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"L’Agence de Protection Environnementale (EPA) de Californie a annoncé officiellement son intention de préciser sur les étiquettes que le glyphosate est cancérigène(1). Le produit est notamment présent dans le Roundup, un célèbre herbicide utilisé dans le monde entier."
"Depuis plusieurs années, s’amorce aux États-Unis un mouvement de contestation vis-à-vis des plantes génétiquement modifiées (PGM) et de demande d’une plus grande transparence sur le contenu des aliments. Aux dires de nombreux collectifs étasuniens, l’auto-proclamée « plus grande démocratie du monde » prend moins en compte, en tout cas sur la question des OGM, l’opinion publique que celles des groupes agro-industriels. Entre pression locale des citoyens et pression nationale des lobbys pro-OGM. Inf’OGM fait le point sur trois dossiers : les zones sans OGM, l’étiquetage et les autorisations."
"Circulez, il n’y a rien à voir ! Voilà résumé le message contenu dans un texte voté jeudi 23 juillet par la Chambre des représentants. La majorité des parlementaires américains ont décidé que les entreprises agroalimentaires n’auraient pas à indiquer si leurs produits contiennent des organismes génétiquement modifiés (OGM)."
"Dans une lettre ouverte adressée à François Hollande, mercredi 22 juillet, le personnel de 60 millions de consommateurs s’inquiète de la « révocation » prochaine de Fabienne Chol, la directrice générale de l’Institut national de la consommation (INC), qu’ils estiment certaine."
"Les Amis de la Terre soutiennent la campagne pour un étiquetage obligatoire des produits alimentaires issus d’animaux nourris aux OGM (viandes, charcuteries, oeufs, laits, beurres, fromages, ... et tous les produits cuisinés à base de ces produits présents partout, dans la grande distribution comme dans la restauration collective dont scolaire, de la maternelle à l’université !)"
"Le rapport annuel du Reuters Institute for the Study of Journalism sur les usages des internautes et l’information en ligne a été publié cette semaine. Quartz nous expose ses principaux enseignements."
"Après le Connecticut [1] et le Maine [2], c’est le Vermont qui a adopté, en mai 2014, une législation qui rend obligatoire l’étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM. Le projet de loi justifie l’étiquetage par le fait que les plantes transgéniques « peuvent potentiellement poser des risques pour la santé, l’agriculture et l’environnement ». Après son adoption par les deux chambres du Parlement de l’état du Vermont, la loi qui rend obligatoire, à partir de juillet 2016, l’étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM a été officiellement ratifiée le 8 mai 2014 par le gouverneur démocrate Peter Shumlin. Deux mois seulement après son adoption, cette loi fait l’objet d’un recours en justice déposé par plusieurs entreprises de l’agroalimentaire ainsi que par l’association des épiciers (Grocery manufacturers association - GMA), au motif de son inconstitutionnalité. Le 27 avril 2015, la juge Christina Reiss refusait la suspension de la loi, mais ne rejetait pas l’intégralité des demandes des industriels. Le procès aura donc lieu. Affaire à suivre..."
"Les lecteurs seront par exemple étonnés d’apprendre qu’une bonne partie de l’évaluation récente du glyphosate, menée par le gouvernement allemand et commanditée par la Commission européenne, n’a pas été rédigée par les scientifiques qui travaillent pour l’Institut fédéral allemand de l’évaluation des risques (BfR), mais par le European Glyphosate Task Force (le Groupe de travail européen sur le glyphosate), un consortium d’entreprises de l’agrochimie."
""Apple, le côté obscur de la pomme". C'est la couverture de L'Obs cette semaine. L'enquête retrace l'histoire de l'entreprise qui "a pris le contrôle de nos vies", de l'iPhone à l'iPad en passant par l'Apple Watch, dont la véritable utilité reste à démontrer."
"WikiLeaks a diffusé ce matin 30 000 documents et 170 000 emails dérobés à Sony Pictures Entertainment par des pirates informatiques. Dans le lot, une cinquantaine de documents concerne la demande VideoLan adressée en 2012 à la Hadopi pour permettre l’interopérabilité du Blu-ray."
"En France, 30% de la population est en surpoids, dont 16% obèse. Des millions de personnes souffrent d’hypertension. Comment remédier à ce problème majeur de santé publique, qui coûte par ailleurs des millions d’euros à la sécurité sociale ? « Il faut donner une information nutritionnelle claire et fiable, qui doit permettre aux consommateurs de rééquilibrer leur alimentation », estime Foowatch, organisation de défense des consommateurs. Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la santé de Marisol Touraine, qui a débuté le 31 mars à l’Assemblée nationale, l’application d’un code couleur classant les produits alimentaires en fonction de leur qualité nutritionnelle va être discutée. Cette forme d’étiquetage est déjà pratiquée en Grande-Bretagne via un feu tricolore : vert pour un produit sain, orange lorsqu’il faut le consommer avec modération et rouge pour les produits à éviter."
