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Les opérateurs mobiles chinois mettent en veille une partie des réseaux quand ils ne sont pas utilisés. Ce qui prête à confusion.
Trop énergivores, les infrastructures nouvelle génération sont mises en veille le soir tombé par certains opérateurs.
Le déploiement de la 5G est un sujet chaud dans l’actualité. Débats, controverses, fake news, arguments plus ou moins sérieux : tout le monde s’en donne à cœur joie. L’occasion de faire un point rapide pour vous briefer sur les impacts environnementaux de la 5G.
Qu'est-ce qui ne fait pas de bruit, ne rejette pas de particules fines et n'émet pas de CO2 ? La voiture électrique ? Perdu !
Et oui, tout dépend de ce qui se cache derrière la prise.
Et aujourd'hui encore, un tiers de l'électricité mondiale est produite au charbon.
Tafta, TTIP, Tisa, Ceta… tels sont les acronymes barbares qui désignent des traités commerciaux en cours de négociation entre l’Union européenne, les États-Unis, le Canada ainsi que d’autres pays industrialisés. Opaques, absentes du débat public, ces négociations auront pourtant un impact sur nos vies quotidiennes.
Entretien avec Eugénie Mérieau, autrice de La dictature, une antithèse de la démocratie ?, un ouvrage passionnant qui déconstruit les idées reçues sur les régimes autoritaires.
François Sureau, avocat et écrivain, est l'invité du grand entretien. Il publie "Sans la liberté" dans la collection "Tracts" de Gallimard.
L’installation de millions d’antennes est déjà prévue, ainsi que le lancement de 20 000 satellites.
Les controverses liées au numérique se multiplient. Cependant, prises unes à unes, elles ne permettent pas de voir un enjeu plus global : le cruel manque de démocratie dans ces décisions.
Pour Hugues Ferreboeuf, chef de travail numérique du think tank The Shift Project, à l'heure du déploiement de la 5G en France, il faut se demander si les usages attendus justifient la hausse de consommation énergétique (environ 2% de la consommation d'électricité en France).
Avec la participation de Béatrice Dalle et de Pomme.
Cela fait maintenant quelques semaines que le processus d’attribution des fréquences nécessaires aux réseaux 5G est lancé. Comme pour beaucoup d’autres sujets « tech », ce déploiement semble aller de soi, sur la seule base de l’affirmation maintes fois entendue qu’il s’agit d’un enjeu stratégique et un projet industriel majeur.
Les anomalies de notre système politico-économique doivent mener à la révolution. Pas pour couper les têtes, mais pour changer radicalement de modèle.
Nouvelle journée de mobilisation hier contre la réforme des retraites. Un débat dont la crise climatique est absente. Pourtant, les deux sujets sont bien liés.
1G, 2G, 3G, 4G… 5G. Le « réseau du futur » illustre à merveille cette célèbre citation de Paul Valéry : « L’homme sait ce qu’il fait, mais ne sait pas ce que fait ce qu’il fait ». Les techno-utopistes sont tout feu tout flamme devant son arrivée imminente, sur fond de guerre froide technologique entre les Etats-Unis et la Chine. Même liesse dans la presse, ravie de nous expliquer comment ça marche, ce que ça va changer et pourquoi 5, c’est bien mieux que 4, pour vous, pour vos enfants, pour la planète. C’est peut-être vrai, peut-être pas. De toute façon, personne ne vous demande votre avis.
La réforme des retraites vous dit : « vous allez devoir travailler plus longtemps ». Quoi de plus absurde quand les accords sur le climat appellent à réduire drastiquement la production et donc le temps de travail ? Voici donc un texte écologique qui vient plutôt proposer d’étendre la retraite au reste de la vie.
Notre maison brûle, nos sociétés marchent sur la tête, mais l’on regarde ailleurs. Pourquoi ? La sidération se conjugue avec l’illusion qu’on aura le temps et l’incapacité à imaginer d’autres issues. D’où l’importance de démontrer, par l’exemple, qu’autre chose est possible. Et enthousiasmant.
Températures moyennes mondiales, fonte des glaces, réchauffement de l’océan, concentration atmosphérique de méthane, multiplication des canicules et des incendies, émissions de carbone des sols, violence des tempêtes et des précipitations, chute de la biodiversité… Au fil des études scientifiques et autres récents rapports, la Terre multiplie désormais les signaux d’un dérèglement qui monte rapidement en puissance.
Réduire nos consommations, devenir "écoresponsable", ne suffira pas. Partout dans le monde, les partisans de la décroissance prônent une révision bien plus radicale des modes de production, des rapports sociaux, de l'échelle des besoins.
Fredric Jameson a écrit un jour qu’il était plus facile d’imaginer la fin du monde que de concevoir la fin du capitalisme. Pendant un certain temps, la formule de Jameson reprise par Slavoj Zizek et bien d’autres semblait indiquer la possibilité d’une critique radicale de l’ordre dominant de la civilisation capitaliste euro-moderniste. Mais au lieu de cela, cette formule est devenue un trope maintes fois répétée par des journalistes, des experts, des politiciens et des activistes ; de sorte qu’aujourd’hui, c’est une phrase ou une réflexion qui, avant tout, a tendance à tranquilliser les gens dans la mesure où elle pointe notre manque de capacité à imaginer quelque chose de différent.