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Le 2 mai 2022, Anticor a déposé une plainte auprès du Parquet national financier, portant sur des soupçons de favoritisme dans l’attribution d’un marché public de l’Éducation nationale à l’entreprise américaine Microsoft.
Le nombre des fonctionnaires est une obsession française, dont Emilien Ruiz vient de publier une histoire édifiante. Et la primaire de la droite n’aura pas manqué ce rendez-vous périodique, immuable avec cette antienne.
D’après une série de rapports de la Cour des comptes, plusieurs services publics tels que la santé, l’éducation ou encore l’insertion des jeunes, seraient en grande difficulté. La France est-elle un panier percé des services publics ? Sur le plateau du 23h, Etienne Lefebvre, rédacteur en chef au Échos et Christophe Ramaux, professeur à la Sorbonne et membre des économistes atterrés, tentent de répondre à cette question.
Merci beaucoup d'avoir regardé la vidéo ! J'ai parfois simplifié à l'extrême car je voulais vraiment que ça fasse moins de 7 minutes, n''hésitez pas à aller voir les épisodes détaillés pour plus de précisions. En particulier, collègues du Primaire : n'allez nullement croire que je souhaitais nous monter les uns contre les autres, ou prétendre que vous êtes favorisés, je sais tout à fait vos difficultés !
L'Etat a lancé un appel d'offres de 8,3 millions d'euros pour équiper de "solutions Microsoft" les services de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur. Pour le Conseil national du logiciel libre, le choix d'un acteur américain est contestable et écarte la concurrence française et européenne. Un raisonnement qui rappelle les critiques formulées à l'encontre du Health Data Hub.
Dans un rapport dévoilé mardi, l'OCDE souligne plusieurs lacunes du système scolaire français face à l'épidémie de coronavirus, sur l'utilisation des nouvelles technologies ou le nombre d'élèves en classe notamment.
Alors que leur utilisation a explosé avec le confinement, les outils numériques auxquels ont recours les établissements scolaires ne sont pas gérés directement par l’Éducation nationale. Une dépendance problématique qui risque de faire le jeu des Gafam.
La politique environnementale de Total et celle de Vinci comme cours aux lycéens ? C’est ce que propose un site de ressources pour les sciences économiques et sociales (SES). Il est validé par l’Éducation nationale. Des professeurs protestent.
Après l'épisode #PasDeVague, les professeurs s'estimant peu soutenus par leur hiérarchie attendaient une réponse du gouvernement. Le projet de loi Blanquer insiste pourtant… sur leur devoir de discrétion, notamment sur les réseaux sociaux. Et ce, afin de ne pas porter atteinte à la "réputation" de l'Education nationale…
Les activités liées à l'éducation, y compris les écoles depuis le jardin d'enfants jusqu'à l'université, ont pour devoir moral de n'enseigner que le logiciel libre.
Petit à petit, le service public s'organise contre le monopole de Google. Des outils associatifs font leur apparition sur les sites internet des collectivités comme Framasoft ou OpenStreetMap, et certaines entreprises comme Qwant investissent l'éducation nationale.
Le ministère de l’éducation nationale a transmis une consigne autorisant le recours, à l’école, aux services des titans du numérique.
"Microsoft et l'Éducation nationale auront rendez-vous le 8 septembre prochain au tribunal de grande instance de Paris, où ils sont assignés par le collectif Edunathon qui reproche à l'État d'avoir écarté abusivement des acteurs du logiciel libre d'un marché public dissimulé."
"La convention de « partenariat » liant le ministère de l’Éducation nationale et Microsoft sera bientôt débattue devant la justice. Le collectif EduNathon, pour qui il s’agit en réalité d’un marché public déguisé, a déposé aujourd’hui un référé auprès du tribunal de grande instance de Paris. Une audience est prévue pour le 8 septembre."
"L’accord conclu l’année dernière entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale continue de faire des vagues. Alors qu’un parlementaire interpelle l’exécutif, le dossier s'apprête à prendre un tournant judiciaire."
"L’April a lancé un appel en faveur de l’utilisation de formats ouverts au sein de l’éducation nationale. Leur cheval de bataille : l’interopérabilité des documents, qui se doivent d’être lisibles par tous les utilisateurs. Et bien sûr, protéger les élèves des « stratégies d’enfermement » des gros éditeurs."
"Perché sur les hauteurs de Tulle, Victor-Hugo est le premier collège « connecté » du coin. Ailleurs en France, ce label signifie – en gros – que le wifi fonctionne et que les profs ne donnent pas des coups de pied dans les prises quand un écran ne s’allume pas. Ici, c'est un peu plus que ça."
"Le 13 novembre 2014, l'April a lancé l'appel pour l'interopérabilité dans l'Éducation nationale signé par déjà plus de 3500 personnes et organisations (syndicats, associations de l'éducation, entreprises....). Cet appel a eu l'honneur d'être évoqué lors d'une question adressée par la députée Isabelle Attard à la ministre Najat Vallaud-Belkacem et sa secrétaire d'État Geneviève Fioraso lors de la dernière Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Malheureusement, celles-ci sont restées silencieuses à propos des formats ouverts, ne répondant pas à une question de la députée Isabelle Attard.
Comme le signale l'article de Next INpact, « pendant plusieurs dizaines de minutes, les réponses de Najat Vallaud-Belkacem et Geneviève Fioraso se sont succédées, sans que la question de l’interopérabilité ne soit évoquée... À un moment, la seconde n’est pas arrivée à lire les notes rédigées par ses conseillers. Elle a de ce fait préféré passer directement à la suite... » Il semblerait que cette réponse illisible soit justement celle sur les logiciels libres et les formats ouverts. Retrouvez sur la vidéo la question d'Isabelle Attard ainsi que cette non-réponse qui, avouons-le, nous a bien inspiré..."
"Mécontente de ne pas avoir obtenu de réponse de la part des deux ministres en charge de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur (lire ci-dessous), la députée Isabelle Attard a transmis ce matin une question écrite à Geneviève Fioraso. L'intéressée est à nouveau priée de faire connaître « ses positions sur les logiciels libres et les formats de documents ouverts », ainsi que de présenter « ses projets pour faire [des principes de l’interopérabilité] une réalité dans l'enseignement supérieur et la recherche ». Nous ne manquerons pas de revenir sur cette réponse lorsqu'elle sera publiée au Journal officiel, probablement d'ici plusieurs semaines ou mois."
"Le 13 novembre 2014, l'April a lancé l'appel pour l'interopérabilité dans l'Éducation nationale avec le soutien de plus de 100 personnels, enseignants, syndicats de l'Éducation nationale, dont celui du SE-UNSA1, du SGEN-CFDT2, de la Fédération SUD Éducation3 et également des Clionautes4 et de LinuxÉdu5. En quelques jours, cet appel a déja été signé par plus de 2 200 personnes et plus de 100 organisations. Et la Document Foundation a transmis ce lundi une déclaration de soutien. "