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"Le piratage du courrier électronique de parlementaires européens en pleine négociation sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement, pose la question de la souveraineté technologique."
"Des dizaines de milliers de mails et de données personnelles : un hacker a pénétré les messageries des députés européens pour faire la démonstration des immenses failles dans la sécurité informatique de l'institution. Il met en cause le choix de Microsoft qui équipe le Parlement et les « comportements catastrophiques » des élus. Malgré le scandale de la NSA, bon nombre d'institutions restent des passoires."
"Mediapart révèle qu'un hacker a pu avoir accès, via des moyens très simples, à l'ensemble des messages de députés et assistants parlementaires au Parlement Européen. Selon le journal, le fautif serait Microsoft et son protocole Exchange ActiveSync."
"Cet article est le fruit d’une traduction collaborative menée via la liste linuxedu sur un framapad.
Le titre original est : « Why Microsoft Word must Die? ». Son auteur Charles Stross est un écrivain britannique de science fiction. Très connu dans le milieu de la science fiction et du fantasy, il a obtenu plusieurs prix dont le prix Hugo.
Avant de pouvoir traduire son texte, nous lui avons demandé son autorisation ainsi que la licence qu’il souhaitait poser. Le texte suivant est donc en CC-By-Nc-Sa. Un grand merci à lui pour sa réactivité et surtout cet article très intéressant.
En tant qu’enseignants, nous ne pouvons que recommander cette lecture. On entend parfois comme argument que le système éducatif doit former à Word car c’est ce qui est présent dans le monde professionnel. Ceci est une véritable insulte à nos missions. Cela signifie que la qualité de notre enseignement est pauvre au point que nos élèves soient incapables de s’adapter à divers contextes logiciels ! Notre rôle est de les former à une classe de logiciel pas à un « outil » particulier aussi bon ou aussi mauvais soit-il. Vu les programmes actuels, peu d’élèves sortent en sachant utiliser correctement un traitement de texte. Le paradigme de la machine à écrire améliorée perdure."
"Deux ans après la convocation d’une centaine d’inspecteurs de l’Éducation nationale au siège de Microsoft France, l’April, Framasoft, le CNLL, SavoirsCom1 et l’Aful s’étonnent d’une nouvelle entorse à la neutralité scolaire et à l’intérêt du service public d’éducation."
"Avant Snowden, nous criions dans le désert.
Il en va tout autrement aujourd’hui. Et les gouvernements réalisent soudainement le danger d’avoir choisi des logiciels propriétaires qu’on ne peut évaluer et auditer faute d’accès au code source.
Il ne va pas être facile pour Microsoft, Apple et consorts de répondre ici aux exigences de transparence des autorités brésiliennes qui se tourneront naturellement vers le logiciel libre.
En attendant le tour de la France…"
"La guerre des brevets prend une autre dimension avec cette nouvelle affaire révélée par Ars Technica. Elle oppose la plupart des grands noms de la high-tech, notamment Apple et Microsoft contre les non moins géants Google et Samsung ou encore LG."
"Alors que la guerre des brevets semblait avoir baissé de rythme, elle est aujourd'hui relancée à un degré inédit avec la plainte déposée contre Google et sept fabricants de téléphones sous Android, dont Samsung, par un consortium formé par Microsoft, Apple, BlackBerry, Ericsson et Sony."
"La filiale Skype de Microsoft, qui avait attaqué en contrefaçon deux associés d'une société française accusée d'avoir cassé le protocole du logiciel de VoIP, a été déboutée par le tribunal de grande instance de Paris."
"La Surface 2 est à peine disponible que déjà, on peut en admirer les entrailles. iFixit s’est une fois de plus livré à son jeu favori consistant à démonter les nouveaux bidules électroniques, et la nouvelle tablette de Microsoft ne fait pas exception à la règle."
"Apple, Microsoft, Google, Yahoo, Intel, Samsung... 14 entreprises et deux organisations high-tech s’alarment de la possibilité que le futur brevet unitaire européen permette des procès abusifs bloquant la vente de produits."
