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"En France, 30% de la population est en surpoids, dont 16% obèse. Des millions de personnes souffrent d’hypertension. Comment remédier à ce problème majeur de santé publique, qui coûte par ailleurs des millions d’euros à la sécurité sociale ? « Il faut donner une information nutritionnelle claire et fiable, qui doit permettre aux consommateurs de rééquilibrer leur alimentation », estime Foowatch, organisation de défense des consommateurs. Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la santé de Marisol Touraine, qui a débuté le 31 mars à l’Assemblée nationale, l’application d’un code couleur classant les produits alimentaires en fonction de leur qualité nutritionnelle va être discutée. Cette forme d’étiquetage est déjà pratiquée en Grande-Bretagne via un feu tricolore : vert pour un produit sain, orange lorsqu’il faut le consommer avec modération et rouge pour les produits à éviter."
"Vous souhaitez connaître l’impact des produits de consommation sur l’environnement et votre santé ? Normal, non ? Malheureusement cette information est en passe d’être classée « secret d’affaire » par les gouvernements de l’Union européenne.
Après avoir échoué à faire adopter l’amendement sur le secret industriel de la loi Macron, le gouvernement français, aidé d’autres gouvernements de l’Union européenne, soutient en effet actuellement une proposition de législation européenne allant dans ce sens. On essaie de faire passer par la fenêtre ce qui n’est pas passé par la porte. Explications."
"Réduire de moitié l’usage des pesticides : telle est l’ambition affichée par les ministres de l’Agriculture depuis une décennie. Pourtant, le recours à ces produits toxiques et cancérogènes ne cesse d’augmenter. Malgré les discours sur « l’agriculture raisonnée », malgré la progression des cultures bio, malgré l’effort des consommateurs qui achètent de plus en plus de produits sans pesticides, malgré les résultats obtenus par plusieurs agriculteurs qui réduisent drastiquement le recours à la chimie… En cause : le poids de l’agro-business qui freine tout changement d’ampleur. Et l’absence de véritables sanctions contre les fraudeurs qui continuent d’utiliser des produits pourtant interdits. Enquête sur une aberration."
"Cette semaine, l'Assemblée nationale ne devra pas céder à la pression appuyée des lobbies économiques qui tentent de restreindre la portée de ce texte, deux ans après le drame du Rana Plaza au Bangladesh."
"La mobilisation des journalistes en France a fait capoter l’introduction d'une clause de la loi Macron sur le « secret des affaires ». À Bruxelles, un projet similaire soulève les mêmes inquiétudes ."
"La mise sur le marché de médicaments et leur remboursement sont soumis à des commissions supposées indépendantes. Or, plusieurs mois d'enquête ont permis à Mediapart de découvrir que, pendant des années, des membres éminents de ces commissions (dont un président) ont conseillé secrètement les laboratoires pharmaceutiques. L'affaire, au-delà des questions déontologiques et de conflits d'intérêts, interroge la probité du système sanitaire français."
"Selon les informations du Financial Times rapportées par The Verge, Universal serait à la manœuvre pour faire pression sur Spotify afin que la plateforme limite les offres « freemium »."
"Vous ne connaissez pas le glyphosate ? En fait, si. C’est Monsanto qui a vendu le premier ce produit chimique, en 1974, via son célèbre Roundup. Depuis, le glyphosate est devenu l’herbicide le plus vendu au monde. Il est utilisé dans les champs mais aussi dans les jardins, les forêts, les rues, les cimetières.
Du coup, on en trouve dans l’air que l’on respire, dans l’eau que l’on boit et dans la nourriture que l’on mange, a rappelé ce vendredi le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), l’agence internationale de référence pour la recherche sur le cancer, qui a été créée par l’Organisation mondiale de la santé et qui est basée en France, à Lyon.
Dans son évaluation – publiée après un travail d’un an mené par dix-sept experts internationaux indépendants qui ont recensé l’ensemble des études scientifiques sur le sujet – le Circ a classé ce produit comme « probablement cancérogène ».
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Le journaliste termine son article par ces mots :
« L’histoire fait au moins comprendre une chose : l’état de notre environnement est souvent celui de notre démocratie. »"
"Alors que les États-Unis viennent de consacrer pleinement le principe de la neutralité du net, en Europe, le principe ne semble pas prêt de suivre le même chemin, les différents États étant plutôt désunis sur la question, à l’image des grandes instances européennes."
"Obésité, diabète, troubles de la fertilité et neuro-comportementaux : la part de ces maladies et troubles chroniques attribuable aux perturbateurs endocriniens (PE) coûtent chaque année à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros, soit environ 1,23 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Union. Frappante, cette estimation est le principal résultat d’une série d’études conduites par une vingtaine de chercheurs américains et européens, à paraître dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism et qui devaient être présentées à San Diego (Californie), jeudi 5 mars, au congrès annuel de l’Endocrine Society – la principale société savante dévolue à l’endocrinologie. Les auteurs, qui ne font pas mystère des marges d’incertitudes inhérentes à ce genre de calculs, placent la fourchette haute de leur estimation à quelque 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen."
