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"Max Schrems a déposé une plainte contre Facebook. Il accuse le site de stocker les données des utilisateurs sur des serveurs espionnés par la NSA. L'Irlande renvoie aujourd'hui l'affaire devant la Cour de justice européenne. Une première victoire pour le jeune homme."
"Les clips d'Adele ou des Arctic Monkeys vont disparaître de YouTube dans les prochains jours : certains labels indépendants ont en effet refusé de signer les conditions tarifaires du futur service de diffusion en flux (« streaming ») par abonnement, a indiqué un des responsables de YouTube au Financial Times (FT). La plate-forme de vidéos en ligne commencera à bloquer ces clips « dans les jours qui viennent », a déclaré Robert Kyncl, directeur des opérations commerciales de la filiale de Google."
"Si les conflits ont de tout temps émaillé l'histoire d'Internet, les rapports de force entre les géants du Net et les « autres » n'ont jamais été aussi importants qu'aujourd'hui. Il faut dire que l'ancien monde a non seulement du mal à s'adapter, mais il est surtout désormais plus faible financièrement. Les années à venir pourraient ainsi voir des défaites cuisantes pour certaines parties."
"Etre en faveur du logiciel libre, militer en faveur d’un micro parti politique ou contre un projet de traité économique international, voila mes occupations du moment.
Je me sens un peu en bordure, a l’écart, par moment. Je remets souvent en question mes prises de position. Malgré mon assurance et les arguments que je déploie, je continue mon questionnement : a quoi bon tout ça ? Suis-je dans le vrai ou dans le faux ? C’est comme cela que je pourrais résumer mes doutes."
"Faute de mécanisme de gestion collective qui imposerait à tous les producteurs et tous les exploitants les mêmes conditions financières, YouTube est en position de force pour négocier avec les maisons de disques. Sa tactique semble simple : "signez, ou disparaissez"."
"Les phénomènes de concentration et d’accaparement des terres ne concernent pas que l’Afrique ou l’Asie. Les gros propriétaires terriens sont aussi très actifs au sein de l’Union européenne. C’est ce que montre une infographie publiée le 14 avril par l’organisation Transnational Institute basée à Amsterdam. Les données sont effarantes : 3 % des plus grandes exploitations agricoles contrôlent 50 % des terres dans l’Union européenne ! A l’instar de ce qui se joue en France (voir notre enquête), ces exploitations s’agrandissent au détriment des petites fermes. Entre 2003 et 2010, le nombre de fermes inférieures à 10 hectares (ha) a par exemple diminué d’un quart. Dans le même temps, les exploitations de plus de 50 ha se sont étendues sur 7 millions d’ha, soit la surface de l’Irlande !"
"La masse formidable des données désormais collectées ne concerna plus seulement les comportements de l'internaute sur Internet, mais bien les comportements réels dans le monde physique. A terme, rien ne sera plus inconnaissable : votre utilisation du réfrigérateur, les lumières que vous allumez, la musique que vous écoutez dans votre salon, vos moindres déplacements (à pied ou en voiture), etc. L'interconnexion entre les mondes numérique et physique qui est la phase à laquelle nous assistons désormais est évidemment riche de promesses pour notre confort.
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Alors que la firme a fait en janvier 2014 l'acquisition de Deep Mind, une société dont le but est de créer une intelligence artificielle supérieure à l'homme, il est devient réellement urgent d'engager une réflexion collective sur les conditions de défense de notre liberté contre cette tyrannie qui vient."
"La justice américaine a donné raison, mardi 4 mars, au groupe pétrolier Chevron, qui estimait que le jugement équatorien lui ayant infligé une amende record de 9,5 milliards de dollars pour pollution était entaché d'irrégularités. A l'issue de six semaines d'audience, le juge de district new-yorkais Lewis Kaplan estime en effet que les plaignants ont corrompu le juge équatorien chargé de l'affaire et ont falsifié certaines preuves."
"Qu’est-ce que le TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) et pourquoi s’y opposé"
"Il s’appelle José Pizarro, il a 38 ans. En 2008, il loue 33 hectares pour cultiver, sous contrat avec l’entreprise Anasac, rachetée en 2009 en partie par Monsanto, du maïs génétiquement modifié. L’objectif est de multiplier des semences destinées à l’exportation. Mais ce contrat le ruine..."
" Product Listing Ads Le service d'annonces pour une offre produit (Product Listing Ads) de Google remporte un franc succès et pousse en bas de page les résultats d'Amazon sur le moteur. "
"Il y a quelques semaines, Jean-Baptiste Soufron, secrétaire général du Conseil National du Numérique et ex-Wikipédien, me faisait passer un article intitulé Comment Google tue la recherche organique. L'auteur, américain, démontre que quand on fait une recherche sur Google, seul 13% de son écran est consacré aux résultats de recherche, le reste étant soit de l'espace entre les rubriques, soit du contenu Google. Il démontre que c'est pire encore sur mobile."
