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Malgré leur soutien affiché à la maîtrise du réchauffement climatique, ExxonMobil, Shell, Chevron, BP et Total ont dépensé des millions chaque année depuis l’Accord de Paris pour «étendre leurs opérations en matière d’énergies fossiles», selon le rapport d’une ONG
BP, Chevron, ExxonMobil, Shell, Total et des groupes de pression alliés ont dépensé plus de 250 millions d’euros pour des campagnes de lobbying « destinées à retarder, affaiblir et saboter l’action en faveur du climat » entre 2010 et 2018. La France est également concernée.
Le 2 octobre 2018 dernier, la loi Egalim avait été adoptée par l’Assemblée nationale, après plus de 9 mois de débats parlementaires intensifs. Cette loi Agriculture et Alimentation offrait d’encourageantes perspectives pour obtenir une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Pourtant, 23 des 98 articles viennent d’êtres censurés par le Conseil Constitutionnel, mettant un coup d’arrêt aux avancées saluées par les défenseurs de la biodiversité.
Le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, souhaite susciter davantage d’expérimentations. Mais plus d’une dizaine de projets de recherche ont déjà été menés ces dix dernières années.
L’entreprise américaine affiche pourtant régulièrement des positions de défense de l’environnement.
Parmi les douze membres choisis pour « gouverner » la convention citoyenne pour le climat figure Catherine Tissot-Colle. Elle est cadre dirigeante d’Eramet, une multinationale de l’extraction minière, particulièrement polluante et émettrice de gaz à effet de serre.
C’est une nomination pour le moins surprenante. Catherine Tissot-Colle, responsable du Medef, le syndicat des chefs d’entreprise et conseillère d’une grande entreprise minière a rejoint le comité de gouvernance de la convention citoyenne (...)
BlackRock est l’institution financière la plus puissante au monde, gérant plus de 6 000 milliards de dollars d’actifs. À la fois conseiller des banques centrales et principal actionnaire de fleurons industriels nationaux, BlackRock murmure désormais à l’oreille des États européens. Ses combats : contrer toute régulation financière et imposer la retraite par capitalisation pour tous.
Dans son livre Et le monde devint silencieux, publié au Seuil le 29 août, le journaliste Stéphane Foucart décortique les manœuvres de l’industrie agroalimentaire pour empêcher, depuis trente ans, toute régulation de ses pesticides dits « systémiques ». Un récit rigoureux et accablant, alors que la responsabilité de ces produits dans la destruction fulgurante des insectes n’est plus à démontrer.
Les industriels de l’alimentation se félicitent du nouveau « programme alimentation et nutrition » du gouvernement, qui a retoqué les mesures les plus offensives. Selon un document obtenu par Mediapart, ils s’opposent au lancement d’une étude sur les risques pour la santé des aliments ultra-transformés.
Selon une étude de l'organisation InfluenceMap, les géants pétroliers sont très impliqués dans le lobbying pour bloquer les mesures de lutte contre le réchauffement climatique.
Comment les lobbies influencent-ils les élus ? Le député européen Yannick Jadot raconte comment ça marche, avec l'exemple du glyphosate…
Longtemps méconnue, la pratique du lobbying est critiquée pour son opacité. Pourtant, les méthodes utilisées à Bruxelles pour influencer les lois sont connues et mal encadrées.
Faux journalistes, faux scientifiques, fausses études, faux paysans… Depuis des années, le producteur de glyphosate et d’OGM Monsanto, racheté par Bayer, tente par tous les moyens d’influencer l’information qui le concerne.
Selon les documents d'"Envoyé spécial", Monsanto aurait recruté des agriculteurs et leur aurait livré des textes à publier dans la presse, visant à promouvoir l'utilisation du glyphosate.
Manipulation de la science, fichage, « astroturfing »… « Les Jours » désherbent le lobbying de la firme.
Le président américain Donald Trump a laissé entendre vendredi qu'il nommerait officiellement à son poste le ministre par intérim de l'Environnement, un ancien lobbyiste des secteurs du charbon et de l'énergie, Andrew Wheeler.
Lutte contre le changement climatique, l’évasion fiscale ou encore l’accaparement des terres : autant de réformes censurées, vidées de leur substance ou avortées ces dernières années, suite à des avis et décisions du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel, rendus au nom de la défense des droits de propriété et de la liberté des entreprises. Les Amis de la Terre France et l’Observatoire des multinationales publient aujourd’hui un rapport d’enquête sur les coulisses de ces décisions et le lobbying qui s’exerce sur ces deux institutions en toute opacité : Les Sages sous influence ? Le lobbying auprès du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État.
Le nouveau ministre de l'Agriculture assure toutefois que la France verra la fin du glyphosate lors du quinquennat.
Un lobby de la société Monsanto a créé des groupes de "faux agriculteurs" chargés de se prononcer en faveur du glyphosate, révèle la cellule d’investigation de Greenpeace et du quotidien britannique "The Independent".
L’information est énorme et, pourtant, elle ne surprend même plus tant nous sommes désormais habitués à ce genre de manipulations grotesques : selon Greenpeace et le journal britannique The Independent, Monsanto aurait créé des groupes de faux agriculteurs pour défendre le glyphosate !