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"La dernière version de travail du RGI, avant la validation finale, maintient le format ODF comme format recommandé pour les documents bureautiques au sein des administrations. Cette nouvelle version du RGI énonce des critiques argumentées sur le format OOXML de Microsoft. L'April remercie la DISIC d'avoir su résister aux pressions et de continuer à agir dans l'intérêt à long terme de l'ensemble des citoyens français et de leurs administrations. "
" Le 3 juillet 2015, Silicon.fr a révélé que la discussion autour des formats bureautiques de l'administration serait remontée jusqu'à l'Élysée. La DISIC (Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication) souhaite en effet que ODF, le seul standard réellement ouvert de bureautique, soit désormais le seul recommandé par l'État. Le lobbying exercé par Microsoft s'est activé et, au plus haut niveau de l'État, on s'intéresserait à ce débat, ce qui n'est pas sans rappeler les épisodes de 2009 sur le référentiel général d'interopérabilité (RGI). L'April appelle le Président de la République et le gouvernement à ne pas céder aux mouvements d'influences et à agir dans l'intérêt à long terme de l'ensemble des citoyens français et de leurs administrations. "
"ODF comme seul format bureautique dans l’administration ? Défendue par la DSI de l’Etat, cette position suscite l’ire de Microsoft et de l’Afdel. L’Elysée met son nez dans ce dossier masquant les luttes d’influence entre le premier éditeur mondial et l’Open Source au sein de l’administration."
"Chaque fois que Maud Fontenoy s’exprime, elle dit vouloir défendre une écologie « raisonnable », « modérée ». Et puis, sous couvert de pragmatisme, elle se met à défendre les intérêts des industriels plutôt que ceux de la planète (OGM, diesel, gaz de schiste...).
La nouvelle déléguée à l’Environnement de la commission exécutive du parti Les Républicains est ainsi devenu l’un des rares sujets à faire l’unanimité dans la famille écologiste. Les tacles viennent de droite comme de gauche."
"Une filiale d’EDF exploite du gaz de schiste aux Etats-Unis et y recourt à la très controversée fracturation hydraulique. Un paradoxe, alors que la France, propriétaire de l’entreprise publique, a interdit cette technique très polluante sur son territoire. Et que le gouvernement vient de choisir EDF parmi les sponsors officiels de la conférence sur le climat, la COP 21, qui aura lieu à Paris fin novembre. C’est pourtant bien ce que révèle une première version de son rapport « développement durable » publié temporairement sur le site du groupe."
"Le mardi 16 juin 2015, la Commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen doit voter sur les amendements déposés sur le rapport Reda, portant sur l’adaptation de la directive sur le droit d’auteur. Ce rapport est un premier pas important pour le rééquilibrage des règles européennes en matière de droit d'auteur, notamment en ce qui concerne les DRM et l'interopérabilité"
"Chargé du numérique à Bruxelles, le commissaire européen Günther Oettinger refuse de garantir la neutralité du net, au nom de la nécessité de favoriser l'innovation pour les services qui exigent un haut niveau de qualité de l'accès."
"En ce début d'année, le travail des lobbys de notaires a défrayé la chronique : 2 383 des 3 194 amendements au projet de loi Macron, du nom du ministre de l'économie Emmanuel Macron, étaient le fruit d'une vaste opération de lobbying.
Les 174 députés signataires de ces amendements avaient en effet été aidés dans leur démarche par le Conseil supérieur du notariat. Travail de sape efficace puisque le dispositif d'encadrement des tarifs des professions du droit, disposition la plus menaçante de la loi selon les notaires, n'a finalement pas été intégré au texte."
"Après avoir rendu visite à Monsanto, consoGlobe a demandé à l’ONG principalement honnie des multinationales son point de vue sur ses rapports avec celle-ci. Quasi même emplacement des bureaux, au coeur du quartier des affaires européennes. Ambiance différente toutefois dans les bureaux, d’anciens appartements résidentiels reconvertis, avec vue sur le ‘Parc du Cinquantenaire’ : affiches peintes à la main de campagnes militantes, fresque murale du Rainbow Warrior, les collègues qui arrivent l’un après l’autre tôt le matin se claquent la bise… Pas de doute, je suis bien dans les locaux d’une ONG de militants environnementaux.
