteur.
Ces soixante dernières années, les êtres humains ont altéré les écosystèmes plus rapidement et plus profondément que dans aucune autre période comparable de l’histoire humaine. Les courbes figurant les tendances historiques de l’activité humaine et les changements physiques qui ont affecté le système terrestre présentent une progression lente depuis 1750 et une croissance exponentielle après 1950. En 2005, les climatologues Will Steffen, Paul Cruzen et l’historien John McNeill ont proposé le terme de « grande accélération » pour désigner ce phénomène, révélateur de bouleversements sociaux et environnementaux.
Plus on creuse, plus on en trouve", se réjouit David Archer au pied d'une grue de forage qui, dans un bruit assourdissant, perfore la roche granitique des monts reculés du nord du Portugal afin d'en mesurer la teneur en lithium, devenu un "or blanc" depuis que la demande de batteries électriques explose.
Percutant et superbement réalisé, ce film d'animation questionne notre mode d'exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles, ses conséquences au niveau planétaire et l'impasse où nous mène notre modèle de croissance.
Lundi 18 décembre était finalisé un accord entre le Conseil et le Parlement européen sur la révision de la directive cadre "Déchets", de la directive (...)
Les dizaines, les centaines voire les mille milliards d’euros promis pour agir contre les dérèglements du climat seront-ils un jour une réalité ? Deux ans après l’Accord de Paris, Emmanuel Macron convoque un sommet des financiers et des banques, et espère placer Paris sur la carte mondiale de la finance verte. Dans ce monde ultralibéral, comment débloquer la question de l’argent pour le climat ? Explications.
En 2016, le monde a généré 44,7 mégatonnes de déchets électriques et électroniques, soit l’équivalent de 4.500 tours Eiffel, révèle un rapport de l’ONU.
Dans les Alpes et les Pyrénées, les premières stations de ski ouvrent leurs pistes. Face à la hausse des températures et à la baisse de l’enneigement, les stations croient avoir trouvé la parade, avec la généralisation des canons à neige. Problème : les quantités d’eau nécessaires pour produire la neige artificielle sont considérables, menaçant les réserves locales en eau potable. Ce qui n’empêche pas les régions alpines de consacrer des millions d’euros de subventions à ces équipements. Alors que les glaciers fondent et que l’eau se raréfie, l’enneigement artificiel est-il vraiment une priorité collective ? Enquête.
La question revient fréquemment dans les débats sur le changement climatique : l’augmentation de la population constituerait l’une des principales menaces pour l’équilibre planétaire. Les pays pauvres, et particulièrement l’Afrique avec sa forte croissance démographique, sont implicitement visés. Pourtant, un Africain pollue vingt fois moins qu’un Nord-américain. Si la question démographique se pose à long terme, elle risque d’être utilisée pour évincer les vraies priorités et responsabilités : une meilleure gestion et répartition des ressources et une remise en cause du modèle consumériste.
Jusqu’au début des années 1990, la consigne, cette petite somme supplémentaire payée par le consommateur pour l’emballage, était restituée au retour de la bouteille en magasin.