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Nicolas Hulot s’est confronté à de nombreuses reprises avec les représentants du secteur agricole, au nom du climat notamment, ainsi qu’avec ceux du nucléaire.
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Le problème n’est pas l’existence de lobbys, mais la manière peu transparente dont certains agissent, avec des moyens colossaux, pour faire valoir des intérêts privés au détriment de l’intérêt général
Un monde bien #lait
Dans le Canard enchaîné
Vous avez dit transparence ? Alors que la France s’alarme des régressions liées à la loi « secret des affaires », l’accès à des documents d’intérêt public auprès de la Commission européenne – en particulier sur le lobbying des grandes entreprises – s’avère tout aussi problématique. L’ONG bruxelloise Corporate Europe observatory (CEO), qui travaille à dévoiler le lobbying des multinationales sur les politiques européennes, en a récemment fait l’expérience. En cause : les pratiques du secteur de la location touristique, dont le principal acteur est Airbnb. Comme nous le rapportions récemment, l’entreprise tente de contrer par tous les moyens les tentatives de régulation de son activité par les grandes villes européennes
Lutte contre le changement climatique, l’évasion fiscale ou encore l’accaparement des terres : autant de réformes censurées, vidées de leur substance ou avortées ces dernières années, suite à des avis et décisions du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel, rendus au nom de la défense des droits de propriété et de la liberté des entreprises. Les Amis de la Terre France et l’Observatoire des multinationales publient aujourd’hui un rapport d’enquête sur les coulisses de ces décisions et le lobbying qui s’exerce sur ces deux institutions en toute opacité : « Les Sages sous influence ? Le lobbying auprès du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État » (1). A cette occasion, les Amis de la Terre saisissent le Conseil constitutionnel d’une demande formelle de révision de sa procédure de contrôle de constitutionnalité (2).
Le projet de réforme du droit d’auteur provoque une forte inquiétude au sein des communautés de développeurs et développeuses de logiciels libres. Que restera-t-il de leur liberté de partager et modifier si obligation est faite aux forges logicielles de mettre en place des filtres de contenus ? L’eurodéputée Julia Reda nous indique les façons dont nous pouvons tous agir, dès maintenant.
Le développement du logiciel libre tel que nous le connaissons est menacé par les projets de réforme du droit d'auteur de l'Union européenne.
Facebook est régulièrement le sujet de controverses liées à l’utilisation des données partagées par ses utilisateurs, que ce soit en 2013 au lendemain des révélations d’Edward Snowden ou très récemment dans l’affaire Cambridge Analytica. Le réseau social s’efforce ainsi de rassurer et de redorer son image auprès du public mais aussi des institutions. C’est pourquoi il construit son réseau et amplifie son influence aussi bien à Washington qu’à Bruxelles.
Afin de lutter contre les conflits d’intérêts, le Sénat s’apprête à mettre en place son registre numérique de déports (comme le prévoyaient les « lois Confiance » de 2017). Plus surprenant : Haute assemblée devrait d’autre part publier des listes correspondant aux cadeaux, dons et avantages perçus par ses élus.
Un amendement proposant d'éjecter Google comme moteur de recherche par défaut sur Android et iOS ne sera finalement pas soutenu par le gouvernement. Par le biais du ministère de la justice, celui-ci a pourtant demandé aux députés qui en sont à l'origine de le retirer pour co-écrire ensemble une nouvelle version.
L’entêtement du gouvernement à vouloir construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes s’explique aussi par la nécessité d’honorer une concession accordée à Vinci, multinationale édifiée aux dépens de l’Etat français. Archétype du prédateur de marchés publics, le géant du bâtiment joue sur deux tableaux pour engranger les profits : le rapide retour sur investissement de son activité de construction et les rentes de gestion à long terme.
Pour empêcher l’adoption de l’encadrement des loyers, les lobbies des agents immobiliers sont allés jusqu’à souffler aux députés leurs répliques.
La Commission européenne et les lobbys de l’édition ont accusé ceux d’entre nous qui se battent pour sauver les hyperliens d’exagérer le danger que pose l’introduction d’un droit voisin pour les éditeurs de presse. Les hyperliens ne sont pas l’objet d’attaques, nous ont-ils assurés. Mais il est maintenant incontestable que si, ils le sont.
Les députés ont formulé cette semaine une proposition pour améliorer la transparence du travail des lobbyistes à l'Assemblée. Beaucoup d'efforts restent à faire.
C’est Kim Kardashian qui va être déçue. Quelqu’un sait mieux qu’elle comment casser Internet. Le challenger a un nom, Ajit Pai, des cravates douteuses et une fonction : président de la Federal Communications Commission (FCC), le gendarme des télécoms américain. Nommé par Trump, il est devenu la némésis des défenseurs du web ouvert en s’attaquant bille en tête à la neutralité du Net. Je vous vois, ceux du fond qui, à la simple évocation de ce sujet aussi austère qu’une messe luthérienne, commencent à piquer du nez.
L’EFF s’est battue contre les DRM et ses lois depuis une quinzaine d’années, notamment dans les affaires du « broadcast flag » américain, du traité de radiodiffusion des Nations Unies, du standard européen DVB CPCM, du standard EME du W3C, et dans de nombreuses autres escarmouches, batailles et même guerres au fil des années. Forts de cette longue expérience, voici deux choses que nous voulons vous dire à propos des DRM :
The fact that the FCC comments for Ajit Pai's net neutrality repeal were stuffed with fake comments is nothing new at all. We first reported on it back in May, and reports of comments from totally fake people or long dead people continue to pop...
Accusés d’avoir « copié-collé » le dossier de demande de réautorisation des industriels, l’institut allemand BfR et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sont attaqués en justice.
La Commission fixe comme objectif de réduire de 30 % les rejets des véhicules d’ici à 2030, un taux jugé très insuffisant par les défenseurs de l’environnement.
Internet est notre plus grand espace public et le plus égalitaire. : Jamais auparavant n’avait il été possible pour tout le monde de publier mondialement leurs créations, gratuitement, sans chercher d’approbation de qui que ce soit. Certains veulent changer cela.
Pour défendre le Roundup, Monsanto a déployé un ensemble de techniques d’influence et de lobbying qui rappellent bien souvent davantage les romans de John Le Carré qu’un travail légitime de défense des intérêts d’un produit commercial.