Les propos ne laissent pas de doutes non plus. Marco Contiero, responsable du lobbying de Greenpeace au niveau européen pour toutes les questions liées à l’agriculture, me reçoit et dénonce avec étonnement ce qu’il considère comme des attaques « idéologiques » de Monsanto contre les ONGs. Les citations d’études fusent, la passion du sujet, l’engagement personnel sont également palpables."
"Alors que la Commission européenne planche sur la réforme du droit d’auteur, la France a adressé une note à Bruxelles afin de lui souffler à l’oreille les intérêts qu’elle défend. Des intérêts très en phase avec ceux des ayants droit, lesquels d’ailleurs ont aussi été destinataires de ce courrier, hier. Explications."
"Sur Internet, tout ne va pas si vite. Il aura fallu plus de deux ans à Amazon France pour recruter, enfin, un lobbyiste dans l’Hexagone. L’arrivée de Jean Gonié en provenance du siège de Microsoft à Seattle interviendra à la fin du mois de juin. Dans sa lettre de mission figure, notamment, la nécessité de faire prendre conscience « de la contribution d’Amazon à la France pour le bénéfice des consommateurs, des salariés et des collectivités locales »."
"Énergéticiens fossiles et fissiles, compagnie aérienne, constructeurs automobiles : la liste des mécènes de la 21e Conférence de l’ONU sur le climat (COP21), rendue publique aujourd’hui, comprend des multinationales françaises qui ne sont pas compatibles avec le climat. Les Amis de la Terre, Attac France, le Corporate Europe Observatory, WECF et 350.org dénoncent l’incohérence du gouvernement et redoutent que les négociations se retrouvent aux mains des pollueurs."
"On attendait depuis plusieurs semaines de connaître le nom des multinationales appelées à devenir les sponsors officiels de la Conférence climat de Paris (COP21), qui doit se tenir à la fin de l’année. Le ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius vient de rendre publique la liste de ces sponsors, qui confirme les craintes des associations et des militants du climat. Y figurent notamment des firmes énergétiques fortement investies dans le charbon – EDF et Engie (ex GDF Suez) – et une banque championne européenne du financement des énergies fossiles (BNP Paribas)."
"À six mois de la Cop 21, le sommet mondial sur le climat, le monde des entreprises s’offre, à partir de ce mercredi 20 mai, trois jours de forums à l’Unesco pour promouvoir sa vision de l’action contre le dérèglement climatique : du business, encore du business et un peu de climat."
"La croissance démesurée de l'industrie financière depuis des décennies n'a rien apporté à la société. Au contraire!"
"Les lecteurs seront par exemple étonnés d’apprendre qu’une bonne partie de l’évaluation récente du glyphosate, menée par le gouvernement allemand et commanditée par la Commission européenne, n’a pas été rédigée par les scientifiques qui travaillent pour l’Institut fédéral allemand de l’évaluation des risques (BfR), mais par le European Glyphosate Task Force (le Groupe de travail européen sur le glyphosate), un consortium d’entreprises de l’agrochimie."
"Au nom du « secret des affaires », les députés français tentaient vainement, il y a quelques mois, de restreindre la diffusion d’informations concernant les entreprises. Une régression en matière de droit à l’information, au détriment des salariés, des syndicalistes, des journalistes et des lanceurs d’alerte. Le sujet refait aujourd’hui surface au niveau européen, avec un projet de directive concocté par le petit monde des lobbies bruxellois. Son principe est identique : que le secret soit la règle, et l’accès à l’information, l’exception. Et que l’information devienne la propriété exclusive des entreprises. Au risque de remettre en cause les fondements même de l’Union européenne, et de la démocratie. Décryptage."
"Après quatre ans de travaux, la commission européenne est toujours dans l’impossibilité de donner une définition légale, précise et encadrée du secret des affaires. Les groupes de pression ont utilisé ce flou pour obtenir l’acception la plus large possible. De leurs exigences transpire le désir d'imposer une omerta sur leurs faits et gestes et remettre en cause nos libertés. "
"Comme d'autres entreprises, Google dépense beaucoup d'argent pour défendre ses intérêts. En Europe, alors que pèse sur ses épaules une enquête antitrust, la firme de Mountain View a triplé son budget lobbying en 2014."
"La banque d'affaires américaine n'avait déclaré « que » 50 000 euros de dépenses en lobbying sur l'année 2013 – une somme qui semblait dérisoire aux yeux des observateurs."