"Mardi, nous rapportions que Google avait décidé de couper à Numerama l'accès à sa régie publicitaire Google AdSense, en nous intimant de censurer une photographie d'art d'une femme posant nue pour pouvoir retrouver l'accès aux ressources publicitaires dont nous dépendons pour partie. Ironie du sort, la photo était issue d'un article dans lequel nous critiquions la décision de Facebook de censurer la page du Musée du Jeu de Paume, dont cette photographie de Laure Albin Guillot était issue. Nous y dénoncions la volonté des géants du web américains d'imposer partout dans le monde la culture pudibonde américaine, qui tolère les pires violences mais pas l'image du corps humain dans son état le plus naturel."
"Le comble des combles. Parce que Numerama avait reproduit dans un article critique une photo du musée du Jeu de Paume injustement censurée par Facebook, Google a décidé à son tour de censurer Numerama, en coupant son compte Google Adsense qui permet aux annonceurs de diffuser des publicités. Il nous est demandé de supprimer cette photographie pour retrouver, peut-être, l'accès à notre compte."
"« C’est bien joli de vouloir de la culture libre, mais au fond on peut rien y faire, hein ? Déjà le droit d’auteur c’est compliqué, personne n’y comprend rien à part les juridico-geeks. En plus c’est une tradition bien trop ancrée, née pour protéger les auteurs. Et puis nous on n’a pas le pouvoir de changer la loi, et on sait même pas comment la modifier… »
J’ai pensé toutes ces phrases, et je suis persuadé de ne pas être seul. Ce n’est pas glorieux, c’est un peu déprimant, mais ces généralités sont bien présentes dans nos esprits, engluant nos désirs d’évolution, d’ouverture et de liberté. Imaginez donc ma joie quand j’ai eu vent d’un projet qui démonte un par un tous ces lieux communs, explique les choses de façon simple et complète et propose des réformes concrètes favorisant et le public et les créateurs.
Le principe est simple : un petit livre de 50 pages, libre et éditable , qui se lit en une heure maxi.
Deux parties, une proposant 18 mesures concrètes et argumentées, l’autre contant combien chacun-e s’yretrouverait.
Et un crowdfunding (au succès aussi rapide que motivant) pour imprimer et envoyer la première partie à nos député-e-s. En 15 jours seulement, ce projet a trouvé son financement. Il reste encore 2 mois au compteur pour participer, franchir les paliers de financement suivants et diffuser largement cet ouvrage.
Derrière ce magnifique travail de synthèse se trouve l’impulsion de @Sploinga, qui a accepté de répondre à mes questions."
"Si vous êtes adeptes du Replay , vous connaissez sans doute Captvty, un excellent logiciel gratuit pour Windows qui permet de mater des émissions rediffusées et qui facilite leur téléchargement.
Depuis 2011, Captvty fait régulièrement l'objet de menaces de la part de chaines de TV. Ces menaces sont à chaque fois restées sans suite puisque le logiciel est parfaitement légal. Captvty fonctionne exactement comme un navigateur web qui propose un"
"Alors que les variétés de plantes cultivées sont aujourd'hui entre les mains de la filière semencière, un paysan du Lot-et-Garonne continue à créer son propre blé. Une activité menacée, selon lui, par la réforme européenne des semences."
"Malins les pangolins, les créateurs de la Ouya avaient décidé d’installer leur stand sur un parking situé à côté du Convention Center, théâtre de l’E3. Une idée qui n’a apparemment pas été du goût de chacun, notamment pour The Entertainment Software Association, l’organisateur de l’événement."
"En 2010, quand ont été publiés, sur le site Wikileaks, des milliers de « câbles » étasuniens, la diplomatie de ce pays s’est révélée être au service des industries nationales et notamment de la promotion des plantes génétiquement modifiées (PGM). Inf’OGM écrivait alors : « Au Vatican, à Madrid, à Paris, mais aussi à Rome, au Caire, etc., les ambassades des États-Unis cherchent à imposer les PGM : c’est ce que nous confirment les dernières fuites obtenues par Wikileaks ». Ce rôle de lobbyiste qu’a endossé le Département d’État étasunien vient, à nouveau, d’être confirmé par une étude approfondie menée par l’ONG Food and Water Watch. Cette dernière a en effet sélectionné les 926 câbles diplomatiques destinés à quelques 113 pays entre 2005 et 2009 qui contenaient le mot « biotech » ou « GMO »."
"On le sait, les organismes génétiquement modifiés (OGM) font l'objet de lobbying de la part des firmes de l'industrie des biotechnologies comme Monsanto, Syngenta, Bayer, Dow Agrochemical et consorts. Mais ce que l'on soupçonne moins, c'est qu'une partie de cette promotion active, voire agressive, est menée depuis des années par des diplomates américains dans de nombreux pays du monde.
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"Cela va vraiment au-delà de la promotion de l'industrie des biotechnologies américaine, rétorque Wenonah Hauter, directrice exécutive de la Food & Water Watch, citée par Reuters. Il s'agit de saper les mouvements démocratiques locaux qui peuvent être opposés aux cultures OGM, et de faire pression sur les gouvernements étrangers afin de réduire également la surveillance sur ces cultures.""