"Selon nos informations, le 24 septembre prochain, au Tribunal correctionnel de Caen, un important procès sera jugé à la demande de Skype contre ceux qui sont accusés d’avoir publié une partie des sources du fameux logiciel acheté 8,5 milliards de dollars par Microsoft.
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L'affaire porte d’importants enjeux. Au-delà des éventuelles responsabilités, il s’agira en effet de savoir quel est le statut de l’algorithme. Peut-il y avoir un droit d’auteur et donc une contrefaçon lorsqu’on copie et/ou diffuse un algorithme sans autorisation ? Le droit européen, encadré par la directive du 14 mai 1991, semble bien répondre que non. Si les données diffusées sont qualifiées de logiciel, restera pour le tribunal à déterminer si les différentes exceptions au monopole des auteurs ne peuvent pas ici être retenues (exception de décompilation, reproduction de code à des fins d’interopérabilité, etc.)."
"Dévoilée en mai, la nouvelle console de Microsoft a connu un début de carrière difficile : les restrictions et les obligations décidées par l'entreprise américaine n'ont pas plu du tout aux joueurs, qui ont mené campagne pour l'obliger à faire marche arrière. Aujourd'hui, Microsoft revient sur cet épisode et explique avoir été ébahi par la réaction du public."
"Selon le site spécialisé WinBeta, Microsoft pourrait opérer une bascule révolutionnaire vers un "OS en cloud" dès Windows 10. Rumeur totalement fantaisiste, ou crédible ?"
"Face à l'omniprésent code QR, les autres code-barres en deux dimensions peinent à se faire connaître du grand public. Microsoft, qui avait lancé en 2009 sa propre solution, baptisée HCCB, va abandonner ce secteur, alors que plusieurs entreprises ont utilisé ou utilisent toujours sa technologie."
"Le Kinect ne sera plus obligatoire pour profiter pleinement de la Xbox One. Microsoft a annoncé que son dispositif de suivi des mouvements du joueur sera en fin de compte accessoire. Une décision qui s'explique à la fois par la compétition avec Sony mais aussi par le contexte très dégradé aux États-Unis suite aux révélations d'Edward Snowden sur l'espionnage mis en oeuvre par la NSA, avec le concours de géants comme Microsoft.
" La société Eolas Technologies vient de perdre son procès en appel contre Google, Yahoo, Amazon et 19 autres géants du numérique. Elle estimait détenir plusieurs brevets permettant notamment aux navigateurs Internet d'interagir avec des applications web."
"Durant mon absence de la semaine dernière, Snowden a laché une nouvelle bombe qui cette fois vient frapper en plein coeur la société Microsoft.
Au début des révélations Prism, toutes les sociétés américaines impliquées disaient : non, non, non, on ne donne pas d'accès direct à la NSA. Puis petit à petit, on découvre qu'elles y sont obligées par la loi et que si les dirigeants en parlent, ils peuvent avoir de gros soucis. Puis la semaine dernière, on apprend que l'une de ces sociétés (Microsoft) a été bien au-delà en collaborant (volontairement ?) avec la NSA et le FBI pour permettre au gouvernement d'accéder de collecter et de déchiffrer les données échangées via Outlook.com, Skype et SkyDrive."
"Savez-vous où vous serez dans 285 jours à 14h? Si vous vous ne le savez pas, Microsoft, oui. Ou pourrait le savoir bientôt. La firme américaine a en effet réalisé une expérience afin de tester des techniques de prédiction de la mobilité. Selon Fast Company, qui a étudié les travaux de Microsoft, il est possible de prévoir les déplacements d'une personne à très court terme (quelques heures maximum), mais à long terme la tâche est bien plus ardue. Et pourtant. Un chercheur chez Google (ancien de Microsoft), Adam Sadilek, et John Krumm, chercheur chez Microsoft, semblent avoir réussi."
"Microsoft était déjà accusé de participer, avec d'autres géants du Net, dans "Prism", le programme de surveillance d'Internet de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA). L'étendue de la coopération de la société fondée par Bill Gates a été un peu plus détaillée par des extraits de documents confidentiels fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden et publiés jeudi 11 juillet par le Guardian."