426 liens privés
Manipulation de la science, fichage, « astroturfing »… « Les Jours » désherbent le lobbying de la firme.
Le président américain Donald Trump a laissé entendre vendredi qu'il nommerait officiellement à son poste le ministre par intérim de l'Environnement, un ancien lobbyiste des secteurs du charbon et de l'énergie, Andrew Wheeler.
Lutte contre le changement climatique, l’évasion fiscale ou encore l’accaparement des terres : autant de réformes censurées, vidées de leur substance ou avortées ces dernières années, suite à des avis et décisions du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel, rendus au nom de la défense des droits de propriété et de la liberté des entreprises. Les Amis de la Terre France et l’Observatoire des multinationales publient aujourd’hui un rapport d’enquête sur les coulisses de ces décisions et le lobbying qui s’exerce sur ces deux institutions en toute opacité : Les Sages sous influence ? Le lobbying auprès du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État.
Le nouveau ministre de l'Agriculture assure toutefois que la France verra la fin du glyphosate lors du quinquennat.
Un lobby de la société Monsanto a créé des groupes de "faux agriculteurs" chargés de se prononcer en faveur du glyphosate, révèle la cellule d’investigation de Greenpeace et du quotidien britannique "The Independent".
L’information est énorme et, pourtant, elle ne surprend même plus tant nous sommes désormais habitués à ce genre de manipulations grotesques : selon Greenpeace et le journal britannique The Independent, Monsanto aurait créé des groupes de faux agriculteurs pour défendre le glyphosate !
Mosanto a piloté de faux groupes de fermiers contre l’interdiction du glyphosate en Europe. C’est ce que révèle une enquête de la cellule d’investigation de Greenpeace et du quotidien britannique The Independent, que RMC vous révèle ce mercredi.
Derrière leurs beaux discours publics sur le climat, les multinationales continuent à s’opposer à tout objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Nouvelle illustration avec un document interne de BusinessEurope, le plus important lobby patronal européen regroupant tout le gratin des multinationales du vieux continent, mais aussi des États-Unis. Ce document interne révélé par Greenpeace montre comment BusinessEurope, actuellement présidé par Pierre Gattaz, ancien patron du Medef, entend faire capoter le projet d’introduire des objectifs climatiques plus ambitieux au niveau de l’Union européenne à l’horizon 2030.
La plateforme AidesCreation.org retrace l’ensemble des affectations des 25 % de la copie privée. Un trésor que les sociétés de gestion collective ont la confortable mission de réinjecter où bon leur semble, du moins dans les généreuses limites de la loi. Les chiffres 2017 sont enfin disponibles. Plongées dans leurs méandres.
Les groupes économiques les plus puissants abreuvent les Sages de notes et multiplient les rencontres pour protéger leurs intérêts. Une activité souterraine soumise à aucune règle.
Nicolas Hulot a démissionné en direct sur France Inter ce mardi 28 août et expliqué longuement le pourquoi de cette décision. De nombreux concepts reliés aux "théories de l'effondrement" ont été cités par le ministre démissionnaire pour justifier son impuissance. Nicolas Hulot a-t-il a annoncé la fin de la civilisation industrielle, sans le dire ?
Pour le sociologue et altermondialiste suisse, la démission de Nicolas Hulot illustre la faiblesse des institutions démocratiques face au capitalisme financier globalisé. Une absence de contre-pouvoir qui entraîne mépris du bien commun et destruction progressive de la planète et de la biodiversité.
Prévu dans le cadre de plusieurs traités de libre-échange, le mécanisme d’arbitrage d’investissement permet à des entreprises de contester des décisions d’Etats qu’elles estiment défavorables. Un système accusé de défendre les intérêts des multinationales.
En entrant dans le gouvernement Philippe, Nicolas Hulot avait fait le pari de réussir à imposer une politique de transition écologique dans un cadre néolibéral. Mais cette pensée a eu raison de ses ambitions et ne l’a mené qu’à des impasses.
Derrière leurs beaux discours publics sur le climat, les multinationales continuent à s’opposer à tout objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Illustration avec un document interne du lobby patronal européen BusinessEurope.
Le débat sur l'influence des lobbys a été relancé par la démission de Nicolas Hulot. Mais il ne faut pas mettre sur un même plan le travail des représentants d’intérêts privés avec celui des associations ou collectifs citoyens.
Brad from Forecast the Facts sez, "Google is throwing its money around in DC politics, led by Republican operative Susan Molinari. Unfortunately, that means that Google's lobbyists have discarded its 'Don't be evil' philosophy. They're now holding fundraisers for Sen. Jim Inhofe ("Global warming is a hoax'), bankrolling Competitive Enterprise Institute ('CO2: We Call It Life'), and joining the American Legislative Exchange Council ('Even substantial global warming is likely to be of benefit to the United States').
Alors que le ministre de l’Écologie Nicolas Hulot vient de démissionner avec fracas en invoquant le pouvoir excessif des lobbies, les Amis de la Terre France et l’Observatoire des multinationales révèlent aujourd’hui des documents inédits sur le lobbying auprès du Conseil d’État, qui avait conduit à vider de sa substance la loi « Hulot » sur la fin de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures en France. Cette loi est aujourd’hui brandie par le gouvernement comme son principal succès en matière écologique, alors que sa portée avait réduite à une peau de chagrin. Ces documents ont été obtenus dans le cadre d’une enquête publiée en juin dernier par les Amis de la Terre et l’Observatoire des multinationales « Les Sages sous influence ? Le lobbying auprès du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État »
Mal connus du grand public, Conseil d’État et Conseil constitutionnel disposent d’un pouvoir considérable sur le destin des législations fiscales, sociales ou environnementales. Les milieux d’affaires l’ont bien compris, qui ont réussi à se saisir de ces institutions pour imposer en toute discrétion une protection de plus en plus forte de la « liberté d’entreprendre » et des « attentes légitimes » des titulaires de droits de propriété contre toute réforme qui nuirait aux intérêts des multinationales et des investisseurs. Nouveau rapport des Amis de la Terre et de l’Observatoire des multinationales.
Alors que le ministre de l’Écologie Nicolas Hulot vient de démissionner avec fracas en invoquant le pouvoir excessif des lobbies, les Amis de la Terre France et l’Observatoire des multinationales révèlent aujourd’hui de nouveaux documents sur le lobbying auprès du Conseil d’État, qui avait conduit à vider de sa substance la loi « Hulot » sur la fin de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures en France. Cette loi est aujourd’hui brandie par le gouvernement comme son principal succès en matière écologique, alors que sa portée avait réduite à une peau de chagrin. Ces documents ont été obtenus dans le cadre d’une enquête publiée en juin dernier par les Amis de la Terre et l’Observatoire des multinationales « Les Sages sous influence ? Le lobbying auprès du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État ».