"244 millions d’euros : c’est ce qu’ont dépensé les laboratoires pharmaceutiques en cadeaux, voyages, repas et nuits d’hôtels pour les professionnels de santé français – médecins en tête – entre janvier 2012 et juin 2014. Ces liens troublants entre fabricants de médicaments et prescripteurs ont été révélés par l’association Regards citoyens, qui a collecté pendant près de deux ans les données publiées sur les sites des Ordres de médecins et sur celui du ministère de la Santé."
"L’Union européenne se prépare à adopter de nouvelles réglementations sur la qualité de l’air. Celles-ci s’appliqueront notamment aux centrales électriques au charbon, qui sont les plus polluantes d’Europe. Problème : alors que la surmortalité causée par la pollution de l’air est de plus en plus pointée du doigt, les nouvelles normes proposées sont inférieures à celles qui existent ailleurs dans le monde, y compris en Chine ! Dans un rapport, Greenpeace pointe l’énorme influence des industriels de l’énergie au sein du groupe de travail chargé de concevoir ces nouvelles règles anti-pollution. La moitié des membres du groupe de travail sont des employés des industriels, dont EDF, y compris au sein des représentants des Etats."
"Une fois de plus, les lobbys français du gaz de schiste repartent à la charge. D’un côté, ce sont des amendements sur la loi sur la transition énergétique, introduits par la majorité de droite au Sénat ; de l’autre, c’est la création par le gratin du CAC40 d’un « centre de ressources » destiné à fournir des informations « factuelles » sur les gaz de schiste... à condition qu’elles contribuent à promouvoir leur développement !"
"Le 1er juillet 2014, la Commission européenne avait adopté une communication intitulée « Vers un consensus renouvelé sur la protection des droits de propriété intellectuelle : un plan d’action de l’UE » qui reprenait plusieurs des concepts figurant dans le projet d'accord ACTA. Au Parlement européen, loin du ton du rapport Reda sur la réforme du droit d'auteur, des projets de rapports vont dans le sens de la Commission."
"D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui, des agences états-uniennes, des sponsors comme la Fondation Gates et le géant de l’agro-industrie Monsanto essayent d’obliger des nations africaines réticentes à accepter des aliments et des cultures génétiquement modifiés (GM) qui sont chers et n’ont pas été suffisamment testés."
" « Historique. » C’est ainsi que les partisans de la neutralité du Net (non ce n’est pas chiant ! ) qualifient la décision adoptée jeudi par la FCC, l’autorité américaine qui encadre les communications, après dix années de débat.
Certes, l’affaire est loin d’être bouclée : les sites d’info américains voient déjà les fers de lance anti-neutralité, les opérateurs de télécommunications Verizon, Comcast et AT&T (équivalents de nos Orange, Free et Numericable), traîner l’affaire devant les tribunaux. Ils l’ont déjà fait : c’est même leur manie procédurale qui a forcé la FCC à reformuler son encadrement du Net US.
Mais si l’histoire n’est pas finie, ce qui ressemble à un premier camouflet pour les puissants FAI américains marque déjà et surtout la fin de leur hégémonie en matière de lobbying."
"Au Parlement européen, en commission des affaires juridiques (« JURI », dans le jargon), Julia Reda a présenté lundi son projet de rapport sur la réforme du droit d’auteur. Au terme des discussions, Jean-Marie Cavada, qui présidait la séance, n’a pas été d’une tendresse particulière avec l’eurodéputée du Parti pirate."
"Vous reprendriez bien un peu de Chocapic entre deux dessins animés ? Cinq ans après la signature d'une charte "de bonne conduite" qui avait stoppé net un projet de loi censé interdire les publicités de produits gras pendant les émissions pour enfants, Kellog's, Nestlé et leurs amis de l'agroalimentaire continuent à squatter les écrans pub des émissions pour la jeunesse. Un constat accablant dressé par France 5 dans un documentaire intitulé "Céréales, pas de bol pour le petit-déj". Et en 2015, le lobbying des industriels est toujours aussi efficace : le code-couleur sur les paquets de céréales, censé indiquer les produits trop gras et trop sucrés, ne sera que facultatif. Une victoire de Kellog's avec le soutien du ministre de l'agriculture et de l'alimentation, Stéphane Le Foll."
"Pour mettre un terme au gaspillage organisé des ressources et aux montagnes de déchets générés chaque année, les Amis de la Terre publient le guide citoyen « Comment sortir de l’obsolescence programmée ? ». En attendant le vote de mesures législatives ambitieuses, ce guide est une invitation à tout un chacun pour agir à son niveau contre l’obsolescence programmée !"
"Les autorités françaises ont étendu un peu plus largement leur pression contre le projet de réforme du droit d’auteur en Europe. Ils ont adressé hier de nouvelles notes aux eurodéputés français pour démonter toute initiative en ce sens, cette fois en commission de la Culture et celle du marché intérieur, toutes deux hébergées au sein du Parlement européen."