"Pas de cohabitation pour Windows 10 ? Si les bons points du nouveau système s’accumulent ces derniers temps, d’autres nouvelles sont plus problématiques et en particulier ce lièvre soulevé par Arstechnica qui indique que Windows 10 pourrait empêcher toute autre installation de système sur une machine."
"Vous reprendriez bien un peu de Chocapic entre deux dessins animés ? Cinq ans après la signature d'une charte "de bonne conduite" qui avait stoppé net un projet de loi censé interdire les publicités de produits gras pendant les émissions pour enfants, Kellog's, Nestlé et leurs amis de l'agroalimentaire continuent à squatter les écrans pub des émissions pour la jeunesse. Un constat accablant dressé par France 5 dans un documentaire intitulé "Céréales, pas de bol pour le petit-déj". Et en 2015, le lobbying des industriels est toujours aussi efficace : le code-couleur sur les paquets de céréales, censé indiquer les produits trop gras et trop sucrés, ne sera que facultatif. Une victoire de Kellog's avec le soutien du ministre de l'agriculture et de l'alimentation, Stéphane Le Foll."
"Le journaliste et auteur de science-fiction Cory Doctorow est un fervent défenseur du partage en ligne et un grand penseur des technologies, qui ne doivent pas selon lui brider l’accès du public à la culture. On ne s’étonne donc pas de le voir rejoindre l’Electronic Frontier Foundation (EFF) en tant que consultant spécial chargé du lobby anti-DRM."
"Chris O’Brien a publié sur VentureBeat un article intitulé Why does the world still need the Mozilla Foundation? L’auteur y porte un regard sans indulgence sur les orientations actuelles de Mozilla, ce qui choquera sans doute nombre de fans, mais il semble en même temps attendre beaucoup de la fondation. En d’autres termes : sévère mais juste ? À vous d’en juger. Nous le traduisons ici quasiment intégralement :"
"Alors que la France pourrait bientôt être condamnée par la justice européenne à cause de la TVA réduite dont profitent tous les ebooks, les députés écologistes proposaient de trouver une sortie de secours en n’appliquant ce taux de 5,5 % qu’aux seuls livres numériques dépourvus de verrous (DRM). Mais sans grande surprise, le gouvernement et les parlementaires s’y sont opposés."
"Aujourd’hui, vous avez le droit de revendre vos vieux « Boule et Bill » et les CD de Metallica qui ont bercé votre adolescence – mais pas les ebooks ou les morceaux MP3 dont vous ne voulez plus.
Aujourd’hui, il n’y a pas de droit de revente de ses contenus numériques. Est-ce que c’est grave ? Après tout, le numérique se copie en un clic, se pirate et se streame. On n’a pas besoin de créer des Puces pour lui, non ? "
"Dans le cadre du projet de loi de finances rectificative 2014, la députée Isabelle Attard avait de nouveau déposé son amendement qui imposerait une TVA au taux normal sur tous les livres numériques verrouillés par des DRM. L'April avait déjà soutenu par le passé cet amendement. Malheureusement, les députés l'ont de nouveau rejeté lors des débats du vendredi 4 décembre 2014.
Le gouvernement a usé une nouvelle fois de l'argument des négociations en cours avec la Commission européenne pour masquer l'absence de volonté politique de lutter contre les systèmes qui enferment les utilisateurs et les rendent captifs, alors même que des scandales récents, comme celui de la surveillance des usagers par Adobe, montrent l'urgence de mettre un terme à ces pratiques. L'April regrette, comme la députée Isabelle Attard, qu'au bout d'un an il n'y ait encore eu aucun échange entre le ministère des Finances et le ministère de la Culture au sujet de l’interopérabilité. Combien de temps faudra t-il encore attendre pour que la discussion s'engage entre ces deux ministères ?"
"Par un verdict unanime des jurés, la justice américaine a écarté toute faute d'Apple, qui avait volontairement rendu les iPod et iTunes incompatible avec les chansons protégées par DRM achetées sur d'autres plateformes que l'iTunes Music Store."
"Ou comment j'ai perdu deux heures à essayer de regarder légalement un film avec Marion Cotillard (spoiler alert: j'ai abandonné)."